Nuit européenne des musées au Mucem

Nuit européenne des musées au Mucem - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Divers arts Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Mucem accueille la Nuit européenne des musées. L’occasion de découvrir les expositions en accès libre, et de déambuler dans les espaces du musée jusqu’à minuit !

La 19e édition de la « Nuit européenne des musées » aura lieu le samedi 13 mai 2023. De la tombée de la nuit, jusqu’aux environs de minuit, les musées ouvrent gratuitement leurs portes et proposent des animations.

Les musées de France seront invités, dans les prochains jours, à inscrire leur programme sur l’agenda national « Nuit des musées ».

La Nuit européenne des musées est organisée par le ministère de la Culture.
Elle est placée sous le patronage du Conseil de l’Europe, de la Commission nationale française pour l’UNESCO et de l’ICOM (Conseil international des musées).

Initiée par le ministère de la Culture, la manifestation la « Nuit des musées », qui a succédé, depuis 2005, au « Printemps des musées », se déroule chaque année, un samedi du mois de mai, en même temps que la « Journée internationale des musées » de l’ICOM.

Le temps d’une nuit, entre le coucher du soleil et 1h du matin, le public est invité à découvrir gratuitement, de manière insolite, festive et ludique, les richesses des musées de France, ainsi que ceux d’une trentaine de pays d’Europe.

Chaque établissement participant conçoit un événement associant le talent d’artistes, de professionnels ou de bénévoles venus d’horizons divers. Chacun met en valeur, de façon originale, ses collections (Beaux-arts, art moderne, ethnographie, archéologie, traditions populaires…) en proposant des animations, en direction de tous les publics.

Au programme : expositions temporaires, visites thématiques guidées, parcours musicaux, rencontres, lectures de textes, concerts, démonstration de savoir-faire, reconstitutions historiques, mise en lumière, projections cinématographiques…

Afin que chacun, seul, en famille, entre amis, puisse composer son parcours et découvrir la magie nocturne des musées, lors d’une nuit pleine de surprises.

Mémorial des déportations

Mémorial des déportations - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Situé au pied du Fort Saint-Jean, le Mémorial des camps de la mort a été inauguré en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire de la libération des camps. Reconfiguré en 2019 dans un concept élargi de Mémorial des déportations, il est installé dans un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale construit par l’armée allemande dans un ensemble du verrou défensif, devant prévenir un débarquement des Alliés en Provence.

Ce Mémorial rend désormais compte de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou récits de victimes parce que nés Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, et de cartes, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région.

Dans l’exposition de préfiguration proposée depuis le mois de décembre 2019, les événements tragiques de l’année 1943 menés par les Nazis avec la collaboration du régime de Vichy seront longuement évoqués : rafles, déportations et destruction des vieux quartiers de la rive nord du Vieux-Port.

Entrée gratuite dans la limite des capacités d’accueil
Site rattaché au musée d’Histoire de Marseille

Résistants, une génération oubliée
Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille

Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences Archéologie Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un musée d’Histoire pour un patrimoine vivant :

Marseille se dote d’un musée d’Histoire en 1983. Véritable musée de site, il s’inscrit pleinement dans les aménagements du Centre Bourse dont le chantier permit aux archéologues de mettre au jour entre 1967 et 1983 les vestiges monumentaux de la cité grecque et romaine. Conservés in situ, ces vestiges forment une introduction idéale à la visite du musée.

En 2013, le Musée d’Histoire de Marseille rouvre ses portes dans un tout nouveau parcours muséographique, didactique et numérique, allant de la Préhistoire à nos jours. Cet ensemble patrimonial, musée et site, offre au public des clés de lecture pour comprendre la ville d’aujourd’hui et son évolution.

UN MUSÉE D’HISTOIRE, UN MUSÉE DE VILLE

Musée moderne et accessible à tous, il propose une offre culturelle innovante et pédagogique. Les dispositifs multimédia présents dans le musée, sur le site archéologique de la Bourse et à travers la ville – le long de l’ancienne voie grecque jusqu’au fort Saint-Jean – permettent aux visiteurs de partir à la rencontre de Marseille et de ses habitants d’hier et d’aujourd’hui. Les effets de la réalité augmentée, les reconstitutions en 3D, les ambiances sonores permettent d’embarquer dans une grande machine à voyager dans le temps.

2 600 ANS D’HISTOIRE EN 13 SÉQUENCES

Le parcours muséographique s’appuie sur deux idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et c’est une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Partant de ces deux évidences, le visiteur découvre l’histoire de la ville grâce à un fil d’Ariane maritime reliant treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains.

