La fabrique de la Méditerranée

La fabrique de la Méditerranée - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Regards de musées

La Méditerranée est aujourd’hui largement perçue comme un élément de patrimoine universel, qu’on voudrait être partagé par l’ensemble de ses habitants, voire au-delà. D’où et de quand vient cette idée ? Comment s’est-elle forgée et par qui a-t-elle été portée ? Comment a-t-elle été « inventée » progressivement ? Quelle est sa validité aujourd’hui ? Voilà les grandes questions que soulève la nouvelle exposition semi-permanente du Mucem, qui prend la suite de l’exposition « Connectivités » ouverte en novembre 2017.

L’exposition s’intéresse à la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine, patrimoine naturel, artistique et ethnologique, trois approches dont la construction est comparable dans le temps. Elle propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée. Les musées de sciences naturelles se sont enrichis des produits que les grandes expéditions militaires de conquêtes puis scientifiques ont engrangés. Dans les musées des Beaux-Arts, dans le sillage du « Grand Tour », ce sont les civilisations du passé qui sont mises en valeur les premières, puis les images d’un Orient rêvé, qui construisent une Méditerranée fantasmée. Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les États européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou dans la perception des différences culturelles. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y est parfois difficile à distinguer des intérêts et des entreprises des puissances coloniales. C’est à l’aune de cette approche généalogique et critique que le positionnement du Mucem sera défini par rapport aux institutions qui l’ont précédé et par rapport à la société contemporaine.

Les grandes problématiques contemporaines que rencontre la Méditerranée seront également évoquées. Les crises qui la secouent aujourd’hui ne peuvent pas être passées sous silence face à une image patrimoniale de la Méditerranée. Un espace de parole est donné à un collectif de jeunes gens engagés, le Collectif Ascagne, réuni autour du projet de cette nouvelle Galerie, posant leur regard sur un choix d’objets, en collaboration avec les équipes du Mucem et des experts extérieurs (universitaires, usagers de l’objet, artistes…). Ce regard renouvelé participera à l’évocation, à côté de ce qui a participé de la construction de la Méditerranée, de ce qui risque de la mettre à mal : ce qui a fait et ce qui défait la Méditerranée… Si la pensée patrimoniale nait du souci d’un risque de disparition, elle est souvent une réponse à une crise. Les crises que l’espace méditerranéen connait aujourd’hui ne font que raviver ce sentiment d’urgence à sauvegarder ce qui doit et peut l’être.

L’exposition présentera le Mucem et son identité dans une dynamique historique et disciplinaire, plaçant ses collections fondatrices dans les relations qu’elles entretiennent avec d’autres domaines, afin de montrer sa filiation mais aussi sa singularité dans le paysage muséal.

Environ 300 oeuvres (peintures, sculptures, objets d’art, arts graphiques, mobiliers, objets du quotidien, costumes…), issues principalement des collections du Mucem et de grandes collections françaises, seront présentées.

Commissaire générale Mucem :
Emilie Girard, directrice scientifique et des collections
Commissaire générale adjointe Mucem :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine,
responsable du département des collections et des ressources documentaires
Commissaires Mucem :
Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs

Populaire ?

Populaire ? - Culture Expositions - Rétrospectives Artisanat Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Sciences humaines et sociales Exposition - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Regards de musées

La Méditerranée est aujourd’hui largement perçue comme un élément de patrimoine universel, qu’on voudrait être partagé par l’ensemble de ses habitants, voire au-delà. D’où et de quand vient cette idée ? Comment s’est-elle forgée et par qui a-t-elle été portée ? Comment a-t-elle été « inventée » progressivement ? Quelle est sa validité aujourd’hui ? Voilà les grandes questions que soulève la nouvelle exposition semi-permanente du Mucem, qui prend la suite de l’exposition « Connectivités » ouverte en novembre 2017.

L’exposition s’intéresse à la manière dont la Méditerranée a été construite comme un élément de patrimoine, patrimoine naturel, artistique et ethnologique, trois approches dont la construction est comparable dans le temps. Elle propose de montrer comment les musées ont mis en scène le sujet Méditerranée. Les musées de sciences naturelles se sont enrichis des produits que les grandes expéditions militaires de conquêtes puis scientifiques ont engrangés. Dans les musées des Beaux-Arts, dans le sillage du « Grand Tour », ce sont les civilisations du passé qui sont mises en valeur les premières, puis les images d’un Orient rêvé, qui construisent une Méditerranée fantasmée. Les musées d’ethnologie, qui apparaissent au moment où la colonisation du sud et de l’est de la Méditerranée par les États européens se met en place, s’intéressent pour leur part aux sociétés lointaines, que la distance soit géographique ou dans la perception des différences culturelles. La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y est parfois difficile à distinguer des intérêts et des entreprises des puissances coloniales. C’est à l’aune de cette approche généalogique et critique que le positionnement du Mucem sera défini par rapport aux institutions qui l’ont précédé et par rapport à la société contemporaine.

