Si les traditions pastorales des musiques populaires des Balkans et d’Anatolie portées par les flûtes kaval semblent bien éloignées des répertoires de la viole de gambe, instrument emblématique de la musique savante occidentale, ici la rencontre se fait pourtant naturellement. Un moment de grâce offert par la complicité et la commune sensibilité du duo formé par Isabelle Courroy et Mireille Collignon.
Dans cet espace de jeu musical, la viole et le kaval dialoguent de manière naturelle et donnent à percevoir tout ce qui les rassemble. Caravelle a été guidé par le désir de fluidité et de liberté offerte aux musiciennes : varier, orner, improviser, arranger et composer, pour une musique de chambre du monde unique.
Calema est un duo formé par deux frères, António et Fradique, originaires de São Tomé-et-Príncipe, état insulaire africain proche de l’équateur.
Leur musique et performances live mélangent plusieurs influences, à l’image de leur parcours : musiques africaines, ambiances insulaires et sonorités lusitaniennes. Avec plus de 70 dates en 2022 soldout dans des pays comme le Portugal, Suisse, Pays-Bas,États-Unis, Pays Lusophones, l’Olympia de Paris, les frères Calema montrent que la musique est bien plus qu’une passion. Chacun de leurs disques est un événement.
Après une décennie de hits et de nombreux #1, dans plusieurs pays, ils n’ont pas oublié les années passées en France et souhaitent aujourd’hui, donner une nouvelle lecture à certains de leurs tubes, avec des versions franco portugaises. Te Amo (DJ Youcef remix) est le premier inédit, désormais disque d’or en France.
En 2023, ils vous présentent un nouvel album et un show mémorable. Venez vibrer au rythme des grands succès des Calema. Un spectacle avec beaucoup de surprises, qui va rester à jamais gravée dans votre mémoire
DYAM en accord avec Klasszik présente ce spectacle.
[1983 – 2023] 40 ans de chansons !
Témoins d’une époque sur des sujets qui émeuvent ou qui fâchent, de fidélité sans faille, d’espoir caressé, très souvent de résistance aux vents mauvais, et surtout de retrouvailles chaleureuses après des pauses circonstancielles.
La vie d’un artiste est loin d’être un long fleuve tranquille.
C’est dire tout le bonheur que ressent Zedek Mouloud d’être encore là avec vous aujourd’hui.
Pour fêter ses 40 ans de chemin parcouru, il entame une tournée internationale qui le mènera dans le sud de la France.
Il vous donne rendez-vous samedi 20 mai à 20h à Marseille à l’Espace Julien.
Le monument de la musique sénégalaise, lead du groupe mythique Xalam, rencontre le duo le plus créatif de la scène trad-fusion française.
Antiquarks & Souleymane Faye : une rencontre humaine, artistique, rythmique … Ensemble, ils composent des chants autour du courage pour redonner espoir à une jeunesse inquiète pour l’avenir de la planète. Une collaboration cosmopolite qui explore une gamme de musiques métissées alliant l’expérimental et le populaire. Souleymane Faye et Antiquarks sont animés par un fort désir de rencontrer, comprendre et interroger la jeunesse africaine et afro-descendante sur les chances et les espérances de son futur.
Souleymane Faye s’impose à sa manière féline sur des textes rythmés, à la fois généreux et engagés (voir Jarul Xuloo). Antiquarks souligne ces textes avec les instruments traditionnels d’occident (vielle augmentée électro, batterie).
Après vingt-cinq ans de tournées, mille huit cent concerts sur les cinq continents, Éric Slabiak, fondateur des Yeux Noirs débute en 2020 une nouvelle aventure musicale avec cinq musiciens.
Gitans, Manouches, Tziganes. Autant de noms qui donnent à entendre des airs de fête.
La musique des tarafs des pays de l’est pointe son nez. Le folklore Yiddish vient se mélanger, à l’alliance du violon à la guitare. Cela donne un mélange virevoltant de blues yiddish, de frénésie tzigane et de lamento rock avec violon et batterie, accordéon virtuose et basse frénétique.
Ils jouent et chantent, heureux de nous offrir ces chants, qu’ils nous décochent comme des flèches de mémoire et d’amour. Ils parcourent le vieux continent, vont chercher son cœur battant à l’Est et c’est un monde entier qui virevolte sous leurs doigts, dans leurs voix. On s’abandonne à la joie de vivre, à l’amitié, à l’amour, on ferme les yeux avec une folle envie de danser.
