Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies, une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits. Elle est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques », un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

► Mardi 13 février à 18h – Conférence inaugurale
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires.
Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
Entrée libre à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Le grand bain. Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000

Le grand bain  Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000 - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Mode Photographie Exposition - Musée Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de la programmation de l’Olympiade culturelle.

Très présente dans les collections du château Borély, la mode balnéaire se fait l’écho des Jeux olympiques et des compétitions de voile qui se dérouleront dans la rade de Marseille, à travers une sélection de maillots de bain pour hommes, femmes et enfants, tenues de plage et sportives, accessoires et photographies de l’après-guerre à nos jours.

Longtemps élitiste, la mer, en tant que loisir, se démocratise avec l’accroissement des voies de communication, la mise en place des congés payés de 1936 et le développement des sports nautiques. Elle attire aujourd’hui des millions de baigneurs venus sacrifier au rite de la plage, théâtre des dernières tendances « beachwear ».

Du justaucorps unisexe et fonctionnel des années 30-40 aux créations « couture », parfois décalées de stylistes contemporains, l’exposition Le grand bain permet de suivre l’évolution des mœurs et des goûts de la société à travers l’histoire du maillot – ou comment bien se (dé)vêtir au soleil !

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Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille

Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Archéologie Sciences Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un musée d’Histoire pour un patrimoine vivant :

Marseille se dote d’un musée d’Histoire en 1983. Véritable musée de site, il s’inscrit pleinement dans les aménagements du Centre Bourse dont le chantier permit aux archéologues de mettre au jour entre 1967 et 1983 les vestiges monumentaux de la cité grecque et romaine. Conservés in situ, ces vestiges forment une introduction idéale à la visite du musée.

En 2013, le Musée d’Histoire de Marseille rouvre ses portes dans un tout nouveau parcours muséographique, didactique et numérique, allant de la Préhistoire à nos jours. Cet ensemble patrimonial, musée et site, offre au public des clés de lecture pour comprendre la ville d’aujourd’hui et son évolution.

UN MUSÉE D’HISTOIRE, UN MUSÉE DE VILLE

Musée moderne et accessible à tous, il propose une offre culturelle innovante et pédagogique. Les dispositifs multimédia présents dans le musée, sur le site archéologique de la Bourse et à travers la ville – le long de l’ancienne voie grecque jusqu’au fort Saint-Jean – permettent aux visiteurs de partir à la rencontre de Marseille et de ses habitants d’hier et d’aujourd’hui. Les effets de la réalité augmentée, les reconstitutions en 3D, les ambiances sonores permettent d’embarquer dans une grande machine à voyager dans le temps.

2 600 ANS D’HISTOIRE EN 13 SÉQUENCES

Le parcours muséographique s’appuie sur deux idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et c’est une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Partant de ces deux évidences, le visiteur découvre l’histoire de la ville grâce à un fil d’Ariane maritime reliant treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains.

Exposition virtuelle – Big Bang Bourse

Un parcours historique et ludique géolocalisé au coeur de Marseille, accessible gratuitement avec votre smartphone

Embarquez avec l’archéonaute pour un voyage insolite au coeur de Marseille et découvrez l’histoire incroyable du quartier de la Bourse, de l’Antiquité à nos jours.

Le quartier dit « de derrière la Bourse », aujourd’hui disparu, était délimité par le Cours Belsunce à l’est, La Canebière au sud, la rue de la République à l’ouest et la rue Colbert au nord.
Son histoire est marquée par plusieurs événements, qui ont bouleversé sa physionomie, depuis le percement de la rue Impériale en 1862 (actuelle rue de la République) jusqu’à sa totale destruction à la fin des années 1930.

Plongez dans un récit original et parcourez plus de 30 contenus audiovisuels en déambulant dans les rues du quartier de la Bourse.

Interviews, fictions, archives, témoignages, récits…
Application web réalisée par Tabasco Vidéo en partenariat avec le musée d’Histoire. Accessible sur https://bigbangbourse.com

Infos pratiques :

Pour profiter de cette expérience in-situ dans les meilleures conditions, vérifiez que la batterie de votre téléphone est chargée, que vous avez des datas en 4G, et munissez-vous d’un casque audio.

