Coco Briaval Quartet

Coco Briaval Quartet - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Gypsy - Tzigane Concert - Roll'Studio - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Les trois frères Briaval sont les enfants de Yenish, descendant des Sinti de Hongrie et de Rose Glaudio, une Manouche authentique d’origine piémontaise, chanteuse de l’entourage de Django Reinhardt.

La famille Briaval vivait dans le village provençal d’Eygalières dans les Bouches-du-Rhône, Arles puis en Avignon avec Loulou Aprin qui accompagnait Colette Renard et ils commencèrent à se produire dans le sud de la France. Dans leur premier disque sur l’étiquette Philips, les trois frères bénéficient du soutien de la contrebasse d’un musicien itinérant espagnol, Diego Bernal, alors âgé de 19 ans, qui sera pendant quelques années le quatrième membre du quartet Coco Briaval, avant que le groupe manouche ne décide de jouer sans contrebasse, ce qui créa leur originalité et leur style particulier pendant deux décennies au moins. Comme tous les guitaristes manouches et les musiciens gitans, Coco est d’abord prisonnier du style imposé par Django, mais il réussit rapidement à aller plus loin, notamment en assimilant une partie de la technique des octaves chère à Wes Montgomery et empruntant la folie du jeu à Charlie Christian pour finalement libérer sa propre personnalité.

Coco Briaval, guitare
Gilbert Briaval, batterie, vocal
Zé Briaval, sax
Pascal Briaval, guitare

Jazz & Be-bop

Jazz & Be-bop - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Soirée dansante Concert - Rouge Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pour les amateurs de jazz et pour les danseurs de be-bop.

Rythmique avec
Grégory Lachaux, piano
André Taddei, saxophones
Nghia Duong, contrebasse
Gilles Alamel, batterie

Jelly Jazz

Jelly Jazz - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Le cri du port - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La Nouvelle-Orléans a donné son nom au traditionnel jazz New Orleans. Au carrefour de plusieurs cultures, ce courant musical emblématique et intemporel s’est nourri d’influences caribéennes, africaines et européennes. Originaires de Grenoble, les frères Joseph et Léon Le Nair ont pris goût pour cette musique grâce à leur grand-père qui passait sur son phonographe les disques de Louis Armstrong, Billie Holiday, Bessie Smith ou encore Fats Waller.

Le duo Jelly Jazz s’inscrit dans cette tradition en rendant hommage à ses plus grands artistes : Louis Armstrong, Buddy Bolden ou encore Jelly Roll Morton, « inventeur du jazz » autoproclamé. Il évolue dans le décor riche et contrasté de la Nouvelle-Orléans, à la quête de ses musiciens légendaires aussi flamboyants que mythiques.

Des rives du Mississipi à Bourbon Street, accompagnés par le rythme « swing » ou créole de leurs instruments un brin vintage (sur scène, la guitare jazz date de 1946 et la trompette de 1933), on bourlingue avec plaisir aux côtés de ces deux talentueux improvisateurs.

Joseph Le Nair : trompette, chant
Léon Le Nair : guitare, chant

Un spectacle JM France, avec le soutien de la Sacem.

Concert des ateliers d’Ensemble Jazz Gérard Sumian

Concert des ateliers d’Ensemble Jazz Gérard Sumian - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Rouge Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Voilà plus de vingt-cinq ans que Gérard Sumian dirige ses ateliers d’ensembles jazz sur la cité Phocéenne au sein de l’association Soleil Levant et comme chaque année, le répertoire travaillé dans les ateliers lors de la saison est présenté en concert.

Cette année les groupes des ateliers jazz Gérard Sumian ont élaboré un répertoire puisé parmi des compositions de jazzmen tels, Bill Evans, Clifford Brown, Charlie Parker, Horace Silver, Jimmy Heath, Joe Henderson, Oscar Pettiford, Tonny Flanagan…puisé aussi parmi d’autres incontournables grands standards de jazz et bossa nova.

En quartet, quintet ou sextet, au total plus de quarante musiciennes et musiciens, certains encore peu habitués à se produire en public, d’autres bien plus aguerris et jazzmen confirmés ou en passe de le devenir, se succèdent sur scène pour partager leur passion du jazz et présenter leurs interprétations et improvisations de ces grands standards ainsi que les arrangements travaillés lors de cette saison.