Les grandes problématiques contemporaines que rencontre la Méditerranée seront également évoquées. Les crises qui la secouent aujourd’hui ne peuvent pas être passées sous silence face à une image patrimoniale de la Méditerranée. Un espace de parole est donné à un collectif de jeunes gens engagés, le Collectif Ascagne, réuni autour du projet de cette nouvelle Galerie, posant leur regard sur un choix d’objets, en collaboration avec les équipes du Mucem et des experts extérieurs (universitaires, usagers de l’objet, artistes…). Ce regard renouvelé participera à l’évocation, à côté de ce qui a participé de la construction de la Méditerranée, de ce qui risque de la mettre à mal : ce qui a fait et ce qui défait la Méditerranée… Si la pensée patrimoniale nait du souci d’un risque de disparition, elle est souvent une réponse à une crise. Les crises que l’espace méditerranéen connait aujourd’hui ne font que raviver ce sentiment d’urgence à sauvegarder ce qui doit et peut l’être.

L’exposition présentera le Mucem et son identité dans une dynamique historique et disciplinaire, plaçant ses collections fondatrices dans les relations qu’elles entretiennent avec d’autres domaines, afin de montrer sa filiation mais aussi sa singularité dans le paysage muséal.

Environ 300 oeuvres (peintures, sculptures, objets d’art, arts graphiques, mobiliers, objets du quotidien, costumes…), issues principalement des collections du Mucem et de grandes collections françaises, seront présentées.

Commissaire générale Mucem :
Emilie Girard, directrice scientifique et des collections
Commissaire générale adjointe Mucem :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice du patrimoine,
responsable du département des collections et des ressources documentaires
Commissaires Mucem :
Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs

La Vie secrète des collections à la Belle de Mai

La Vie secrète des collections à la Belle de Mai - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Photographie Sciences humaines et sociales Exposition - Centre de Conservation et de Ressources du Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Constituées d’un million d’objets et documents, les collections du Mucem sont conservées et accessibles au sein du Centre de Conservation et de Ressources (CCR), conçu par l’agence d’architecture Corinne Vezzoni et associés. Le CCR a ouvert ses portes en 2013 à Marseille, dans le quartier de la Belle de Mai, lors des Journées européennes du patrimoine.

En septembre 2023, le CCR fête ses 10 ans d’ouverture : 10 années durant lesquelles les collections ont été relues, enrichies, regardées et documentées dans un environnement propice aux échanges et adapté à la conservation. Cœur fonctionnel du Mucem, le CCR est pensé comme un outil au service des collections et de l’ensemble de l’équipe scientifique, mais aussi de tous les publics. Il accueille en effet chercheurs, artistes, professionnels du patrimoine, étudiants, curieux et scolaires dans ses salles de consultation, de lecture, d’exposition, et dans les réserves. Les interactions avec tous ces publics participent grandement à l’enrichissement des connaissances sur les collections.

Célébrant les 10 ans du CCR, cette exposition présente 110 objets, photographies, archives et livres du Mucem. Elle s’attache à raconter la vie du CCR et des objets de la collection à travers le regard de ceux qui l’ont constituée, étudiée, conservée et valorisée : toute l’équipe scientifique du Mucem s’est réunie autour de ce projet pour partager son amour des objets et nous en retracer les histoires pleines d’humanité.

Les objets de la collection traduisent des histoires de vie, des faits sociaux et permettent de s’interroger sur nos pratiques contemporaines, sur ce que la société d’hier dit de celle d’aujourd’hui. Ils témoignent des relations de l’homme avec son milieu, parlent d’enracinement et de construction, et sont donc une ressource pour l’humanité qu’il convient de préserver et de faire connaître. C’est à cela que s’attachent les personnels du musée.
Commissariat :
Les équipes scientifiques et des collections du Mucem coordonnées par Marie-Charlotte Calafat, responsable du département des collections, assistée par Julie Durin, Pernette Léger et Charles Riondet
Chargée de production : Léonore Branche
Scénographie et graphisme : Marion Gournay, Noémie Saïdi

Le grand Mezzé

Le grand Mezzé - Culture Expositions - Rétrospectives Gastronomie Historique Sciences Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La Galerie de la Méditerranée est l’espace d’expositions permanentes du Mucem. À partir de décembre 2020, sa première section accueille une nouvelle présentation :  » Le grand mezzé « .