Exposition virtuelle – Big Bang Bourse

Un parcours historique et ludique géolocalisé au coeur de Marseille, accessible gratuitement avec votre smartphone

Embarquez avec l’archéonaute pour un voyage insolite au coeur de Marseille et découvrez l’histoire incroyable du quartier de la Bourse, de l’Antiquité à nos jours.

Le quartier dit « de derrière la Bourse », aujourd’hui disparu, était délimité par le Cours Belsunce à l’est, La Canebière au sud, la rue de la République à l’ouest et la rue Colbert au nord.
Son histoire est marquée par plusieurs événements, qui ont bouleversé sa physionomie, depuis le percement de la rue Impériale en 1862 (actuelle rue de la République) jusqu’à sa totale destruction à la fin des années 1930.

Plongez dans un récit original et parcourez plus de 30 contenus audiovisuels en déambulant dans les rues du quartier de la Bourse.

Interviews, fictions, archives, témoignages, récits…
Application web réalisée par Tabasco Vidéo en partenariat avec le musée d’Histoire. Accessible sur https://bigbangbourse.com

Infos pratiques :

Pour profiter de cette expérience in-situ dans les meilleures conditions, vérifiez que la batterie de votre téléphone est chargée, que vous avez des datas en 4G, et munissez-vous d’un casque audio.

Vous pouvez naviguer librement dans les contenus ou choisir de les découvrir dans le sens du récit. Le point de départ se situe alors sur la Canebière devant le Palais de la Bourse.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation.
Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Parcours permanents à la Buzine – La Cité du cinéma

Parcours permanents à la Buzine – La Cité du cinéma - Culture Expositions - Rétrospectives Cinéma Historique Exposition - La Buzine - Maison des Cinématographies de la Méditerranée - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’espace exposition permanente présente une palette plus large et plus variée d’animations.

# LE PARCOURS SCÉNOGRAPHIQUE
Maison des cinématographies de la Méditerranée, le Château de la Buzine présente « La Cité du cinéma ». Ce parcours scénographique invite à un voyage en neuf étapes dans le temps depuis l’origine du VIIe art jusqu’au triomphe du numérique. La porte des étoiles… du cinéma s’ouvre et l’on avance au fil des évolutions techniques, des différents genres de film, des auteurs et des acteurs, dans des ambiances sonores et visuelles différentes pour atteindre le Hall of fame, boulevard mythique des stars.

• L’hologramme
Quoi de plus magique que le cinéma qui donne à voir et fait même parler, grâce à l’hologramme, une image virtuelle en relief pour embarquer le visiteur dans le voyage ? Rien n’existe et tout semble réel.

• La genèse du cinéma
1895, les frères Lumière présentent le cinématographe. Effrayés, les premiers spectateurs croiront que le train entrant en gare de La Ciotat va leur rouler dessus. Tout de suite, la magie de l’image animée était visible à l’écran. La suite ne fut qu’une suite sans fin d’améliorations.

• Trucages
Les pionniers du cinéma avaient déjà tout inventé pour abuser les sens du spectateur en lui faisant croire à des situations périlleuses qui ne l’étaient pas du tout sur le plateau de tournage. Art du trucage, le cinéma juxtapose les images différentes, filme à l’horizontale des actions qui paraîtront se dérouler à la verticale. Il nous trompe, on le sait mais on en redemande !

• Suspense
D’abord stupéfiant, puisqu’il faisait bouger des images depuis toujours inanimées, le cinéma a tout de suite compris quel pouvoir il exerçait sur les salles obscures en faisant rire, pleurer, frémir ou tenir en haleine le public. Tout peut donc arriver, et même qu’un monstre surgisse du miroir !

• Science-Fiction
Méliès, déjà, avait filmé le voyage dans la Lune. Ses successeurs ont développé, perfectionné et magnifié la technologie pour soulager le spectateur de la pesanteur et l’emmener très loin dans les étoiles ou dans le temps, ou l’exposer à des invasions d’extra-terrestres.

• Western
C’était l’histoire de l’Amérique, c’est devenu celle du monde avec ses grands espaces, ses épopées et sa mythologie. Le western contient et raconte toutes les aventures humaines possibles.

• L’animation
Le dessin animé accompagne et entretient l’enfance. Art à part entière, il réussit grâce au talent des créateurs à toucher tous les publics à des niveaux d’émotion et de compréhension différents et complémentaires.

• L’amour au cinéma
Amour au cinéma, amour du cinéma : les deux se mêlent dans la scène culte de « Cinéma Paradiso » pour des baisers sans fin. On peut verser une larme dans le noir, c’est permis et ça fait du bien…

• Hollywood boulevard
Pour service rendu au rêve, à l’émotion, au rire et au plaisir des spectateurs, le cinéma célèbre et récompense avec des trophées très convoités, ses créateurs et ses acteurs, jusqu’à les faire entrer dans la légende en écrivant leurs noms sur le trottoir.

