Expo L’Arapède #3 – Invité d’honneur Jacques Flèchemuller

Expo L’Arapède #3 – Invité d’honneur Jacques Flèchemuller - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Arts plastiques / graphiques Photographie Exposition - Galerie  Marseille 3013 - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pour sa 3e édition, l’expo l’Arapède crée l’évènement avec Flèchemuller comme invité d’honneur. Artiste facétieux, exposé à Paris, New York, Amsterdam ou Madrid, Jacques Flèchemuller se plaît à aller où on ne l’attend pas. Ses œuvres ont intégré les collections de plusieurs musées dans le monde ? Le voilà à Marseille, aux côtés de plasticiens autogérés… bien loin des circuits conventionnels de l’art officiel. Clown, poète de l’absurde, professionnel de la dérision, Flèchemuller ne prend rien au sérieux. Il rit, il crée, transforme la vie en un cirque ambulant et transcende l’imagerie populaire avec régal.

Parce que ses expositions en France sont rares, l’association Automatikart, organisatrice, lui a réservé une salle complète autour de dix autres plasticiens : Nadia Aït Said (peinture), Boulevingt (collages), Jean-Jacques Cary (sculpture), Emmanuelle de Rosa (sculpture-assemblages), Didier Gianella (collages), Matthieu Kedzierski (photo), Loplop Christine Lopez (peinture-collages), Caroline Ortega (dessin), Laurent Santi (photo-collages) et Ypnova (sculpture).
En bonus : session tattoo à prix libres avec le Centre Pompiquouse samedi après-midi (prise de rdv sur Instagram Centre Pompiquouse)

Du 11 au 15 décembre, de 14h à 20h à la galerie Marseille 3013. Entrée libre. Vernissage jeudi 12 décembre à partir de 18h.

Exposition sur le Feu

Exposition sur le Feu - Culture Expositions - Rétrospectives Et sinon… Gastronomie Photographie Sujet de société Exposition Dîner / Repas spectacle Vernissage / Inauguration - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Manger concrétise ici le lien social, incarne le soutien et la résistance en Ukraine. Ce projet photographique réalisé en Ukraine en 2023 donne à voir la place de l’alimentation en temps de guerre, à la table des familles et des chef.fes. La collecte sur le terrain des témoignages de boulanger.ères, de chef.fes, de médecins, de militaires, des recettes de grands-mères permettent tous à leur manière d’aborder le sujet du conflit par le prisme de
l’alimentation. Sur le Feu illustre l’importance de la commensalité en temps de guerre. Parce que l’acte de se nourrir est à nouveau un défi, parce que la suppression de l’espace de la cuisine implique certaines réinventions, parce que manger est un rituel, c’est-à-dire un temps, un espace, une compagnie qui réussit à composer un peu d’ordre dans ce chaos.

LES TEMPS FORTS

Mardi 22 octobre – 18h30
Vernissage de l’exposition Sur le Feu autour de l’alimentation en temps de guerre par Juliette Turrini, cuisinière , photographe et consultante et le photo-reporter de guerre Scott A. Laurent.
C’est l’occasion d’échanger sur la thématique de l’alimentation et de la cuisine en temps de guerre, avec les cheffes ukrainiennes et Juliette Turrini.
Cocktail de bienvenue, rencontre de Juliette Turrini et des cheffes ukrainiennes Olena et Tatiana, visite guidée de l’exposition et tombola caritative (repas au restaurant, bouteille de vin ukrainien, panier garni, livres de cuisine…)

Jeudi 24 octobre – 19h30
Dîner caritatif en six temps. Les cheffes ukrainiennes Tetiana et Olena photographiées par Juliette Turrini et les cheffes marseillaises Maëlyss Vultaggio (Mama Kyuna) et Lucille Valentini (Moutchou) mettent à l’honneur les spécialités ukrainiennes à travers six propositions.