Comme depuis plusieurs années, le Rouge Belle de Mai accueille à nouveau les classes d’ensembles jazz des ateliers dirigés par Gérard Sumian et il est fort à parier que cette fois encore, comme à chaque fois, une chaude ambiance, la grande variété des différents groupes, l’extraordinaire enthousiasme du public nombreux, seront au rendez-vous ! Réservation conseillée !

Jazz Club 222

Jazz Club 222 - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Conservatoire National de Région Pierre Barbizet - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Jazz existe en Live à travers les festivals et les clubs de jazz.

À Marseille, il existe aussi grâce au Conservatoire et à son illustre Directeur Pierre Barbizet qui a créé la première classe de Jazz de France, c’était en 1963.

En 2023, pour fêter les 60 ans de cette naissance, le Festival s’associe au Conservatoire pour inventer un club de Jazz éphémère. Il sera ouvert du 24 au 27 juillet de 22h à 2h, d’où son nom : le Jazz Club 222. C’est une autre facette de l’été qui est proposée aux amateurs. Dans la cour du Conservatoire, comme un écrin, les curieux assisteront à des moments comme il n’en existe que dans les clubs. Proximité avec les artistes, impros et Jam, tout en sirotant un drink et en savourant des produits locaux.

Sur scène chaque soir, un groupe résident composé des élèves de la Classe de Jazz accueille des artistes de la grande scène et des groupes spécialement programmés.

• Lundi 24 juillet : Michael Leonhart
Trompettiste, compositeur, arrangeur, chef de bande, Michael Leonhart est un artiste complet. Il a parcouru les plus grandes scènes mondiales aux côtés de Steely Dan ou Elvis Costello. Basé à New York au milieu de la fusion créative de la scène musicale locale, il fonde son Michael Leonhart Orchestra auquel se joignent quelques-unes des pointures du jazz et du hip-hop. C’est surtout pour cette vibrante expression de l’actualité au croisement du Jazz et des musiques urbaines que nous avons voulu retrouver l’artiste à Marseille. Il a choisi de rencontrer le public avant son grand concert de Longchamp, dans une forme plus intime au Jazzclub éphémère. Nous sommes très fiers de cette rencontre ouverte aux musiciens pour la Jam et aux amateurs pour le kiff !

• Mardi 25 juillet : Ishkero
Forts d’une signature sonore, la flûte, assez originale dans l’univers du jazz électrique, les cinq parisiens d’Ishkero forment un groupe à l’énergie communicative, taillé pour le live.
Dans la nouvelle génération d’artistes de la scène française adeptes d’un son épique, Ishkero est en passe de se tailler une place de choix. Lauréat du tremplin RezzoFocal du festival Jazz à Vienne en 2021 puis du dispositif Jazz Migration 2022/2023, le groupe publie cette année un premier long format intitulé « Shama », après deux EP.
Ces cinq musiciens parisiens n’ont pas encore la trentaine mais ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’un « nouveau groupe ». Depuis leur rencontre à l’aube de leurs 18 ans lors du stage de musique des Enfants du Jazz à Barcelonnette, ils cumulent près de dix ans d’histoire commune, multipliant les résidences et les scènes de la capitale et en régions. Leur son de groupe solide dont le jazz est l’élément sous-jacent essentiel privilégie de plus en plus une énergie rock. Sur cette nouvelle scène française de fusion instrumentale, Ishkero se démarque par une signature originale, la flûte. Adrien Dutertre à la flûte, Tao Ehrlich à la batterie, Victor Gasq à la guitare électrique, Arnaud Forestier au Fender Rhodes et Antoine Vidal à la basse électrique, tous co-leaders, forment Ishkero : leur énergie soutenue et communicative en fait avant tout un groupe à voir en live.
Adrien Duterte : flûte traversière et percussions / Victor Gasq : guitare électrique / Arnaud Forestier : Fender Rhodes / Antoine Vidal : basse électrique / Tao Ehrlich : batterie
Concert proposé dans le cadre de Jazz Migration, dispositif d’accompagnement de musicien·ne·s émergent·e·s ́de jazz et musiques improvisées porté par AJC, avec le soutien du Ministère de la Culture, la Fondation BNP Paribas, la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM, le CNM, la SPPF, et l’Institut Français.