• Full immersion 360°
Un voyage immersif extraordinaire…
Plongez à 20 000 lieux sous les mers, promenez-vous en forêts parmi les avatars dans le Jurassic park, envolez-vous dans la galaxie et le cosmos à travers la guerre des étoiles, explorez les capitales du monde : Paris, Tokyo, Shanghai, New York, Dubaï, version futuriste…
Une expérience hors du commun…

# DE L’AUTRE CÔTÉ DU TEMPS… LA BUZINE DE 1901 À 1920
Au 1er étage, retour dans l’histoire du début du siècle dernier, avec une exposition de photographies sur le Château de La Buzine tel qu’il était à l’époque ou les Pagnol traversaient le parc…
Un travail de mémoire réalisé avec la famille Bedel-Pallez.

# AUTOUR DE MARCEL PAGNOL
Au 2e étage, la partie consacrée à la vie et à l’oeuvre de Marcel Pagnol changera d’aspect et d’usage. Une reconstitution d’une salle de classe d’époque, avec pupitres en bois, estrade, tableau noir et cartes murales accueillera scolaires et groupes pour se mesurer aux textes de Pagnol.

1943 – 2023 Rafles, évacuations et destructions – Marseille se souvient

1943 – 2023 Rafles, évacuations et destructions – Marseille se souvient - Culture Expositions - Rétrospectives Conférences - Débats Projections Historique Conférence / Débat / Rencontre Exposition Séance / Projection cinéma - Mairie de Marseille et différents lieux dans l'espace public - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Entre le 22 et le 24 janvier 1943, Marseille a connu les rafles les plus importantes après celle du Vél’d’Hiv à Paris, et la destruction d’un ensemble urbain la plus importante en France.

80 ans après ce drame, au moment où les derniers témoins disparaissent, la Ville de Marseille s’attache à transmettre l’histoire et rendre hommage à la mémoire des hommes, femmes, enfants, arrêtés, évacués de force puis pour certains déportés parce que nés juifs, résistants ou simplement parce qu’ils étaient marseillais.

Pour honorer un devoir de mémoire nécessaire, la Ville de Marseille a organisé une journée de commémorations dimanche 29 janvier 2023.
Un cycle mémoriel constitué de cérémonies, expositions, conférences, balades urbaines, projections, travaux de mémoire avec les scolaires… viendra ponctuer l’année 2023, et participera au devoir de mémoire nécessaire de ces événements.

EXPOSITIONS DANS L’ESPACE PUBLIC

Installées sur l’espace public – du quai du Port au Quai de la Fraternité, en passant par les grilles de l’Hôtel Intercontinental, les grilles de la place Bargemon, du Palais de la Bourse et la façade de l’Opéra – les expositions retracent l’histoire des rafles marseillaises de 1943, de l’évacuation forcée et de la destruction des Vieux-Quartiers, des transferts et déportations des marseillais. Toutes ces expositions seront visibles pendant un mois. Elles ont été conçues par un comité d’historiens, caution scientifique du projet.

– Sur les grilles de la place Bargemon – Quai du Port – 2e
L’exposition « Anamnèse(s)” est consacrée à l’évacuation forcée des Vieux-Quartiers.
À travers les récits des victimes, dont les existences ont été bouleversées, ou de leurs descendants, qui ont vécu avec les silences et les traumatismes de leurs aïeux, la mémoire ressurgit.
Du dimanche 29 janvier au mardi 28 février 2023.

– De l’Hôtel de Ville à l’Ombrière – Quai du Port – 2e
Exposition commémorative : 19 modules présentés dans l’espace public retraçant l’histoire des Rafles du Vieux-Port et de l’Opéra, de l’évacuation et la destruction des Vieux-Quartiers de Marseille pour donner à voir et à comprendre ces événements au grand public.
Du dimanche 29 janvier au mardi 28 février 2023.

– Sur les grilles de l’Intercontinental – 1, place Daviel – 2e
Cinq panneaux d’exposition seront disposés sur les grilles de l’Hôtel Intercontinental afin de rendre hommage aux Vieux-Quartier et à ses habitants.
Du dimanche 29 janvier au mardi 28 février 2023.

– Sur les grilles du Palais de la Bourse – 9, la Canebière – 1er
Une exposition d’une vingtaine de panneaux, présentant des photos rares et marquantes, en partenariat avec la CCIMP (Chambre de Commerce et d’Industrie) sera présentée sur les grilles du palais de la Bourse.
Du dimanche 29 janvier au mardi 28 février 2023.

