« Brassens le disait lui-même, il n’était pas totalement libre de ses gestes pour interpréter ses chansons, explique Dominique. Sur son tabouret, il était un peu prisonnier de sa guitare » …
Dès lors, avec trois musiciens à ses côtés, Dominique profite de la scène « pour donner toute la place à la gestuelle et à l’interprétation des textes ». Des textes qui prennent ainsi une nouvelle dimension scénique, regagnant les couleurs de l’inédit de leurs premières heures. On se prend même à croire les entendre pour la première fois.
Pour autant, Dominique tient à « respecter l’essence des textes composés par Brassens ». « Nous revisitons les chansons dans le respect de l’oeuvre originelle , sans faire de gros arrangements, contrairement à ce qui a pu se faire récemment. »
Un spectacle scénique et atypique rempli d’émotion, qui dépoussière avec humour la lampe merveilleuse de Georges Brassens, et ce bon génie nous régale d’un moment authentique et intact.
La Provence
Dominique Lamour accompagné par
Nicolas Matteï, guitare solo
Aurélien Lamour, guitare rythmique
Jean-Christophe Gautier, contrebasse
Par sa position privilégiée, Marseille a toujours été le creuset d’échanges multiples. Si la fascination européenne pour l’Extrême-Orient, l’Inde ou l’Empire ottoman est bien connue dès le 18e siècle, ses manifestations en Provence le sont moins.
C’est ce grand attrait pour « l’exotisme » asiatique à Marseille et sa région que l’exposition se propose de mettre à l’honneur à travers plus de 400 œuvres d’art provenant ou s’inspirant d’une Asie rêvée, de la Turquie au Japon.
Entre pièces d’importation, pastiches et œuvres occidentales marquées par l’esthétique asiatique, l’exposition offre un éclairage à la fois inédit et spectaculaire sur cette thématique omniprésente dans les arts décoratifs des 18e et 19e siècles.
Meubles et décors muraux, estampes et peintures, éventails, statuettes en bronze, jade, ivoire, objets de curiosité, pièces d’orfèvrerie, textiles anciens et bien sûr faïences et porcelaines illustreront ces échanges entre l’Asie et la Provence et notamment le formidable engouement pour les Indiennes, tissus indissociables de la tradition vestimentaire provençale.
Exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture – Direction générale des patrimoines et de l’architecture – service des musées de France.
► Dès lundi 11 décembre 2023, vous avez la possibilité de réserver en ligne votre visite pour cette exposition temporaire.
► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite
► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr
Blandine, c’est un peu la pote qu’on aimerait avoir dans sa bande…
Jeune maman, elle revendique l’image de la femme imparfaite.
Ce qu’elle défend sur scène, c’est la vie, la vraie, sans filtre, sans retouche. Voir Blandine sur scène, c’est comme être dans le salon de votre pote qui monopolise, certes, un peu l’attention mais avec qui on passe les meilleures soirées (inutile de préciser qui a écrit ce pitch).
Elle passe en revue sa vie de couple et les difficultés des jeunes parents, parle des enfants moches, de savoir faire le deuil de sa vie d’avant, des pulsions criminelles que l’on peut avoir pour les moralisateurs, ou pour son propre conjoint, de son rapport à la nourriture, de son double menton…
Bref, Blandine livre un spectacle décomplexant, bourré d’autodérision, d’un peu cynisme et de vannes percutantes.
Mise en scène : Hugues Duquesne
Avec Blandine Lehout
Après six saisons passées sur France Inter à collecter les droits d’auteur, Guillermo Guiz dresse, dans ce troisième spectacle, un bilan mitigé de ce qui lui reste d’engagement politique…
La quarantaine molle, mais lucide, il parle d’argent, de confort et d’engagement. Des valeurs progressistes, il en a aussi, c’est pas le problème, mais elles sont dans leur emballage d’origine, sur une étagère dédiée, comme des figurines. « A quoi sert-il d’avoir des valeurs si l’on ne s’en sert pas ? », se demande-t-il dans La formidable ascension sociale temporaire de G. Verstraeten, spectacle sur l’embourgeoisement qui anesthésie, la liberté de ton et la société qui se bouleverse. Parce que, paradoxalement, même si on entend souvent qu’on ne peut plus rien dire, tout ça tout ça, on serait, d’après l’humoriste belge, plus que jamais en plein âge d’or du stand-up. Et ce serait dommage de ne pas en rigoler.
Djamil Le Shlag – « 1er Round »
Après 3 saisons de chroniques sur Radio Nova, et un passage remarqué au Jamel Comedy Club sur Canal Plus, Djamil Le Shlag, plus affûté que jamais, prend ses quartiers à l’Apollo Théâtre.
Dans son spectacle plus proche du match de boxe que du stand-up, Le Shlag part à la conquête du titre de plus gros punchliner.
Pour son premier round chez les pros, il n’a qu’un objectif : le KO.
Ses armes ?
Une énergie et un phrasé unique qui vous pousseront dans les cordes pendant 60 minutes.
Sud Concerts en accord avec ODT Production.