• Mercredi 26 juillet : ElliAViR
Finaliste du ReZZo Jazz à Vienne, ElliAViR est une des nouvelles sensations jazz de l’année 2022. A la tête de ce quintet, Lou Rivaille, leadeuse incontestable à la voix cristalline et aux compositions remarquées. Ses acolytes sont tout aussi flamboyants : Rémi Flambard à la trompette, Christophe Waldner au piano, Cyril Billot à la contrebasse et Maxime Mary à la batterie.
La musique d’ElliAViR va nous conter les histoires de leurs voyages sonores, mêlant ainsi leurs influences des musiques du monde et du jazz. Tour à tour, elles nous transportent aux pays des musiques de l’est, des chants celtiques. Et la capitaine, Lou Rivaille, nous conte alors des histoires fabuleuses entre le réel et l’irréel.
Signé par Kyudo records, qui accueille déjà les belles carrières de Leon Phal, Gauthier Toux, Ishkero et Yessaï Karapetian, l’album du Quintet devrait sortir en septembre 2023. Enregistrés en janvier, grâce à l’accompagnement du ReZZo Jazz, dans le sublime studio QDS (Anthony Joseph, Imany, Woodkid, etc.), ils ont été vus, lus et entendus cette année sur FIP, Jazz Magazine et leurs nombreux partenaires comme le Paris Jazz Club, le Cosmojazz Festival, etc.
De toute évidence, ces bonnes étoiles auront toutes été de bons conseils et le soir du 26 juillet le Festival des 5 continents va accueillir une nouvelle sensation et un jour vous pourrez dire, nous y étions !
Lou Rivaille : voix / Rémi Flambard : trompette / Cyril Billot : double contrebasse / Maxime Mary : batterie / Christophe Waldner : piano

• Jeudi 27 juillet : Grand Bal de clôture, Raphaël Imbert et ses ami.es

Le Jazz Club 222 – Une coproduction Conservatoire Pierre Barbizet – un établissement de l’INSEAMM & Marseille Jazz des cinq continents.

Gilberto Gil & Family « Aquele Abraço Tour » + Samara Joy

Gilberto Gil & Family « Aquele Abraço Tour » + Samara Joy - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Palais Longchamp - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Rendez-vous aux Jardins du Palais Longchamp

• Gilberto Gil & Family
En plus de 50 ans de carrière, Gilberto Gil va révolutionner la musique brésilienne. Et « Révolution » est bien le mot qui colle le mieux à la peau de cet éternel militant qui a utilisé sa musique et ses mots pour défendre la liberté du peuple brésilien. Il est impossible de résumer en quelques lignes ce parcours hors du commun, mais son action engagée est un des fils rouges de sa carrière.
Avec Caetano Veloso, autre figure de la musique brésilienne, il va participer au mouvement artistique et politique Tropicàlia qui met au cœur de sa contestation : la musique, l’art et l’écriture. Inventé par l’artiste peintre Hélio Oiticica, ce mouvement de masse est au centre de la contestation contre le régime répressif militaire mis en place lors du coup d’état de 1964.
Leur lutte passera par Tropicàlia ou Panis et Circenses, un album ouvertement contestataire enregistré en 1968 avec Tom Zé, Os Mutantes et Gal Costa. Dès lors, ils vont être dans le viseur de la dictature, seront arrêtés en février 1969 et passeront trois mois en prison.
Exilé en Angleterre, Gilberto Gil va collaborer avec Yes et les Pink Floyd, entre autres. De retour de son exil, Gilberto, en éternel militant, va défendre, au travers de sa musique, les causes environnementales.
De 1967 à aujourd’hui, Gilberto Gil, qui sera aussi ministre de la Culture, a enregistré plus d’une cinquantaine d’albums aux succès comme Toda menina baiana, et Domingo No Parque.
Gilberto est un habitué des cinq continents et le soir du 25 juillet, entouré de ses enfants, tous musiciens, il va être question de bossa, de reggae et des chansons de cet éternel pacifiste.
Gilberto Gil : artiste, voix, guitare / Bem Gil : chant, guitare, basse / Nara Gil : voix / Flor Gil : voix / Mariá Pinkusfeld : voix / Jose Gil : voix, tambours/| João Gil : voix, guitare, basse / Francisco Gil : voix, guitare / Leonardo Reis : percussion / Danilo Andrade : claviers / Diogo Gomes : trompette / Thiagô Queiroz : saxophone

