Voyage vibratoire et sacré

Voyage vibratoire et sacré - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Exposition - Abbaye Saint-Victor - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Peinture intuitive et sonothérapie (bol tibétain, flûte de Pan, bol de cristal, voix…)

Plongez dans l’univers créatif et vibratoire de l’artiste peintre Lucile Soundarya et du sonothérapeute Joël Berthelot.

Paradis naturistes

Paradis naturistes - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Photographie Dessin Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.

Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?

L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.

Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.

Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.

Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.

Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.

Scénographie : agence Trafik

La classe ouvrière ira au paradis – Alain Boggero

La classe ouvrière ira au paradis – Alain Boggero - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Exposition - HangArt - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Cet artiste fut pendant trente ans ouvrier aux chantiers de La Seyne-sur-Mer, dans le département du Var. Pendant ces trente ans, il a peint ses camarades au travail, représenté les accidents occasionnés dans la pratique de métiers dangereux, décrit les mouvements sociaux, célébré la fraternité des travailleurs du chantier.

Un témoignage exceptionnel d’un peintre dont la patte rappelle à la fois le belge James Ensor et le grand Baselitz avec une vision du monde où les rapports sociaux tournent à l’absurde.

Vernissage vendredi 5 avril de 18h30 à 21h00.

Ce monde et son contraire – Pop min

Ce monde et son contraire – Pop min - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Peinture Exposition - Espace d'exposition GT - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le travail de peinture de l’artiste Pop min est une sorte de manifeste artistique, une remise en question de notre rapport à la vie, aux gens aux choses, mais aussi de l’organisation actuelle du monde. Ses toiles sont un concentré artistique en couleur et en matière, d’une conception antagonique, d’un renversement et de tous ses possibles, tant personnels que collectifs.

Vernissage mercredi 27 mars de 19h à 22h

Méditerranées

Méditerranées - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Peinture Photographie Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dix ans après l’ouverture du musée, cette exposition semi-permanente constituera un lieu de premier plan au Mucem : c’est là que le visiteur sera introduit à ce qu’est le musée et à sa singularité dans le paysage muséal, du point de vue de son objet, la Méditerranée, et de sa manière de l’aborder.

Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. Le parti pris de ce projet est de se concentrer sur les images que les musées et leurs collections ont fortement contribué à construire depuis le 18e siècle, en particulier à travers la médiation des artistes et des ethnologues.

Dans les musées de beaux-arts, dans le sillage du Grand Tour, ce sont les civilisations du passé, en particulier de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée fantasmée, de l’Odyssée aux temples grecs en passant par Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les Etats européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou culturelle. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a eu tendance à créer des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Il s’agira donc aussi ici de dépasser ces limites, afin de montrer les ponts, les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre eux, et la richesse d’une approche proposant de dé-hiérarchiser et décloisonner collections et méthodes.

Dans la scénographie, cette idée aboutit aux recours à des modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes mises en exposition utilisées au cours de l’histoire des musées d’ethnographie.

Le modèle antique
L’héritage de l’antiquité gréco-latine n’a cessé de hanter les rives de la Méditerranée et l’imaginaire de ceux (collectionneurs, artistes, ethnologues, historiens de l’art…) qui les ont arpentées et en ont très largement diffusé l’image. Cet héritage a parfois fait l’objet de réinterprétations identitaires et politiques, appelées à justifier la colonisation ou à nourrir des idéologies nationalistes. Cet héritage classique est particulièrement associé à la rive nord de la Méditerranée (Grèce, Italie, Provence…), soulignant la volonté des Européens de se présenter comme les héritiers directs de la civilisation gréco-latine classique. Il s’agit donc de nuancer cette image en montrant la présence de ces modèles en Méditerranée hors d’Europe – mais aussi les usages qui ont pu en être faits dans un contexte colonial. La section est conçue en trois ensembles réunis autour de techniques artistiques : l’architecture, la sculpture et le textile. Ils permettent de mettre en dialogue peintures et sculptures monumentales, mais aussi costumes, photographies, estampes, affiches et autres œuvres inspirées par l’Antiquité et ayant contribué à la diffusion de son image.