Nous connaissons tous le slogan nous invitant à « manger cinq fruits et légumes par jour », mais qui sait que cette recommandation s’inspire du « régime crétois », aussi appelé « diète méditerranéenne » ? Ce concept, créé dans les années 1960 par l’épidémiologiste américain Ancel Keys, a été inscrit en 2010 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, favorisant ainsi sa reconnaissance et sa mondialisation.

L’alimentation méditerranéenne est le fruit d’une construction qui s’est toujours enrichie d’apports extérieurs au cours de l’histoire. À l’heure où celle-ci est devenue un modèle globalisé, se pose aujourd’hui la question de la nécessaire réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine.
Comment définir et préserver une authenticité culinaire géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ? Comment protéger un régime alimentaire sans l’empêcher d’évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ? Pour le savoir, l’exposition « Le grand mezzé » nous mène du champ à l’assiette, et des savoir-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées.

À la manière d’un grand repas aux mets et aux saveurs variés,  » Le grand mezzé  » présente une sélection de 550 objets et documents patrimoniaux en provenance de 35 musées d’Europe et de Méditerranée, ainsi que 13 projets audiovisuels et 5 oeuvres inédites de Nicolas Boulard, Michel Blazy, Gerald de Viviès, Laurent Fiévet et Laurent Derobert, conçues spécialement pour ce parcours.

Commissariat : Edouard de Laubrie, chargé de Collections et de Recherches, responsable du pôle « Agriculture & Alimentation » Mucem – assisté de Lucas Gomez.

Avec le soutien d’un comité scientifique international

Scénographie : Christine Ilex Beinemeier, architecture et scénographie
Partenaire : Borges Tramier

L’histoire du fort Saint-Jean

L’histoire du fort Saint-Jean - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Divers arts Sciences Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

A travers une sélection d’oeuvres et d’objets (en partie issus des collections du Mucem), l’exposition « Ruralités » explore les fondements de l’agriculture et de l’élevage en Méditerranée. Du Néolithique à nos jours, de l’invention de l’agriculture à la naissance des dieux, l’exposition propose une odyssée de 10 000 ans à la découverte des hommes, des cultures et des techniques qui ont contribué à façonner le monde d’aujourd’hui.

La présentation s’attache plus particulièrement à la « triade méditerranéenne » (céréales, vigne et olivier), à l’élevage et à la domestication de l’eau douce… Autant de problématiques qui, à l’heure de la démographie urbaine galopante, des bouleversements climatiques et de la réduction des ressources en eau, entrent en résonance avec les enjeux contemporains.

Commissaire : Edouard de Laubrie, responsable du pôle « Agriculture & Alimentation », Mucem
Comité scientifique : Jean-Paul Aeschlimann, agronome, Montpellier-Zeev Gourarier, directeur scientifique et des collections, Mucem-Christine Lorre, conservateur du patrimoine, musée d’Archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye
Direction artistique, muséographie et scénographie, mandataire : Studio Adeline Rispal
Design et ingénierie multimédia : InnoVision
Design et ingénierie sonore : Diasonic
Eclairage muséographique : Licht Kunst Licht
Production des films : Film d’introduction L’oeil graphique, Label 42 studio : Mucem-Foyer des agricultures dans le monde et productions agricoles : Sabine Allard-Mare Nostrum Paysages méditerranéens : Les films du Soleil-Le voyage de la sakieh : Centre d’études Alexandrines-Threshing broadbean – battage des fèves : Patricia Anderson-PATREM : Dominique Bidaubayle, L’Omnibus : Samuel Keller et Mickael Zeilder, Protis-Tv : Philippe Houssin-Amour de pains : Dominique Czarny, Edouard de Laubrie – MNATP/Mucem

Avec le soutien de Domaines et Châteaux de Châteauneuf-du-Pape et la participation du Fonds épicurien.

Collections permanentes du Musée de la Moto

Collections permanentes du Musée de la Moto - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Exposition - Musée de la Moto - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée de la Moto expose dans un vieux moulin admirablement restauré une collection exceptionnelle retraçant l’histoire de la motocyclette depuis son origine en 1885 jusqu’à nos jours. De nombreux décors et scénographies mettent en lumière de plus de 250 somptueuses mécaniques.

La présentation dans l’ordre chronologique de la collection sur 5 niveaux permet d’offrir aux visiteurs toute la vision de l’évolution de la moto sur un siècle, au gré des découvertes techniques et du design.