Samedi 26 octobre
Atelier de cuisine pour enfants autour d’une recette ukrainienne proposée par les deux cheffes ukrainiennes invitées au sein du restaurant. (Participation libre, inscription obligatoire)

Nu au Paradis

Nu au Paradis - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - CRICO - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Tandis que sa « joueuse de badminton » reste visible au MUCEM jusqu’au lundi 9 décembre au cœur de l’exposition « Paradis naturistes », l’Espace CRICO accueille l’artiste suisse Michael von Graffenried et son espace itinérant (espace mvg). Une occasion unique de redécouvrir un travail exceptionnel sur le
naturisme.
Pendant plus de 10 ans, entre 1987 et 2001, Michael von Graffenried s’est plongé dans le quotidien de l’une des plus anciennes associations de naturistes au monde. Les clichés traduisent une vie similaire à celle de tout un chacun : les résidents font leurs courses, du sport, ils dansent. Mais la nudité seule est insuffisante aux « amis de la lumière », qui aspirent à l’amélioration et à l’ennoblissement de l’homme. Ainsi, ils ne boivent pas, ne fument pas, ne mangent pas de viande. C’est ce naturisme affirmé que le photographe suisse a précieusement saisi, adopté au fil du temps par les résidents du camp « Die Neue Zeit » (« Le nouveau temps »), à Thielle, près du lac de Neuchâtel, en Suisse.
Michael von Graffenried est resté le premier photographe de l’extérieur à percer les portes de l’association.
La série « Nu au paradis » est le fruit de ce travail, qui a fait l’objet d’un ouvrage en 1997, et de plusieurs expositions – à Paris, New York et Montpellier notamment. L’une des photos de cette série, « La joueuse de badminton », est l’une des œuvres phares de l’exposition « Paradis naturistes », qui se tient au Mucem encore
jusqu’au lundi 9 décembre. Le tirage argentique de l’époque s’impose tant par sa composition que par sa dimension (298 cm x 108 cm).

Témoignage de l’artiste :
« La première heure passée dans le plus simple appareil était difficile, se souvient-il, mais je me suis habitué assez vite. Malgré tout, il était interdit de prendre des photos et un mur entoure le
domaine. Ce n’est qu’après plusieurs entretiens que j’ai obtenu le feu vert. Il m’a fallu convaincre chacune et chacun. Plusieurs résidents ne pouvaient pas se permettre que parents, voisins, collègues de travail apprennent où ils passaient l’été. Je n’ai pas pu immortaliser, par exemple, le service en plein air du prêtre dévêtu, le dimanche. »

Une soirée de vernissage en présence de l’artiste aura lieu le jeudi 10 octobre de 17h à 22h.
Par ailleurs, une soirée exceptionnelle de dialogue entre Michael von Graffenried et la conservatrice du Mucem, Amélie Lavin, se tiendra le vendredi 1er novembre à 19h.

Les années Hip par Bernard Plossu

Les années Hip par Bernard Plossu - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Photographie Paysage Exposition - Musée Regards de Provence - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée Regards de Provence présente l’exposition « Les années Hip – Bernard Plossu » qui raconte la découverte de la Californie en 1966 par le photographe, un an avant le fameux « Summer of Love » de 1967. L’époque de Haight-Ashbury à San Francisco en pleine effervescence, Big Sur, « le plus beau lieu possible et imaginable, sauvage, brume et paysages à couper le souffle, une sorte d’Ecosse où habitent les gens qui disent non, non à la guerre au Vietnam, non à la société de consommation, les premiers écologistes, en fait ! », exprime Bernard Plossu.