– Sur les vitres de l’Opéra – 2 rue Molière – 1er
Cinq portraits de personnes déportées seront exposés sur les vitres de l’Opéra pour leur rendre hommage : Fortunée Abignoli née Dayan, Maurice Emram, Fortunée Krihiff, Isidore Matalon, et Germaine Seban.
Du dimanche 29 janvier au mardi 28 février 2023.

LES AUTRES EXPOSITIONS

– Les Juifs de France dans la Shoah
Adaptation de l’exposition « Le Temps des rafles », réalisée sous la direction de Serge Klarsfeld en 1992. Coproduite par le Mémorial de la Shoah et l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Du lundi 30 janvier au mardi 28 février 2023. Entrée libre
Maison Diamantée – 2 rue de la Prison – 1er

– Quand la sardine à virgules se souvient
Exposition photos, sélection bibliographique et vidéo, rappelant les événements tragiques de janvier 1943 à Marseille.
Du mardi 31 janvier au mardi 28 février 2023
À l’Alcazar-BMVR – 58, cours Belsunce – 1er

– Exposition Beate et Serge Klarsfeld : les combats de la mémoire
En juillet 1967, Beate Klarsfeld publiait – dans le journal « Combat » – une tribune dénonçant l’élection de Kiesinger au poste de Chancelier de la RFA (République Fédérale d’Allemagne). L’année suivante, en novembre 1968, elle le gifle publiquement et, par ce geste symbolique, alerte ainsi le monde entier de l’impunité dont bénéficient en Allemagne d’anciens nazis.
L’exposition restitue une décennie de combats portés par le couple formé par Beate et Serge Klarsfeld, depuis l’acte fondateur de la gifle ou de la tribune jusqu’au verdict du procès de Cologne, le 11 février 1980, où la condamnation des principaux responsables nazis de la Solution finale en France est obtenue de haute lutte par le couple. Inauguration de l’exposition courant mai en présence des époux Klarsfeld.
De mai à juin 2023
Dates et lieu communiqués prochainement – Renseignements au 04 91 55 38 27

– Une programmation tout au long de l’année
Un cycle mémoriel constitué de cérémonies, conférences, balades urbaines, projections, travaux de mémoire avec les scolaires… se déroulera tout au long de l’année 2023.

CONFERENCES

– « Juger contre le temps – Les rafles de Marseille et la destruction du Vieux-Port en 1946 »
En présence notamment d’Aurélie Belliot, vice-procureur de la République de Paris, parquet national anti-terroriste, cheffe du pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre, et de Cyrill Klement, procureur de Neuruppin en Allemagne, ayant renvoyé et requis contre un ancien nazi garde de camp de Sachsenhausen.
La justice française n’enquête sur les crimes contre l’humanité commis à Marseille en 1943 que depuis 2019, à la suite d’une plainte déposée par des survivants et des descendants de victimes de la Rafle du Vieux-Port du 24 janvier 1943. La justice allemande a condamné le 28 juin 2022
un ancien nazi, garde de camp de concentration de Sachsenhausen pendant la Seconde Guerre mondiale. 80 ans après, comment la justice aborde les enquêtes sur des faits que le temps a estompé ? Comment des décisions de justice peuvent pallier les défauts des mémoires dans l’esprit des victimes et des populations ? Comment la justice peut distinguer des faits imprescriptibles dans un contexte contemporain et puiser des enseignements pour l’avenir ?

Vendredi 10 février 2023 à 14h30
Musée d’Histoire de Marseille – 2, rue Henri-Barbusse – 1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

– « 1943, la destruction des anciens quartiers de la rive nord du Vieux-Port et l’action du service des monuments historiques »
Par Frédéric Aubanton, architecte des Bâtiments de France.
Cette conférence plongera dans le contexte patrimonial et urbain, local et national, qui a précédé le dynamitage et fera le bilan de l’action au service des monuments historiques avant, pendant, et après ce crime de guerre.
Elle s’appuiera notamment sur les archives de la Médiathèque du Patrimoine et sera l’occasion de retracer le long processus de reconnaissance du patrimoine urbain marseillais du XIXe siècle à nos jours.

Mardi 28 février 2023 à 18h
Auditorium du Musée d’Histoire de Marseille
Durée : 1h30 – Entrée libre, dans la limite des places disponibles

– « Les rafles de la zone sud : pour une mise en perspective »
Par Tal Bruttmann, historien spécialiste de la Shoah, Alexandre Doulut, docteur en histoire, historien-chercheur, et Robert Mencherini, historien, président du Musée de la Résistance en Ligne PACA, professeur des universités en Histoire contemporaine.
En partenariat avec le Mémorial de la Shoah.
Au-delà des commémorations des rafles de l’été 1942 et des rafles de Marseille en janvier 1943, cette rencontre-débat vise à approfondir la connaissance de la persécution et de la déportation des Juifs de France, présents en zone sud, et qui se poursuivront jusqu’à la libération du territoire à l’été 1944.