Une autre Méditerranée
Au 19e siècle, dans le contexte colonial, la Méditerranée n’est plus seulement comprise comme héritière de la culture Antique, mais aussi comme un espace d’altérité à représenter, à explorer ou encore à conquérir. Elle est toujours perçue comme le berceau des origines, mais cette fois en lien avec les sociétés dites traditionnelles d’un Orient fantasmé, dont les nouveaux musées d’ethnographie doivent collecter les témoignages et les savoir-faire. Mais bien loin d’opposer les rives de la Méditerranée, le regard des artistes comme des ethnologues permet au contraire de montrer ce qui rapproche les territoires ruraux qui la bordent, au Nord comme au Sud, autour du pastoralisme et des artisanats dont le tissage, l’orfèvrerie et la céramique. Une grande variété d’œuvres en témoigne, des peintures et sculptures des artistes aux photographies et aux films des ethnologues, en passant par les objets eux-mêmes, collectés sur le terrain.

Agora
Sous la forme d’une « agora », c’est-à-dire d’un espace d’échange, le musée et la collection seront au cœur de cette conclusion qui permettra de présenter et d’expliciter leur rôle aujourd’hui. Pour continuer à penser la Méditerranée du XXIème siècle, il s’agit de mettre en dialogue, au sein d’un dispositif sonore et audiovisuel, les acquisitions récentes avec l’expression des personnes les ayant construites : ethnologues, artistes et artisans, utilisateurs et collectionneurs, conservateurs d’autres institutions aux collections comparables.

Quelques chiffres et données clefs :
Près de 300 œuvres présentées, dont près de la moitié des collections du Mucem.
Dépôts d’institutions partenaires : musée du Quai Branly, musée d’Orsay, musée du Louvre, musée château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Marseille, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, …
Plusieurs œuvres d’artistes contemporains ont été choisies pour leur cohérence avec les œuvres du parcours, plaçant le projet dans la perspective de questions contemporaines environnementales, géopolitiques ou encore migratoires.
L’artiste Théo Mercier a reçu une invitation particulière et proposera plusieurs installations tout au long du parcours.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design
Avec la participationde théo Mercier, artiste plasticien.

• Portes ouvertes de l’exposition – Mardi 4 juin à 16h00
Mardi 4 juin, découvrez gratuitement et en avant-première la nouvelle exposition du Mucem « Images d’une Méditerranée », qui propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée et la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine naturel, artistique et ethnologique.
Lors de ce vernissage, les commissaires de l’exposition présenteront l’exposition dans le hall du Mucem J4.

Collections permanentes du Musée des Beaux-Arts

Collections permanentes du Musée des Beaux-Arts - Culture Expositions - Rétrospectives Dessin Peinture Sculpture Exposition - Musée des Beaux-Arts - (MBA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée des Beaux-Arts de Marseille est un des quinze premiers musées créés en France par le Consulat en 1801. Il est installé depuis 1869 dans l’aile gauche du Palais Lonchamp et présente des œuvres du XVIe au XIXe siècles.

Le Musée des Beaux-Arts de Marseille présente des peintures et sculptures, italiennes, françaises, flamandes et hollandaises, du XVIe au XIXe siècles.

Les oeuvres de Lavinia Fontana, Guerchin, Lanfranco, Pannini et Tiepolo, illustrent l’évolution de la peinture en Italie de la fin de la renaissance au XVIIIe siècle.

Les écoles du Nord sont représentées par des tableaux de Jordaens, Stomer, et la Chasse au sanglier, chef-d’oeuvre de Rubens. Les tableaux de Champaigne, Vouet, Lesueur témoignent du renouveau de la peinture française pendant le règne de Louis XIII et ceux de Nattier, Vernet, Greuze, Hubert Robert ou David, du triomphe de l’école française au siècle des Lumières.

Une des caractéristiques de la collection du musée des Beaux-Arts est de témoigner du dynamisme des arts en Provence du XVIIe et XVIIIe siècles. Les oeuvres du peintre Louis Finson, ami de Caravage, de Jean Daret, Nicolas Mignard ou Michel Serre rappellent combien la Provence a su, durant deux siècles, attirer et retenir les artistes de l’Europe du Nord et du Sud.

Un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget, né à Marseille en 1620 et mort dans cette même ville en 1694, après avoir mené une brillante carrière entre la France et l’Italie, est la parfaite illustration de cet heureux mélange des influences artistiques en Provence.

L’École française du XIXe siècle est également l’un des temps forts de la collection permanente. Aux côtés des plus grands maîtres, Courbet, Corot, Daubigny, Millet et Puvis de Chavannes, figurent les représentants de l’école de Marseille comme Loubon, Guigou, ou Ziem qui vont imposer leur vision originale des paysages lumineux du Midi.