Le pont à transbordeur, histoire d’un mythe

Le pont à transbordeur, histoire d’un mythe - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Photographie Patrimoine Exposition - L'Embarcadère - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

En cette année de célébration des 80 ans de la libération de Marseille et du dynamitage du pont à transbordeur, l’association Marseille capitale de la mer présente l’exposition « Pont à transbordeur, histoire d’un mythe ».
Une initiative qui retrace à travers une cinquantaine de documents issus de nombreuses collections, la création, l’évolution et la destruction de ce monument toujours présent dans la mémoire collective. L’occasion également d’aborder la question du passage entre les deux rives au niveau de la passe du port.

Revenir : expériences du retour en Méditerranée

Revenir : expériences du retour en Méditerranée - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Photographie Divers arts Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Algérie, Arménie, Grèce, Palestine, Liban, Macédoine du Nord, Syrie…

Quels types de liens gardons-nous avec la terre d’origine après l’avoir quittée ? Il y a ceux qui ont la chance de pouvoir revenir chaque année, le temps d’un été, voire de se réinstaller définitivement chez soi après une vie d’exil. Mais que faire lorsque les frontières, la politique ou la guerre rendent le retour impossible ? Comment revenir, quand le chez-soi n’existe plus ?

Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés.

L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour.

Véritable colonne vertébrale du projet, l’enquête-collecte « Retours migratoires en Méditerranée » a permis à cinq équipes de chercheurs de travailler sur des terrains en France, en Italie, en Macédoine du Nord, en Grèce, en Galilée et en Cisjordanie, pour réunir objets, documents, films, photographies et témoignages. Dans l’exposition, ces corpus sont éclairés par des restitutions cartographiques sensibles réalisées par Philippe Rekacewicz, et mettant en évidence les itinéraires biographiques individuels et collectifs observés au fil des enquêtes.

Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.

Plutôt chien ou plutôt chat ?

Plutôt chien ou plutôt chat ? - Culture Expositions - Rétrospectives Animaux Sciences Photographie Exposition - Muséum d'Histoire Naturelle - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans les escaliers d’honneur du Muséum, venez découvrir la sélection des 8 clichés de chiens et des 8 clichés de chats du défi photo, lancé au printemps par le Muséum de Marseille.

Cette exposition des photographies des compagnons à quatre pattes de 16 amateurs passionnés, a été préparée autour de l’exposition temporaire « Chiens & Chats » présentée actuellement au Muséum.

L’ensemble des clichés reçus sont visibles sur l’écran à l’entrée de l’exposition temporaire « Chiens & Chats ».

L’(œil) objectif

L’(œil) objectif - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Photographie Exposition - Musée Cantini - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Photographies des collections de la modernité des années 1930 aux années 2000.

Dans le cadre du renouvellement de son accrochage, le musée présente une exposition-dossier de ses fonds photographiques ainsi que du musée d’art contemporain [mac].

En février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de photographies L’(OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre. Dans ce même temps, Gautrand recevait le Grand prix de la Ville de Marseille consacré à la photographie. Aux côtés de la Bibliothèque nationale et du musée Réattu, l’institution endosse alors un rôle précurseur en créant une collection constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le festival d’Avignon.

À travers les fonds du musée Cantini, du [mac] et du Fonds communal d’art contemporain (Fcac), L’(ŒIL) OBJECTIF dresse un panorama renouvelé des collections ; des jeux d’optiques de la Nouvelle Vision à la pratique documentaire de Valérie Jouve, en passant par les mises en scène de Man Ray, l’exposition propose une approche élargie de la photographie et la diversité de regards qui en émanent.

Cette exposition fait partie de la programmation des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express.

AUTOUR DE L’EXPOSITION
> Visite commentée
Durant toute la durée de l’exposition chaque samedi à 15h
[Tarifs adultes : entrée gratuite + 3 € (+1,50 € tarif réduit) / Tarifs enfants de 12 à 18 ans : entrée gratuite + 1,50€ / Tarifs enfants de moins de 12 ans : gratuit]

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées.

Paradis naturistes

Paradis naturistes - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Photographie Dessin Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.

Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?

L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.

Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.

Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.

Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.

Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.

Scénographie : agence Trafik