• Samara Joy
Les belles musiques nous réserveront toujours de belles histoires. Et celle de Samara Joy ne déroge pas à cette règle. Née en 1999, elle va grandir dans le quartier du Bronx entourée d’une famille à haute teneur en musique. Des grands-parents fondateurs des Savettes, un groupe référence dans le gospel, et un père, bassiste du populaire pasteur-chanteur, Andraé Crouch.
Tout en postant régulièrement des vidéos sur les réseaux sociaux, elle va s’attirer l’intérêt du public et celui des professionnels en décrochant, entre autres, le prix de la meilleure chanteuse au festival Essentially Ellington, un concours pour lycéens organisé par le Jazz at Lincoln Center. En 2021, Samara va enregistrer son premier album sur le label, Whirlwind Recordings, du bassiste américain, Michael Janisch. Ce premier album éponyme, produit par Matt Pierson aux collaborations rêvées, Brad Mehldau, Joshua Redman, Pat Metheny, Bob James, Kirk Whalum, Jane Monheit, sera la première pierre solide de l’édifice Joy.
Nouvelle tournure quand, un an plus tard, elle signera sur le mythique label Verve Records pour son deuxième album Linger Awhile. Avec Matt Pierson aux commandes, ils vont remporter deux Grammy en 2023 : « Best Vocal Jazz Album » et le « Best New Artist ».
Il est toujours rare d’assister à l’éclosion d’une artiste de talent et le 25 juillet, il est certain que les étoiles seront bien alignées et scintilleront de mille feux. A star is born !
Samara Joy : chant / Luther Allison : piano / Mikey Migliore : contrebasse / Evan Sherman : batterie

Michael Leonhart Orchestra feat JSWISS + Nubya Garcia + Emile Londonien

Michael Leonhart Orchestra feat JSWISS + Nubya Garcia + Emile Londonien - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Palais Longchamp - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Rendez-vous aux Jardins du Palais Longchamp

• Michael Leonhart Orchestra feat JSWISS
Michael Leonhart, trompettiste, multi-instrumentiste, orchestrateur (Lovers de Nels Cline), arrangeur (Camille Bertault) et producteur (Slow Motion Miracles de Sachal Vasandani) : ce natif de New York entre dans la catégorie des artistes hyperactifs de qualité, celle que l’on aime, où chaque nouveau projet nous pousse à la réflexion, à la curiosité et aux voyages sonores. En sideman sur scène ou en studio, il en est de même, et la liste est étoilée : Bruno Mars, Antibalas, Lenny Kravitz, Sean Lennon, Alicia Keys, Wynton Marsalis, Bobby McFerrin, Charles Bradley, Sharon Jones, David Byrne et Steely Dan, avec qui il collabore depuis 1996.
Sa discographie est tout aussi impressionnante avec plus de 9 albums qui sont tous à classer dans sa discothèque. Imaginez qu’à seulement 17 ans, il avait déjà remporté un Grammy du meilleur musicien en études !
En 2022, il va dévoiler un formidable hommage en mémoire de sa chienne, The Normyn Suites 2. À la tête de son requiem, son Michael Leonhart Orchestra, de plus d’une soixantaine de musiciens avec des guests d’exceptions comme le trompettiste Keyon Harrold, Freddie Hendrix, Catherine Russel, etc.
Côté composition et interprétation ce n’est pas mal non plus avec, entre autres, Josua Redman, Elvis Costello, Chris Potter et, pour finir, le rappeur JSWISS, avec qui il sortira la même année un album commun, Bona Fide.
Les cinq continents ont eu la bonne idée de les inviter pour un soir. Michael Leonhart sera sur scène entouré de ses musiciens du moment et JSWISS va nous livrer son meilleur flow. Une soirée à ne pas louper et où le jazz, la soul, le hip hop et le funk vont faire bon ménage.
Michael Leonhart : trompette / JSWISS : rap / Jason Marshall : saxophone baryton / E.J. Strickland : batterie / Joe Martin : basse acoustique / Elizabeth Pupo-Walker : percussion