La Voix intérieure, chef-d’oeuvre de Rodin, donné par le sculpteur au musée, les bustes des célébrités du Juste Milieu ou le Ratapoil de Daumier, sont les oeuvres les plus célèbres de la galerie de sculpture du XIXe siècle.

► Événement : Gustave Caillebotte, Partie de Bateau 

Un trésor national au Musée des Beaux-Arts de Marseille
Partie de bateau de Gustave Caillebotte

Du 15 décembre 2023 au 17 mars 2024

Partie de bateau, chef-d’œuvre de Gustave Caillebotte nouvellement entré dans les collections nationales, fait l’objet d’un prêt exceptionnel du Musée d’Orsay au Musée des Beaux-Arts de Marseille cet hiver.

Ce tableau, véritable icône de l’impressionnisme, est classé «trésor national» en janvier 2020, alors qu’il est encore en main privée. Acquise par l’État en 2022, grâce au mécénat exclusif de LVMH, l’œuvre a rejoint les collections du Musée d’Orsay.

Le Ministère de la Culture et le Musée d’Orsay ont souhaité partager avec le plus grand nombre ce trésor national en proposant pour la première fois une itinérance dans les plus importants musées en région. Après avoir été présentée au Musée des Beaux-Arts de Lyon à l’automne 2023, l’œuvre est aujourd’hui exposée dans le parcours permanent du Musée des Beaux-Arts de Marseille. Elle rejoindra au printemps, après son étape marseillaise, le Musée d’arts de Nantes.

Cet événement annonce deux autres prêts exceptionnels du musée d’Orsay au Musée des Beaux-Arts de Marseille en 2024. A l’occasion de l’exposition Peindre Marseille, une autre modernité, qui sera présentée du 24 mai au 8 septembre 2024 dans le cadre des 150 ans de l’impressionnisme, le musée accueillera en effet La Lavandière de
Paul Guigou (1860) et le Golfe de Marseille vu de l’Estaque de Paul Cézanne (1878).

Événement labellisé Olympiade culturelle Paris 2024

Fermeture du 1er étage du lundi 15 au mardi 30 avril 2024 en raison de l’installation de l’exposition Peindre Marseille, une autre modernité – qui débutera le 24 mai prochain.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Exposition - Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une importante collection d’objets d’arts extra-européens, à la fois témoins culturels et oeuvres à part entière. Né de collections remarquables, il contribue à une meilleure connaissance des cultures d’Afrique, d’Océanie et des Amériques.

Divers regards ont été successivement portés sur les collections extra-européennes. D’abord perçus comme objets de pure curiosité, elles participèrent dès le 18e siècle à une première appréhension de la diversité culturelle du monde. Le 20e siècle fut le cadre d’une double reconnaissance de ces objets, tant par les scientifiques qui les documentèrent, que par les artistes proclamant l’apport de ces arts dans leurs réflexions et expérimentations de nouvelles formes. Des collectionneurs éclairés se sont inscrits dans ces deux sillages. Ce début du 21e siècle s’ouvre sur la question de la provenance de ces oeuvres, celle de leur utilité dans le musée ou de leur restitution dans leur pays d’origine.

Le MAAOA est l’héritier de ces regards. Il l’est par la nature des collections qu’il présente (anciennes collections privées, dépôts, reliquats des musées coloniaux, collectes plus récentes), il l’est aussi de par sa mission : rendre intelligibles aujourd’hui ces objets, témoignages de l’histoire de la culture des hommes et des sociétés dont ils sont issus.

La spécificité et l’intérêt du MAAOA résident dans les trois salles qui composent sa collection permanente : chacune née d’une collection originale.

– La salle Afrique est constituée en partie d’une donation faite à la Ville par les héritiers de Pierre Guerre (1910-1978) grand collectionneur d’art africain, fasciné par ce continent depuis l’âge de 12 ans. Cette collection est composée d’une centaine de masques, statues… auxquels s’ajoutent des objets en dépôt de la CCIMP et autres acquisitions.
Parmi les pièces phares : un masque Marka (Mali), trois reliquaires bieri Fang exceptionnels (Gabon), ou encore un masque Nuna (Burkina Faso).