Vous pouvez naviguer librement dans les contenus ou choisir de les découvrir dans le sens du récit. Le point de départ se situe alors sur la Canebière devant le Palais de la Bourse.

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► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation.
Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20.

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Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne

Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences Archéologie Exposition - Musée d'Archéologie Méditerranéenne - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Archéologie Méditerranéenne accueille deux collections majeures : le département d’égyptologie, premier de France après le Louvre et la nouveau département des civilisations du proche orient et du bassin méditerranéen.

La présentation dans un nouvel écrin, du département des civilisations antiques du bassin méditerranéen, valorise prés de 800 objets du Musée d’Archéologie Méditerranéenne et propose un nouveau discours et de nouvelles hypothèses.

Le visiteur est convié à un fascinant voyage de prés de six mille ans, une histoire qui part du Proche-Orient et qui traverse tout le pourtour méditerranéen.

Des inventions majeures pour l’homme ont vu le jour dans cette partie géographique du monde. Des progrès techniques et des savoir-faire encore utilisés par l’homme aujourd’hui ont été mis au point, toujours dans ce même périmètre. Comment faire le lien entre tous ces objets ? Comment dérouler leur histoire, pour mieux les comprendre et les admirer ? C’est un parcours à double lecture auquel le visiteur est convié.

Grâce à des espaces expliquant les diverses invention et techniques (l’écriture, le verre, les alliages cuivreux…) ponctuant la visite, il est possible d’envisager l’histoire artistique de l’objet, de le contextualiser, de le socialiser et de mieux comprendre les besoins et les contraintes des artisans et des techniciens qui l’ont réalisé. Les croyances et la ferveur, qui animaient ces femmes et hommes, se sont au fil des siècles, mêlées, séparées parfois, avec toujours l’espoir de progresser et d’avancer pour vivre mieux au sein d’un groupe, dans une société.

Des focus thématiques sur plusieurs savoir-faire antiques, les τέχναι (technaï), sont proposés au visiteur pour qu’il puisse apprécier de lui-même la maîtrise technique des artisans de l’époque et dans bien des cas, la prouesse dont relèvent certaines créations.

Vendredi 16 juin à 17h
Nouvelle présentation éphémère département Égyptologie (en lien avec les graffitis de Délos)
Présentation d’un papyrus inédit.
La navigation est au cœur de la civilisation de l’Égypte ancienne, Son importance se reflète dans le « livre de l’amdouat » : le lieu de passage quotidiennement de Rê pendant les heures de la nuit, quand il voyage d’ouest en est, et qu’il doit lutter contre Apophis afin de se lever chaque matin et ramener la lumière et l’ordre sur la terre.
Tout public, durée environ 1h

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

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Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Exposition - Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une importante collection d’objets d’arts extra-européens, à la fois témoins culturels et oeuvres à part entière. Né de collections remarquables, il contribue à une meilleure connaissance des cultures d’Afrique, d’Océanie et des Amériques.

Divers regards ont été successivement portés sur les collections extra-européennes. D’abord perçus comme objets de pure curiosité, elles participèrent dès le 18e siècle à une première appréhension de la diversité culturelle du monde. Le 20e siècle fut le cadre d’une double reconnaissance de ces objets, tant par les scientifiques qui les documentèrent, que par les artistes proclamant l’apport de ces arts dans leurs réflexions et expérimentations de nouvelles formes. Des collectionneurs éclairés se sont inscrits dans ces deux sillages. Ce début du 21e siècle s’ouvre sur la question de la provenance de ces oeuvres, celle de leur utilité dans le musée ou de leur restitution dans leur pays d’origine.

Le MAAOA est l’héritier de ces regards. Il l’est par la nature des collections qu’il présente (anciennes collections privées, dépôts, reliquats des musées coloniaux, collectes plus récentes), il l’est aussi de par sa mission : rendre intelligibles aujourd’hui ces objets, témoignages de l’histoire de la culture des hommes et des sociétés dont ils sont issus.

La spécificité et l’intérêt du MAAOA résident dans les trois salles qui composent sa collection permanente : chacune née d’une collection originale.