• Nubya Garcia
La charismatique saxophoniste ténor envoûte avec son jazz métissé de dub-step et d’influences afro-caribéennes. Nubya Garcia ou la crème de la scène jazz londonienne.
Protagoniste indiscutable de la scène jazz britannique au même titre que Shabaka Hutchings, Zara McFarlane, Moses Boyd, Theon Cross, Ezra Collective et Kokoroko, la saxophoniste et compositrice Nubya Garcia jette des ponts vers le dub-step et les sonorités de la diaspora africaine, de la cumbia au calypso. Née il y a 31 ans d’une mère guyanaise et d’un père trinidadien, dans le quartier de Camden Town à Londres, elle grandit dans un environnement créatif et musical. Nubya débute à l’âge de dix ans l’apprentissage du saxophone. Elle est inscrite dans quelques-unes des meilleures écoles de musique du pays et reçoit alors qu’elle est lycéenne une bourse pour un programme d’été au Berklee College of Music de Boston, le Harvard du jazz. Membre du septet féminin Nerija et du collectif Maisha, elle multiplie également en solo les collaborations avec les talents de la scène britannique. Deux EP suivis d’un premier long format intitulé « Source » en 2020, véritable cartographie de son identité, la consacrent comme l’une des étoiles du jazz contemporain. Son charisme sur scène et son ténor chargé d’âme, avec lequel elle expérimente un jeu d’effets, sont la promesse de concerts intenses et planants.

• Emile Londonien
À mi-chemin entre Jazz, Broken Beat et House Music, Emile Londonien, un trio venu tout droit de … Strasbourg, est emblématique d’une génération française qui casse les codes. Parmi les groupes qui font souffler un vent de fraîcheur sur la scène jazz made in France, Emile Londonien est emblématique d’une génération qui casse les codes. Double clin d’œil au patronyme de notre fameux saxophoniste national d’une part, et aux influences de la scène britannique à la Yussef Kamaal d’une part, le nom d’Emile Londonien cache un trio de musiciens formé au Conservatoire de Strasbourg : Nils Boyny au clavier, Matthieu Drago à la batterie et Theo Tritsch à la guitare basse.
Enfants de la culture clubbing, ils tentent de l’accorder avec la tradition du trio jazz. Leurs concerts se veulent être une expérience immersive à mi-chemin entre Jazz, Broken Beat et House Music. 2023 est l’année de leur premier album intitulé « Legacy », enregistré avec des invités tels que le trompettiste Antoine Berjeaut, le saxophoniste Léon Phal dont ils sont proches et un certain … Emile Parisien. Avec le sens du feeling et de l’improvisation, Emile Londonien mixe l’organique et les textures sophistiquées issues de la sphère électronique, pour un résultat entre ferveur jazz et appel irrésistible du dancefloor.
La mission du trio est claire : apporter leur contribution à une scène jazz en perpétuelle mutation.
Nils Boyny : clavier / Matthieu Drago : batterie / Théo Tritsch : basse + guest : Léon Phal : saxophone

Selah Sue + Morcheeba

Selah Sue + Morcheeba - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Palais Longchamp - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Rendez-vous aux Jardins du Palais Longchamp pour la soirée de clôture du Festival