Mardi 4 avril 2023 à 18h
Musée d’Histoire de Marseille- 2, rue Henri-Barbusse – 1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

PROJECTIONS

– Avant-première du documentaire ‘La Rafle du Vieux-Port » d’Emmanuel Amara
En présence du réalisateur et d’intervenants du film, Robert Mencherini, professeur émérite d’histoire contemporaine, Aix-Marseille Université, Antoine Mignemi, témoin des événements et membre du collectif Saint-Jean.
La rafle de Marseille s’est déroulée dans les quartiers du Vieux-Port les 22, 23 et 24 janvier 1943. Aujourd’hui, plus de 75 ans après les faits, le parquet de Paris ouvre une enquête pour « crime contre l’humanité » sur la rafle du Vieux-Port de 1943. Parmi les 20 000 évacués du quartier Saint-Jean, quatre victimes encore vivantes et plusieurs descendants de victimes ont déposé la plainte qui a initié cette procédure.
Ce film recueille leurs témoignages. Il est produit par France Télévisions.

Mardi 7 février 2023 à 18h
Musée d’Histoire de Marseille – 2, rue Henri-Barbusse – 1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

– Documentaire « Un saut pour la vie. Marseille… Rafles du 22 janvier 1943 » de Jacob Haggaï
Projection animée par Maurice Lugassy, coordinateur régional de l’antenne sud du Mémorial de la Shoah, en présence du réalisateur. En partenariat avec le Mémorial de la Shoah.
Originaire de Smyrne, Elie Arditti (1923-2012) vit entre Marseille et Paris avant la Seconde guerre mondiale. Raflé comme juif le 22 janvier 1943 à Marseille, il parvient à s’évader lors du transfert vers le camp de Compiègne. Réfugié à Montauban, il s’y installe définitivement après-guerre.

Mercredi 22 mars 2023 à18h – REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE
Musée d’Histoire de Marseille – 2, rue Henri-Barbusse – 1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

– Documentaire « Herbert Traube, le destin d’un indésirable » de Clara Laurent
En présence de Clara Laurent, réalisatrice du film et d’Herbert Traube.
Témoin de l’Anschluss en mars 1938 et de la « Nuit de cristal », interné dans les camps français de 1940 à 1942, Herbert Traube s’évada à plusieurs reprises (il saute notamment d’un train en marche vers les camps de la mort).
Engagé dans la Légion étrangère à l’âge de 18 ans, sous une fausse identité (qui lui sauve la vie), il devient soldat de la Libération, combattant en Algérie puis en Indochine… Une histoire qu’Herbert Traube gardera longtemps en lui, avant que ses fils et petits-enfants le poussent à entreprendre son devoir de mémoire. Aujourd’hui âgé de 98 ans, charismatique, doté d’une mémoire intacte, Herbert Traube est l’un des derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale, survivant des persécutions nazies. Il témoigne inlassablement, partout où il est invité à le faire.

Mercredi 5 avril de 13h à 18h
Alcazar-BMVR – 58, cours Belsunce -1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
Renseignements au 04 91 55 38 27

– Documentaire « Et le Vieux-Port fut condamné » de Jean Dasque
En présence de Katharina Bellan, docteure et chercheuse en études cinématographiques et histoire à l’université d’Aix-Marseille, et auteur de la thèse « Marseille filmée: images, histoire, mémoire 1921-2011 » et de Robert Mencherini, professeur émérite d’histoire contemporaine, Aix-Marseille Université.
Le film (52 mn) de Jean Dasque, produit par INA Méditerranée, mêle habilement reconstitution historique, témoignages, images d’archives et extraits de film pour faire revivre un épisode dramatique de l’histoire marseillaise : la rafle du quartier du Panier, la déportation d’une partie des habitants vers le camp de Fréjus, l’évacuation des maisons et leur destruction en quelques jours de Janvier 1943. Le film est sous-tendu par la controverse opposant la thèse d’une opération allemande strictement militaire aux soupçons soulevés par la création d’une régie immobilière se voyant attribuer les travaux de reconstruction du Vieux-Port après les assainissements préconisés au plan d’urbanisme de la ville commandé en 1941.

Mardi 9 mai 2023 à18 heures
Musée d’Histoire de Marseille – 2, rue Henri-Barbusse – 1er
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

BALADES URBAINES

– Balades commentées « Marseille 1943, une histoire oubliée »
Le visiteur cheminera (durée 2h environ) jusqu’au Mémorial des Déportations en passant par les quartiers dynamités par les Allemands en 1943 et reconstruits sous l’impulsion d’architectes dont Fernand Pouillon et Gaston Castel.
Cette balade se clôturera par la visite du Mémorial des Déportations.