– La salle Afrique est constituée en partie d’une donation faite à la Ville par les héritiers de Pierre Guerre (1910-1978) grand collectionneur d’art africain, fasciné par ce continent depuis l’âge de 12 ans. Cette collection est composée d’une centaine de masques, statues… auxquels s’ajoutent des objets en dépôt de la CCIMP et autres acquisitions.
Parmi les pièces phares : un masque Marka (Mali), trois reliquaires bieri Fang exceptionnels (Gabon), ou encore un masque Nuna (Burkina Faso).

– La salle Océanie-Amériques : la Ville de Marseille fit l’acquisition en 1989 de la collection unique du neurologue marseillais Henri Gastaut (1915-1995) : une série de 80 crânes collectés dans le monde entier, des crânes humains sculptés, peints, surmodelés ou encore gravés, provenant essentiellement d’Océanie et des Amériques.

A cette collection exceptionnelle s’ajoutent également des oeuvres en dépôt de la CCIMP, des objets issus de collectes effectuées par le MAAOA au Vanuatu, ainsi que de magnifiques parures de plumes amérindiennes provenant du don de Marcel Heckenroth (1902-2008), médecin en Guyane, entre 1939 et 1942.

– La salle Mexique est consacrée à une collection d’art populaire mexicain tout à fait remarquable : composée de près de 3000 objets – masques, tableaux de laine, arbres de vie, sculptures – que le réalisateur François Reichenbach (1921-1993) a acquis au cours de ses nombreux voyages au Mexique et qu’il a légués en 1994 à la Ville de Marseille. En 2016, la collection de Bernard Meusnier, composée de remarquables tissu huipil, et de magnifiques sculptures alebrijes, ces fameux monstres de papier mâché, venait compléter l’ensemble.

« Se voir est une chose, se connaître en est une autre. » Proverbe africain

N’hésitez pas à contacter le musée avant votre venue pour préparer votre visite. Nous vous recommandons également de contacter le musée pour toute visite prévue autour des collections permanentes, les week-ends, afin d’éviter tout désagrément. Nous vous remercions de votre compréhension.

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Mémorial des déportations

Mémorial des déportations - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Situé au pied du Fort Saint-Jean, le Mémorial des camps de la mort a été inauguré en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire de la libération des camps. Reconfiguré en 2019 dans un concept élargi de Mémorial des déportations, il est installé dans un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale construit par l’armée allemande dans un ensemble du verrou défensif, devant prévenir un débarquement des Alliés en Provence.

Ce Mémorial rend désormais compte de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou récits de victimes parce que nés Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, et de cartes, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région.

Dans l’exposition de préfiguration proposée depuis le mois de décembre 2019, les événements tragiques de l’année 1943 menés par les Nazis avec la collaboration du régime de Vichy seront longuement évoqués : rafles, déportations et destruction des vieux quartiers de la rive nord du Vieux-Port.

Entrée gratuite dans la limite des capacités d’accueil
Site rattaché au musée d’Histoire de Marseille

Résistants, une génération oubliée
Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

Collection permanente du Musée des Docks romains

Collection permanente du Musée des Docks romains - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences Archéologie Exposition - Musée des Docks Romains - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Marseille et la Mer dans l’Antiquité

Sur le Vieux-Port, à deux pas de l’Hôtel-de-Ville, le musée des Docks romains est un site de la Voie Historique. Associé au musée d’Histoire de Marseille, il s’ancre sur les vestiges conservés in situ d’un entrepôt portuaire situé en bordure de la principale artère de la cité antique.

Cet entrepôt était long d’une quarantaine de mètres et en fonction du Ier au IIIe s ap. J.-C.
Découvert en 1947 par l’archéologue Fernand Benoit dans les décombres de la ville dynamitée, cet entrepôt (horreum) est structuré sur de grandes jarres (a), appelées dolia, qui sont enfouies dans le sol et qui peuvent contenir chacune environ 1 800 litres de denrée (du vin probablement).

Sur la cinquantaine de jarres découvertes, seules 33 ont pu être conservées et l’ensemble est protégé en tant que Monument Historique depuis 1951. Dans l’Antiquité, le quartier semble avoir été équipé de plusieurs entrepôts de ce type.
Autour de ces vestiges sont présentées les découvertes sous-marines effectuées dans la rade de Marseille depuis l’invention de l’archéologie sous-marine en 1952 (fouilles au pied du récif du Grand Congloué) par Fernand Benoit et l’équipe du Commandant Cousteau.