• Selah Sue
La carrière de Selah Sue prend un virage significatif en 2008. Elle a 19 ans et sort son premier Ep, Black Part Love, avec 6 titres très prometteurs. Dès lors, Selah prend la route et va sillonner les routes d’Europe marquant à chaque fois l’intérêt du public. Sa voix intrigante, sa fougue, ses textes profonds vont marquer les esprits. En 2010, Prince l’invite à faire sa première partie à Anvers et va booster sa fanbase. Son premier album, Selah Sue, sera rapidement certifié double disque de platine en 2011.
Son titre, Ragamuffin, hymne à sa passion pour les sound-systems, sera son étendard qui va conquérir un large public et lui ouvrir les portes de l’international. Elle va remporter cinq fois le prix de la meilleure artiste solo féminine aux Music Industry Awards. (MIAS’s) et le prestigieux Prix Constantin.
Son énergie et sa générosité communicative l’imposent comme une artiste de scène et la fusée Sue est lancée. 2015 sonne son retour avec Reason aux influences soul et électro du moment. Il n’y a qu’à écouter Reason ou Together pour comprendre que Selah est dans son temps. Après un long moment de silence, elle revient en 2022 avec un nouvel album Personna qui nous livre, sans filtre, les failles d’une artiste et ses combats contre la dépression. Rassurez-vous ! la diva soul est toujours aussi puissante et la scène reste son ring préféré !
Le 27 juillet, Selah Sue sera sur la scène du Palais Longchamp et va nous prescrire une ordonnance de bonne musique et des « Pills » de générosité.
Good music will come !
Selah Sue : voix / Sanne Putseys : chant et guitare / Joachim Saerens : claviers / Dries / Laheye : basse / Klaas De Somer : guitare / Dries Henderickx : guitare / Stephanie Rugurika : chœur / Judith Okon : chœur / Sarah Devos : chœur

• Morcheeba
Pionniers britanniques du trip-hop anglais, Morcheeba surfe avec succès depuis 1995. Même si l’histoire de ce trio est chaotique, avec son lot de départs et de retours, ce vaudeville à l’anglaise n’a jamais entaché leur production. La vie parfois ! Un premier album, Who Can You Trust, en 1996, va charmer le monde entier. Aux commandes, la charismatique chanteuse Skye Edwards et les frères Godfrey, Paul en DJ Producer et Ross en Shiva multi-instrumentiste.
Deux ans plus tard, l’album, Big Calm, va propulser leur carrière à l’internationale. Leur trip-hop, délaissé diront certains, fera bon ménage avec de nouveaux styles que le trio souhaite explorer. Le reggae et le jazz feront leur apparition. Le public est conquis !
Même évolution avec Fragments of Freedom en 2000. Plus pop que trip-hop et plus accessible, le premier single Rome Wasn’t Built in a Day signera leur premier tube. En 2003 sortira l’album Charango, mais en interne rien ne va plus, et Skye Edwards quittera le groupe pour se lancer en solo. Dès lors, les frères vont engager, par album, des Guest au chant. Mais une breaking news joyeuse annoncera en 2010 le retour de Skye pour le 7eme album Blood Like Lemonade.
Après le départ de Paul en 2014 et une longue absence, Morcheeba signe son retour en 2021 avec Blackest Blue qui sonne leur retour aux sources du trip-hop. Leurs fans sont aux anges : Morcheeba est de nouveau sur la route. Ils seront sur la scène du Palais Longchamp le 27 juillet et c’est une première, ne tardez pas !
Skye Edward : chant / Ross Godfrey : guitare / Steve Gordon : basse

Dhafer Youssef – « Street of Minarets »

Dhafer Youssef – « Street of Minarets » - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Centre de la Vieille Charité - (CVC) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Bâtisseur de ponts entre le jazz et l’influence du soufisme dont il porte l’héritage, le vocaliste et maître tunisien du oud Dhafer Youssef revient avec un répertoire d’une beauté extraordinaire.

Depuis vingt ans Dhafer Youssef est un bâtisseur de ponts entre les cultures, entre l’Orient et l’Occident. Compositeur, maître du oud et vocaliste envoûtant, il fait dialoguer l’influence du soufisme dont il porte l’héritage et le jazz – du jazz scandinave à ses débuts au jazz américain – mais aussi la musique indienne et les instruments électriques. Mûri en cinq années de travail, son nouvel album Street of Minarets, le neuvième de sa carrière, raconte des voyages aux quatre coins du monde à la recherche de sonorités inédites. Dhafer Youssef y chante différemment. Après l’épreuve d’une opération d’un polype de la gorge, il a retravaillé sa voix haut perchée avec des effets qui trouvent leurs échos dans son enfance. Comme un retour au son des mégaphones que le jeune Dhafer, issu d’une lignée de muezzins, utilisait pour l’appel à la prière du haut du minaret de son village de Téboulba, à 25 kilomètres de Monastir. Un gamin tunisien arrivé à Vienne avec un oud et un sac à dos il y a trente ans, sans aucune source de revenu, multipliant les petits boulots pour survivre mais habité par un rêve, une quête, une mission. Celle de partager sa musique, la clé de sa délivrance, la source de son épanouissement et le champ de son accomplissement. Mission accomplie.