Les mercredis 15 février, 22 mars, 5 avril, 17 mai, 14 juin à 14h.
Balade gratuite avec inscription préalable au 04 91 55 36 00
ou par mail sur : musee-histoire@marseille.fr
Départ depuis l’accueil billetterie du Musée d’Histoire de Marseille.

La Chapelle Sixtine de Michel-Ange

La Chapelle Sixtine de Michel-Ange - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Peinture Exposition - Palais de la Bourse - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La Chapelle Sixtine de Michel-Ange : L’Exposition offre aux visiteurs l’opportunité unique d’admirer les 34 fresques du chef-d’œuvre de Michel-Ange de plus près, sous un nouvel angle. Après son succès aux États-Unis, en Australie et en Angleterre, cette expérience hors du commun débarque en Europe. Suite au triomphe à Lyon, l’exposition arrive à Marseille pour une durée limitée !

L’expérience
L’exposition, un regard novateur, à taille réelle et de tout près sur les chefs-d’œuvre du peintre !

Ce qui t’attend
– 34 fresques monumentales le long des murs et du plafond pour un rendu inédit de la Chapelle Sixtine.
– Admire des reproductions en taille réelle des chefs-d’œuvre peints par l’artiste.
– Découvre ce qui a inspiré Michel-Ange à peindre ces grandes œuvres et apprends-en plus sur les techniques qu’il a utilisées avec ton propre audioguide.
– Une expérience unique que l’on doit aux organisateurs de grandes expositions consacrées à Star Trek, Toutankhamon, Titanic, Frida Kahlo, Michael Jackson et bien plus.

Billetterie sur place à l’entrée.
Accessibilité : l’exposition dispose d’un accès PMR

La Chapelle Sixtine de Michel-Ange : L’Exposition te permettra d’observer de plus près l’une des plus grandes réalisations artistiques de l’Histoire en taille réelle. Les peintures ont été reproduites avec une précision et un soin particulier à l’aide de photographies haute définition, et selon une technique d’impression qui imite l’aspect et le relief des peintures originales.

Tu auras l’occasion exceptionnelle de découvrir ce chef-d’œuvre d’une manière unique en observant de près chaque détail peint par l’artiste à travers 34 fresques monumentales.

L’audioguide sera disponible seulement depuis ton smartphone via l’application de l’exposition à télécharger, n’oublie pas d’apporter tes propres écouteurs.

Une autre histoire du monde

Une autre histoire du monde - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Cette exposition entend présenter de manière accessible et réflexive une histoire décentrée du monde du XIIIe au XXIe siècle. Sans prétendre représenter le monde dans sa totalité, elle propose aux visiteurs d’abandonner la perspective occidentale encore dominante aujourd’hui, afin de privilégier d’autres points de vue en Asie, en Afrique, en Amérique et en Océanie, où sculptures, peintures, textiles, cartes, objets archéologiques, manuscrits et arts décoratifs donnent à voir autrement les mondialisations successives. Ces oeuvres permettent d’appréhender le rapport au temps et à l’espace des sociétés en dehors de l’Europe tout en mettant en lumière leur manière d’écrire l’histoire. Peau de bison lakota, bambou gravé kanak, sarong historié javanais, récit de griot sénégalais témoignent de l’infinie richesse des historiographies vernaculaires.

Les voyages et les explorations des marchands, pèlerins et savants arabes, asiatiques ou africains qui «découvrent» des contrées lointaines et produisent de nouveaux savoirs vont veni bouleverser ces conceptions du monde dites traditionnelles. Les cauris africains comme les cartes de navigation chinoises nous rappellent avec force que la mondialisation fut multipolaire, en Asie centrale, dans l’Océan indien et bien au-delà. Dans le prolongement du décloisonnement progressif du globe, les Européens eux-mêmes deviennent les sujets de nombreuses et parfois déroutantes représentations, et le monde un objet de multiples curiosités et d’ambitions encyclopédistes hors d’Occident. Face au récit européocentré produit par les empires coloniaux à partir du XVIIe siècle, les souverains, les élites et les artistes des autres continents ont cherché à se réapproprier leur histoire, parfois en s’inspirant des pratiques occidentales, pour mettre en scène leur pouvoir ou la résistance anticoloniale. De nouveaux romans nationaux leur permettent aujourd’hui de réécrire leur passé en réinventant leur rapport au monde.