Amphores, ancres, vaisselle de luxe, lampes, lingots, monnaies et épaves illustrent ainsi l’histoire antique des échanges de la plus ancienne ville de France.

Le musée permet aussi d’admirer deux objets majeurs dans l’histoire de l’archéologie nationale puisqu’il s’agit de l’une des premières mosaïques et de la première épave antique à avoir été déposées* en France. C’était en 1831 et en 1864.

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Collections permanentes du Musée de la Moto

Collections permanentes du Musée de la Moto - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Exposition - Musée de la Moto - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée de la Moto expose dans un vieux moulin admirablement restauré une collection exceptionnelle retraçant l’histoire de la motocyclette depuis son origine en 1885 jusqu’à nos jours. De nombreux décors et scénographies mettent en lumière de plus de 250 somptueuses mécaniques.

La présentation dans l’ordre chronologique de la collection sur 5 niveaux permet d’offrir aux visiteurs toute la vision de l’évolution de la moto sur un siècle, au gré des découvertes techniques et du design.

L’histoire de la « motocyclette », de son origine en 1885 à nos jours, y est retracée, à travers une collection exceptionnelle un siècle de motocyclisme qui en fait l’un des plus beaux musées européens. La qualité et la rareté de ses pièces a permis au musée de la Moto de Marseille de faire partie de la collection motocycliste nationale de France.

COLLECTIONS

250 pièces uniques issues du patrimoine du musée, de dons, de prêts de collectionneurs privés ou de particuliers et d’échanges avec d’autres musées de France et d’Europe : la MGC prototype 1935/1938, 650 cc, 4 cylindres en ligne (moto à moteur d’avion avant-gardiste, unique au monde, sans doute la machine française la plus belle et la plus complexe de son époque) machines « moto GUZZI » en parfait état, montrant une évolution rapide de la marque italienne motos militaires qui ont participé à la 2e guerre mondiale… et un modèle unique, le Prototype Sunbeam/Porsche,1969, équipé d’un moteur Porsche modèle 356, 4 cylindres, 1300CC.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Musée Provençal – Exposition permanente

Musée Provençal – Exposition permanente - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Textile Historique Peinture Exposition - Musée Provençal - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Second musée d’ethnographie de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur par l’ampleur de ses collections après le Museon Arlaten, le musée vous accueille depuis 1928 dans son écrin historique, le château de Château-Gombert.

Mobilier, peintures, faïences, textiles, costumes anciens, art sacré et outils agraires y restituent la vie domestique, les arts et traditions populaires en Provence, de Louis XIV à nos jours. Sa bibliothèque est ouverte aux chercheurs et son théâtre de plein-air est l’écrin de nombreuses manifestations culturelles et solidaires.

UNE INSTITUTION PROTÉIFORME

Le Musée provençal de Château-Gombert est une institution patrimoniale, culturelle et touristique dédiée à la mémoire des modes de vie provençaux des XVIIIe et XIXe siècles. Elle est installée dans une demeure historique, le château de Château-Gombert, village de caractère au pied du massif classé de l’Etoile, dominant la rade de Marseille.

Dans une demeure de caractère située sur la place du village, plus de 5000 m² regroupent :

Un musée ethnographique consacré à la culture, aux arts et traditions populaires de Provence.

Une bibliothèque régionaliste, riche de plus de 20 000 ouvrages, revues, documents d’archives, estampes, fonds patrimoniaux et varia.

Une boutique d’artisanat d’Art et une librairie provençale

Des salles totalement équipées pouvant accueillir des séminaires d’entreprise, manifestations associatives, réunions familiales…

UN PROJET AMBITIEUX

Au pied du massif de l’Étoile et aux portes du technopôle, le Musée Provençal de Château-Gombert entretient une vie culturelle, musicale et associative intense. Elle s’illustre à travers :

– la présentation au grand public du cadre de vie et de la culture matérielle dans la Provence des XVIIIe et XIXe siècles

– l’accès aux archives et une bibliothèque régionaliste, l’accueil des chercheurs, la mise en ligne de documents et photos d’archive

– la participation active au développement culturel, touristique, économique et social de Marseille, en :​​​