– La salle Océanie-Amériques : la Ville de Marseille fit l’acquisition en 1989 de la collection unique du neurologue marseillais Henri Gastaut (1915-1995) : une série de 80 crânes collectés dans le monde entier, des crânes humains sculptés, peints, surmodelés ou encore gravés, provenant essentiellement d’Océanie et des Amériques.

A cette collection exceptionnelle s’ajoutent également des oeuvres en dépôt de la CCIMP, des objets issus de collectes effectuées par le MAAOA au Vanuatu, ainsi que de magnifiques parures de plumes amérindiennes provenant du don de Marcel Heckenroth (1902-2008), médecin en Guyane, entre 1939 et 1942.

– La salle Mexique est consacrée à une collection d’art populaire mexicain tout à fait remarquable : composée de près de 3000 objets – masques, tableaux de laine, arbres de vie, sculptures – que le réalisateur François Reichenbach (1921-1993) a acquis au cours de ses nombreux voyages au Mexique et qu’il a légués en 1994 à la Ville de Marseille. En 2016, la collection de Bernard Meusnier, composée de remarquables tissu huipil, et de magnifiques sculptures alebrijes, ces fameux monstres de papier mâché, venait compléter l’ensemble.

« Se voir est une chose, se connaître en est une autre. » Proverbe africain

N’hésitez pas à contacter le musée avant votre venue pour préparer votre visite. Nous vous recommandons également de contacter le musée pour toute visite prévue autour des collections permanentes, les week-ends, afin d’éviter tout désagrément. Nous vous remercions de votre compréhension.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Marseille au coeur maritime

Marseille au coeur maritime - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Exposition - Musée Regards de Provence - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Exposition intitulée Marseille au cœur maritime, composée exclusivement d’œuvres relevant des collections artistiques de la Chambre de commerce.

Par un corpus d’œuvres variées, le fil conducteur de l’exposition s’articule naturellement autour du port de Marseille, ses infrastructures en mutation et ses navires en évolution à travers le talent d’artistes aux techniques plurielles et aux regards singuliers.

Ce sont différents visages d’une Marseille maritime qui seront mis en lumière par des artistes tels qu’Alfred Casile, Emile Loubon, Raphaël Ponson, Joseph Suchet, Louis-Mathieu Verdilhan, Edmond Astruc et bien d’autres encore.

La Chambre de commerce et d’industrie et le Musée Regards de Provence ont voulu ainsi mettre en avant le lien singulier que Marseille entretient avec la mer et la navigation.

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

Musée Provençal – Exposition permanente

Musée Provençal – Exposition permanente - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Textile Historique Peinture Exposition - Musée Provençal - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Second musée d’ethnographie de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur par l’ampleur de ses collections après le Museon Arlaten, le musée vous accueille depuis 1928 dans son écrin historique, le château de Château-Gombert.

Mobilier, peintures, faïences, textiles, costumes anciens, art sacré et outils agraires y restituent la vie domestique, les arts et traditions populaires en Provence, de Louis XIV à nos jours. Sa bibliothèque est ouverte aux chercheurs et son théâtre de plein-air est l’écrin de nombreuses manifestations culturelles et solidaires.

UNE INSTITUTION PROTÉIFORME

Le Musée provençal de Château-Gombert est une institution patrimoniale, culturelle et touristique dédiée à la mémoire des modes de vie provençaux des XVIIIe et XIXe siècles. Elle est installée dans une demeure historique, le château de Château-Gombert, village de caractère au pied du massif classé de l’Etoile, dominant la rade de Marseille.

Dans une demeure de caractère située sur la place du village, plus de 5000 m² regroupent :

Un musée ethnographique consacré à la culture, aux arts et traditions populaires de Provence.

Une bibliothèque régionaliste, riche de plus de 20 000 ouvrages, revues, documents d’archives, estampes, fonds patrimoniaux et varia.