Commissariat :

Pierre Singaravélou, historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King’s College de Londres et à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne
Fabrice Argounès, géographe spécialiste d’Histoire des savoirs cartographiques et géopolitiques, enseignant à l’Université de Rouen et commissaire d’exposition
Camille Faucourt, conservatrice, responsable du pôle Mobilités et Métissages

Costume Couture

Costume Couture - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Les dialogues entre le costume traditionnel et la haute couture sont rarement exposés et peuvent sembler être fondés sur des contradictions : le costume traditionnel serait le fait d’un groupe, associé à un territoire et symbole de permanence, là où la haute couture correspondrait à un phénomène globalisé, adossé à des principes comme l’éphémère et le renouvellement et lié à des individualités créatrices. Pourtant, force est de constater que, depuis Paul Poiret, les créateurs ne cessent de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume régional, invitant à une histoire croisée entre les deux domaines.

Le projet d’exposition entend ainsi proposer un panorama des dialogues entre costume traditionnel et haute couture, depuis la structuration de celle-ci en secteur professionnel dans la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu’aux productions les plus contemporaines. Intimement lié aux évolutions de la pensée folkloriste ou de la notion d’exotisme, le sujet est aussi celui de la création artistique pour laquelle les emprunts, formels ou techniques, ne s’encombrent pas toujours d’intentions idéologiques. Tout en proposant une lecture historique et contextualisée des modèles exposés, le projet met l’accent sur les processus créatifs déployés par les couturiers, dans une approche volontairement formaliste. Il n’en sera alors pas moins l’occasion de revenir sur des enjeux de définition complexes, propres à l’histoire du costume. Tantôt « régional », « traditionnel » ou « folklorique », celui-ci pourra être présenté dans toutes ses complexités terminologiques comme dans la diversité de ses usages et de ses fonctions, diversité bien souvent occultée par l’histoire des représentations.

Au cœur du projet d’exposition se trouvent les collections textiles du Mucem, ainsi que les nombreux fonds iconographiques portant sur le costume et ses représentations. Mises en regard avec des pièces de haute couture, ces collections témoignent des continuités qui irriguent l’histoire de la mode comme de la porosité des frontières entre créations artistiques et cultures populaires. Au nouveau regard que la création contemporaine permet de poser sur les costumes répond la profondeur historique que ceux-ci offrent aux œuvres des couturiers, dans un dialogue fructueux entre patrimonial et contemporain.

L’exposition présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des prêts des musées français et étrangers : Palais Galliera, musée des Arts décoratifs de Paris, musée de Quimper, Musée Yves Saint Laurent – Paris, Musée de la Mode de Marseille, Musée municipal de Bucarest. Les plus grands couturiers et maisons de haute couture seront présents: Balenciaga, Gabrielle Chanel, Chloé, Dior, John Galliano, Jean-Paul Gaultier, Philippe Guilet, Hermès, Simon Porte Jacquemus, Pascal Jaouen, Kenzo Takada, Christian Lacroix, Karl Lagarfeld, Jeanne Lanvin, Alexander McQueen, Martin Margiela, Val Piriou, Paul Poiret, Yves Saint Laurent, Paco Rabanne, Elsa Schiaparelli, Franck Sorbier, Riccardo Tisci, Valentino, Giambattista Valli, Dries Van Noten, Victor and Rolf, Clare Waigth Keller, Victor Weisanto, Bernard Wilhelm.

Commissariat :

Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires du Mucem
Aurélie Samuel, conservatrice du patrimoine

Alexandrie : futurs antérieurs

Alexandrie : futurs antérieurs - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Historique Archéologie Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs » revisite l’histoire et le présent de la ville égyptienne, loin des mythes et des stéréotypes qui lui sont traditionnellement associés. Conjuguant deux approches – la recherche archéologique et l’art contemporain -, elle nous invite à considérer Alexandrie sous un angle inédit.

L’exposition présente des artefacts couvrant une période de plus de sept siècles, entre la fondation de la ville par Alexandre le Grand (331 av. J.-C.) et l’avènement du christianisme (381 apr. J.-C.). Elle propose également des incursions dans des vestiges datant des temps byzantins, arabo-islamiques et modernes.
À travers cette sélection de quelque 200 œuvres et objets issus des plus importantes collections muséales européennes, l’exposition met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique.

L’exposition s’intéresse aussi à l’Alexandrie contemporaine. Une ville marquée par une constante érosion écologique, sociale et politique, déterminée par son passé colonial et les tumultes de la mondialisation. Au fil du parcours de l’exposition, seize artistes contemporains élargissent notre regard avec des œuvres qui explorent la ville d’aujourd’hui, sa complexité et le paradoxe de ses représentations marquées par de constants allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire. On découvre ainsi une sélection inédite d’œuvres d’art contemporain (peintures, photographies, sculptures, installations audiovisuelles) dont trois spécialement conçues pour l’exposition par les artistes Wael Shawky, Jasmina Metwaly et Mona Marzouk.