Dhafer Youssef : oud, voix / Mario Rom : trompette / Daniel Garcia : piano / Swaeli Mbappé : basse / Shayan Fathie : batterie

Soirée en partenariat avec les Musées de Marseille.

Oxmo Puccino & Yaron Herman + Koki Nakano

Oxmo Puccino & Yaron Herman + Koki Nakano - Culture Concerts - Opéras - Soirées Jazz et blues Concert - Centre de la Vieille Charité - (CVC) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

1 soirée, deux concerts

• Koki Nakano
(avec danseur)
Né en 1988 à Fukuoka au Japon, Koki Nakano fait déjà figure de référence pour cette nouvelle génération d’artistes multigenres faisant tomber un à un les murs entre les musiques, qu’elles soient classique, jazz, pop ou contemporaine. Ce diplômé du lycée de la Toho Gakuen School of Music et de l’Université des Arts de Tokyo va se spécialiser dans la composition tout en développant sa passion pour la chorégraphie en travaillant avec différents danseuses et danseurs, Mariko Kakizaki, Amala Dianor et Damien Jalet.
Venu en France pour une série de concerts avec son groupe Gas Law, qu’il créa avec son frère Daiki Tsuneta et le violoniste français Robin Dupuy, il va définitivement s’y installer et rencontrer Laurent Bizot, directeur du sublime et étonnant label No Format.
De cette aventure sortiront trois albums : Lift (2016) en duo avec le violoncelliste Vincent Segal, Pre-Choreographed (2020) et enfin Oceanic Feeling (2022). En parallèle il va étendre son champ musical, en composant la musique pour Brise-Lames de Damien Jalet, une création contemporaine pour l’Opéra de Paris (2020) ou encore la musique d’un défilé d’Issey Miyake.
Koki Nakano sera sur la scène du Festival des cinq continents le 12 juillet pour nous donner les clés de son dernier album, Oceanic Feeling. Ses sentiments océaniques, qui explorent avec intensité les fragiles équilibres de notre existence, vont sans aucun doute nous marquer au fer rouge de la vie. Pas celui qui nous marque avec douleur non celui qui nous fait réfléchir avec poésie pour nous rendre sans aucun doute plus heureux.

• Oxmo Puccino & Yaron Herman
Oxmo Puccino est un voyageur qui traverse les territoires musicaux avec simplicité et élégance. Il a fréquenté celui du Jazz, très tôt avec les Jazzbastards, il est retourné vers les musiques urbaines et puis s’est retrouvé dans des aventures avec Ibrahim Maalouf et sur Doni Doni avec Erik Truffaz. Il connait aussi très bien l’ambiance des Festivals de Jazz. Yaron Herman est pianiste de Jazz. Son parcours se fait sur le fil de l’excellence. Lui aussi est nourri par la création, lui aussi traverse les frontières des styles et en plus il est passionné de pédagogie. C’est un concours de circonstance heureux qui les réunit pour un concert inédit, l’occasion d’une rencontre exceptionnelle entre le rappeur-poétiseur et l’un des meilleurs pianistes jazz de sa génération. Les deux artistes vont à nouveau « synchroniser » leurs arts dans cette cour si inspirante de la Vieille Charité. A l’écoute des lignes mélodiques proposées, le rappeur revisitera son répertoire pour proposer quelque chose d’absolument nouveau. De L’Enfant Seul au Droit de Chanter en passant par 365 Jours, l’homme à la voix de miel va nous emporter vers « une temporalité sacrée » proche de la transe, au rythme des suites improvisées par le Steinway de Yaron Herman.
C’est un véritable dialogue entre deux artistes en recherche permanente de liberté et de créativité.
Oxmo Puccino : voix / Yaron Herman : piano

Soirée en partenariat avec les Musées de Marseille.