« Un spectacle furieusement réjouissant ! »
Avec Eric Slabiak (violon & chant), Frank Anastasio (guitare & chant), Dario Ivkovic (accordéon), Nicolas Grupp (batterie), Jérôme Arrighi (basse)
« Nous activerons ici les ingrédients principaux de la musique de Sourdure : chant, instruments à cordes, podorythmie, dispositif électronique mais en les faisant parler autrement ; séparés, recombinés, désynchronisés, transformés, écartés dans l’espace. Jouant des outils de diffusion et de traitement du son comme d’instruments de musique, nous souhaitons rendre sensibles les manoeuvres appliquées aux sources sonores. Aux auditeurs autant qu’à nous même, nous proposons ainsi une sorte de plongeon dans la matière sonore. Un moment laboratoire, où l’amplification agit comme une loupe déformante, où l’espace sonore se révèle en changeant, où les sons deviennent tactiles, comme dans une douce hypnose. »
Ernest Bergez (chants et instruments), David Fauroux(sonorisation, spatialisation, traitement du signal, haut parleurs à pavillons)
Chambres é-laboratoires, un dispositif qui permet au spectateur privilégié de découvrir une œuvre progressivement, l’instant de la création, le processus de fabrication musicale.
Le chemin de construire
Les artistes utiliseront le dispositif comme outil d’expérimentation : être à vue ou caché, être audible ou dissimulé, à la fois d’elles mêmes et du public, cela permet ainsi l’observation de l’incidence de l’Autre dans le processus de création.
Fanny Lasfargues est une musicienne improvisatrice et compositrice diplômée de la classe de jazz et musiques improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Avec ses instruments-monde, elle crée une poésie bruitiste teintée du groove-transe de la musique africaine. Elsa Noyons est artiste plasticienne, diplômée de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg. S’ancrer dans le territoire, questionner le paysage, provoquer la rencontre : son travail par la performance, le dessin, le textile ou le son naît toujours d’une démarche exploratoire.
Fanny Lasfargues (basse électro-acoustique, dispositif électronique), Elsa Noyons (art visuel)
Chambres é-laboratoires, un dispositif qui permet au spectateur privilégié de découvrir une œuvre progressivement, l’instant de la création, le processus de fabrication musicale.
Louange
Passionné des musiques et amoureux du monde, Malik Ziad compose en fusionnant les genres. Il s’inspire des répertoires traditionnels, au grès de ses rencontres artistiques.
Pour fêter une rencontre particulière, voire une belle amitié, il invite Piers Facini, à partager et explorer un nouveau registre, sur des compositions inspirées, un héritage ancestral.
Malik Ziad (guembri, mandole chant), Piers Facini (guitare, chant)
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du Pôle des Musiques du Monde de la Cité de la Musique de Marseille
Musique aux façons indécises, écriture silencieuse, images blanches, bruitismes et chansons.
Loup Uberto explore les mélodies traditionnelles du nord de l’Italie, enregistre des documents sonores curieux : musique « brute » cubaine, carnets de voyages est-européens, des chants kurdes de Syrie. Le label Le Saule amorce des gestes envers la chanson française. Etienne Foyer s’est spécialisé dans la pratique de la sonorisation de concert. Il conçoit le son comme un flux d’énergie qui lie artistes et publics et envisage son rôle comme celui d’un passeur expérimenté qui joue en direct avec cette matière en mouvement.
Loup Uberto (téléphones mobiles, tamburelli, transistors radios courtcircuités, chants médiévaux et populaires d’Italie du nord, cornemuses, orgues à bouche), Etienne Foyer (sonorisation)
Chambres é-laboratoires, un dispositif qui permet au spectateur privilégié de découvrir une œuvre progressivement, l’instant de la création, le processus de fabrication musicale.
« Deux voix singulières se mêlent dans une polyphonie hypnotique portée par la pulsation des tambourins à cordes, des pieds et des mains. Dans un face à face percutant, les deux musiciennes livrent leurs personnalités vocales complémentaires, tressées par dix ans de complicité artistique.
Cocanha cultive le minimalisme, la sincérité d’un son acoustique soutenu par des percussions amplifiées, engageant les corps dans la danse. Elle puise dans le répertoire traditionnel occitan, remet en mouvement des archives et les replace dans le fil de l’oralité. Certaines paroles sont ré-écrites, d’autres inventées, émanant d’un imaginaire commun à ciel ouvert. Les personnages des chansons se ré-approprient leur puissance désirante et l’affirment.
Dans un État français centraliste au passé colonial prégnant, taisant les langues qui l’habitent et formatant les accents, Cocanha choisit de chanter en occitan. »
Lila Fraysse et Caroline Dufau (voix, tambourins à cordes, pieds et mains), Sanz Grosclaude (sonorisation)
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du Pôle des Musiques du Monde de la Cité de la Musique de Marseille.