Contexte & collaboration

Commissariat :
Volet antique :
Arnaud Quertinmont, conservateur des antiquités égyptiennes et proche-orientales au Musée royal de Mariemont
Nicolas Amoroso, conservateur des antiquités grecques et romaines au Musée royal de Mariemont
Volet contemporain :
Edwin Nasr, écrivain, commissaire indépendant et chercheur
Sarah Rifky, conseillère curatoriale, commissaire à l’Institute for Contemporary Art de l’Université Virginia Commonwealth et doctorante
Scénographie : Asli Çiçek, assistée de Maxime Descheemaecker
Co-production : exposition organisée par le Musée royal de Mariemont, Bozar – Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (30 sept. 2022-8 janv. 2023) et le Mucem, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Marseille.

Mardi 7 février, découvrez gratuitement et en avant-première « Alexandrie : futurs antérieurs ».

Mardi 7 février 2023 à 16h00 – Thinking with Alexandria
Une installation proposée en écho à l’exposition
Visant à explorer les villes d’Athènes, Bruxelles, Marseille et Nicosie à travers le prisme d’Alexandrie, la résidence « Caravan » a invité des artistes, chercheurs et acteurs culturels à imaginer de nouveaux modes de relation et de compréhension des processus urbains et sociaux au sein de géographies transméditerranéennes.
L’installation présente les productions de sortie de résidence des artistes.
Résidence conçue et organisée par le programme de résidence UNIDEE à Cittadellarte – Fondazione Pistoletto en Italie, sous le commissariat de Sarah Rifky et en conversation avec Edwin Nasr.

Trésors coupables – Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen

Trésors coupables – Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen - Culture Expositions - Rétrospectives Archéologie Sciences humaines et sociales Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition « Trésors coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen » est labellisée Exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, elle est co-organisée par les Musées de Marseille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) (Service Régional de l’Archéologie).

Si aujourd’hui l’archéologie génère des découvertes largement médiatisées et renouvelle constamment nos connaissances historiques, elle est aussi victime de la fascination qu’elle suscite. Tous les ans, enfreignant le Code du Patrimoine qui régit la pratique de l’archéologie en France, des trafiquants et « collectionneurs » captent plusieurs millions de biens culturels – de la préhistoire à l’époque contemporaine – au détriment de la connaissance et du partage avec le plus grand nombre de notre patrimoine commun.

Ces recherches et commerces d’objets extraits du sol et sous les eaux sont des délits et sont tout l’inverse de ce qu’est l’archéologie. Car cette dernière, « science du passé », n’est pas, en effet, la recherche des objets enterrés ou sous les eaux mais celle du savoir enseveli pour le partager de manière désintéressée au plus grand nombre. Le pillage est, quant à lui, la prédation illégale des objets, dans un but de confiscation mercantile ou de jouissance individuelle, au détriment du savoir collectif.

Les musées se sont emparés du sujet afin de sensibiliser les publics à ce fléau (exposition-dossier « Sculptures antiques de Libye et de Syrie. Lutter contre le trafic illicite de biens culturels », au Louvre en 2021 ; « Passé volé » au Musée d’Archéologie nationale qui s’est achevée le 29 août 2022 et « Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger » présentée actuellement au musée départemental Arles antique).

Plus qu’un projet de délectation, cette exposition ambitionne de sensibiliser le public le plus large quant à l’ampleur de ce phénomène. Dans ce but, elle bénéficie d’un très fort concours du ministère de la Culture notamment par le biais de ses services régionaux archéologiques et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, ainsi que, chose plus inhabituelle, de la coopération de services de douanes, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Forte de cet objectif et de ce riche réseau partenarial, cette exposition d’ambition citoyenne durera onze mois afin de pouvoir être inscrite dans la programmation annuelle des publics scolaires, étudiants et professionnels. Car le pillage archéologique ne concerne pas que le trafic organisé international des « antiquités de sang ». Il débute le plus souvent par un geste anodin de la part de tout un chacun : le ramassage d’un objet au sol ou sous les eaux. L’exposition s’adressera donc à toute la population et délivrera les bonnes pratiques à adopter.

Durant l’année de l’exposition, de nombreux rendez-vous seront au programme, et seront annoncés sur le site des Musées de Marseille. Conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles… viendront compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Les commissaires
Xavier Delestre – David Lavergne – Xavier Corré

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Durant l’année de l’exposition, de nombreux autres rendez-vous sont au programme, et seront annoncés sur le site des Musées de Marseille : musees.marseille.fr