Une boutique d’artisanat d’Art et une librairie provençale

Des salles totalement équipées pouvant accueillir des séminaires d’entreprise, manifestations associatives, réunions familiales…

UN PROJET AMBITIEUX

Au pied du massif de l’Étoile et aux portes du technopôle, le Musée Provençal de Château-Gombert entretient une vie culturelle, musicale et associative intense. Elle s’illustre à travers :

– la présentation au grand public du cadre de vie et de la culture matérielle dans la Provence des XVIIIe et XIXe siècles

– l’accès aux archives et une bibliothèque régionaliste, l’accueil des chercheurs, la mise en ligne de documents et photos d’archive

– la participation active au développement culturel, touristique, économique et social de Marseille, en :​​​

– en renforçant la collaboration avec les associations d’insertion sociale, en partenariat avec le très riche tissu associatif local

– en faisant vivre un patrimoine populaire, ancré dans son territoire et en phase avec le monde : visites, ateliers, balades, spectacles, dégustations, festivités et cuisine provençale et méditerranéenne…

– en combinant le richesse du patrimoine historique au capital environnemental exceptionnel du massif de l’Etoile

– en créant un pont culturel avec le monde des entreprises, et en particulier des entreprises du Technopôle de Château-Gombert

UN CONSEIL SCIENTIFIQUE AU SERVICE DU MUSÉE ET DE SES COLLECTIONS

​Afin de garantir une conservation optimale des collections ainsi qu’une prise en compte des normes muséales les plus récentes, un conseil scientifique, composé d’universitaires, de chercheurs, de conservateurs de musées et bibliothèques se réunit régulièrement au Musée Provençal. Son expertise et son suivi particulièrement attentif des projets et des problématiques permettent au musée d’être administré et valorisé de manière collégiale et minutieuse.

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Enfants - Préau des Accoules - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Femmes, ne serait-il pas grand temps qu’il se fît aussi parmi nous une révolution ?
Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire de leur sexe et faire pitié à l’autre ? »
Olympe de Gouges (1791)

Après la Révolution française, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » mais semble oublier les femmes qui n’ont pas le droit de vote ni de monter à la tribune. Comme une réponse, en septembre 1791, Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne avec l’intention de faire reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette lutte est toujours d’actualité en Europe et, au-delà, dans le monde entier.

Comme un miroir de la société, l’art a longtemps refusé leur juste place aux femmes et aux créatrices. Jusqu’au XIXe siècle, celles-ci étaient écartées de l’apprentissage de l’art dans les ateliers de peinture et sculpture. Il ne leur était ainsi pas possible d’accéder aux classes de dessin où posaient des modèles nus, la morale de l’époque ne l’autorisant pas. Et si certaines femmes artistes sont parvenues à mener une carrière, bien souvent en lutte contre leur propre société, l’histoire de l’art les a souvent effacées. Célébrer leur empreinte dans l’histoire de la création, faire connaître leurs œuvres majeures, les reconnaître à l’égal des hommes est aujourd’hui un défi pour les musées dans le monde !

La nouvelle exposition du Préau des Accoules souhaite leur rendre hommage. Elle ambitionne, plus largement, d’interroger la question du droit des femmes, de la lutte pour les égalités de genre et la défense de la liberté d’accès à la création pour toutes et tous.

Le pouvoir des femmes dans les sociétés

Un premier volet du parcours qui sera proposé au jeune public abordera ainsi la question des droits dans une dimension sociologique, ethnologique et culturelle l’évolution des droits des femmes dans la société, à l’aide d’une frise chronologique. A l’opposé des traditions occidentales, seront ainsi valorisées les sociétés matrilinéaires existantes représentées par les collections Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens. Cette ouverture à la diversité des points de vue et des imaginaires sociaux sera un préambule à la découverte de certaines artistes majeures dans les collections des Musées de Marseille.

Le pouvoir des femmes dans la création artistique

La deuxième salle d’exposition mettra à l’honneur le travail des femmes dans la création artistique des XXe et XXIe siècles au travers de nombreuses techniques : sculptures, tableaux, photographies, céramiques, installations et vidéo. Des créations originales d’artistes du monde entier seront présentées : Laure Garcin, Louise Nevelson, Germaine Richier, Maria Helena Vieiria da Silva, Geneviève Asse, Niki de Saint Phalle, Fatima Haddad dit Baya, Atsuko Tanaka, Judith Bartolani, Ghada Amer et Marie Bovo.

Les œuvres présentées dans cette nouvelle exposition, proviennent des riches collections des Musées de Marseille et du Fonds Communal d’Art Contemporain. A travers elles se dessinent l’histoire d’une personnalité artistique singulière et celle de son époque, pour évoquer la question du féminisme, les coopérations entre créatrices, la place accordée au corps et à sa représentation. Des dispositifs ludiques seront proposés au jeune public pour mieux découvrir le sujet et s’approprier le patrimoine des Musées de Marseille.
Tarifs : entrée gratuite

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.