– en renforçant la collaboration avec les associations d’insertion sociale, en partenariat avec le très riche tissu associatif local

– en faisant vivre un patrimoine populaire, ancré dans son territoire et en phase avec le monde : visites, ateliers, balades, spectacles, dégustations, festivités et cuisine provençale et méditerranéenne…

– en combinant le richesse du patrimoine historique au capital environnemental exceptionnel du massif de l’Etoile

– en créant un pont culturel avec le monde des entreprises, et en particulier des entreprises du Technopôle de Château-Gombert

UN CONSEIL SCIENTIFIQUE AU SERVICE DU MUSÉE ET DE SES COLLECTIONS

​Afin de garantir une conservation optimale des collections ainsi qu’une prise en compte des normes muséales les plus récentes, un conseil scientifique, composé d’universitaires, de chercheurs, de conservateurs de musées et bibliothèques se réunit régulièrement au Musée Provençal. Son expertise et son suivi particulièrement attentif des projets et des problématiques permettent au musée d’être administré et valorisé de manière collégiale et minutieuse.

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Enfants - Préau des Accoules - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Femmes, ne serait-il pas grand temps qu’il se fît aussi parmi nous une révolution ?
Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire de leur sexe et faire pitié à l’autre ? »
Olympe de Gouges (1791)

Après la Révolution française, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » mais semble oublier les femmes qui n’ont pas le droit de vote ni de monter à la tribune. Comme une réponse, en septembre 1791, Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne avec l’intention de faire reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette lutte est toujours d’actualité en Europe et, au-delà, dans le monde entier.

Comme un miroir de la société, l’art a longtemps refusé leur juste place aux femmes et aux créatrices. Jusqu’au XIXe siècle, celles-ci étaient écartées de l’apprentissage de l’art dans les ateliers de peinture et sculpture. Il ne leur était ainsi pas possible d’accéder aux classes de dessin où posaient des modèles nus, la morale de l’époque ne l’autorisant pas. Et si certaines femmes artistes sont parvenues à mener une carrière, bien souvent en lutte contre leur propre société, l’histoire de l’art les a souvent effacées. Célébrer leur empreinte dans l’histoire de la création, faire connaître leurs œuvres majeures, les reconnaître à l’égal des hommes est aujourd’hui un défi pour les musées dans le monde !

La nouvelle exposition du Préau des Accoules souhaite leur rendre hommage. Elle ambitionne, plus largement, d’interroger la question du droit des femmes, de la lutte pour les égalités de genre et la défense de la liberté d’accès à la création pour toutes et tous.

Le pouvoir des femmes dans les sociétés

Un premier volet du parcours qui sera proposé au jeune public abordera ainsi la question des droits dans une dimension sociologique, ethnologique et culturelle l’évolution des droits des femmes dans la société, à l’aide d’une frise chronologique. A l’opposé des traditions occidentales, seront ainsi valorisées les sociétés matrilinéaires existantes représentées par les collections Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens. Cette ouverture à la diversité des points de vue et des imaginaires sociaux sera un préambule à la découverte de certaines artistes majeures dans les collections des Musées de Marseille.

Le pouvoir des femmes dans la création artistique

La deuxième salle d’exposition mettra à l’honneur le travail des femmes dans la création artistique des XXe et XXIe siècles au travers de nombreuses techniques : sculptures, tableaux, photographies, céramiques, installations et vidéo. Des créations originales d’artistes du monde entier seront présentées : Laure Garcin, Louise Nevelson, Germaine Richier, Maria Helena Vieiria da Silva, Geneviève Asse, Niki de Saint Phalle, Fatima Haddad dit Baya, Atsuko Tanaka, Judith Bartolani, Ghada Amer et Marie Bovo.

Les œuvres présentées dans cette nouvelle exposition, proviennent des riches collections des Musées de Marseille et du Fonds Communal d’Art Contemporain. A travers elles se dessinent l’histoire d’une personnalité artistique singulière et celle de son époque, pour évoquer la question du féminisme, les coopérations entre créatrices, la place accordée au corps et à sa représentation. Des dispositifs ludiques seront proposés au jeune public pour mieux découvrir le sujet et s’approprier le patrimoine des Musées de Marseille.
Tarifs : entrée gratuite

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.