L’histoire de la « motocyclette », de son origine en 1885 à nos jours, y est retracée, à travers une collection exceptionnelle un siècle de motocyclisme qui en fait l’un des plus beaux musées européens. La qualité et la rareté de ses pièces a permis au musée de la Moto de Marseille de faire partie de la collection motocycliste nationale de France.

COLLECTIONS

250 pièces uniques issues du patrimoine du musée, de dons, de prêts de collectionneurs privés ou de particuliers et d’échanges avec d’autres musées de France et d’Europe : la MGC prototype 1935/1938, 650 cc, 4 cylindres en ligne (moto à moteur d’avion avant-gardiste, unique au monde, sans doute la machine française la plus belle et la plus complexe de son époque) machines « moto GUZZI » en parfait état, montrant une évolution rapide de la marque italienne motos militaires qui ont participé à la 2e guerre mondiale… et un modèle unique, le Prototype Sunbeam/Porsche,1969, équipé d’un moteur Porsche modèle 356, 4 cylindres, 1300CC.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne

Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne - Culture Expositions - Rétrospectives Archéologie Sciences Historique Exposition - Musée d'Archéologie Méditerranéenne - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Archéologie Méditerranéenne accueille deux collections majeures : le département d’égyptologie, premier de France après le Louvre et la nouveau département des civilisations du proche orient et du bassin méditerranéen.

La présentation dans un nouvel écrin, du département des civilisations antiques du bassin méditerranéen, valorise prés de 800 objets du Musée d’Archéologie Méditerranéenne et propose un nouveau discours et de nouvelles hypothèses.

Le visiteur est convié à un fascinant voyage de prés de six mille ans, une histoire qui part du Proche-Orient et qui traverse tout le pourtour méditerranéen.

Des inventions majeures pour l’homme ont vu le jour dans cette partie géographique du monde. Des progrès techniques et des savoir-faire encore utilisés par l’homme aujourd’hui ont été mis au point, toujours dans ce même périmètre. Comment faire le lien entre tous ces objets ? Comment dérouler leur histoire, pour mieux les comprendre et les admirer ? C’est un parcours à double lecture auquel le visiteur est convié.

Grâce à des espaces expliquant les diverses invention et techniques (l’écriture, le verre, les alliages cuivreux…) ponctuant la visite, il est possible d’envisager l’histoire artistique de l’objet, de le contextualiser, de le socialiser et de mieux comprendre les besoins et les contraintes des artisans et des techniciens qui l’ont réalisé. Les croyances et la ferveur, qui animaient ces femmes et hommes, se sont au fil des siècles, mêlées, séparées parfois, avec toujours l’espoir de progresser et d’avancer pour vivre mieux au sein d’un groupe, dans une société.

Des focus thématiques sur plusieurs savoir-faire antiques, les τέχναι (technaï), sont proposés au visiteur pour qu’il puisse apprécier de lui-même la maîtrise technique des artisans de l’époque et dans bien des cas, la prouesse dont relèvent certaines créations.

Vendredi 16 juin à 17h
Nouvelle présentation éphémère département Égyptologie (en lien avec les graffitis de Délos)
Présentation d’un papyrus inédit.
La navigation est au cœur de la civilisation de l’Égypte ancienne, Son importance se reflète dans le « livre de l’amdouat » : le lieu de passage quotidiennement de Rê pendant les heures de la nuit, quand il voyage d’ouest en est, et qu’il doit lutter contre Apophis afin de se lever chaque matin et ramener la lumière et l’ordre sur la terre.
Tout public, durée environ 1h

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Une autre histoire du monde

Une autre histoire du monde - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Cette exposition entend présenter de manière accessible et réflexive une histoire décentrée du monde du XIIIe au XXIe siècle. Sans prétendre représenter le monde dans sa totalité, elle propose aux visiteurs d’abandonner la perspective occidentale encore dominante aujourd’hui, afin de privilégier d’autres points de vue en Asie, en Afrique, en Amérique et en Océanie, où sculptures, peintures, textiles, cartes, objets archéologiques, manuscrits et arts décoratifs donnent à voir autrement les mondialisations successives. Ces oeuvres permettent d’appréhender le rapport au temps et à l’espace des sociétés en dehors de l’Europe tout en mettant en lumière leur manière d’écrire l’histoire. Peau de bison lakota, bambou gravé kanak, sarong historié javanais, récit de griot sénégalais témoignent de l’infinie richesse des historiographies vernaculaires.

Les voyages et les explorations des marchands, pèlerins et savants arabes, asiatiques ou africains qui «découvrent» des contrées lointaines et produisent de nouveaux savoirs vont veni bouleverser ces conceptions du monde dites traditionnelles. Les cauris africains comme les cartes de navigation chinoises nous rappellent avec force que la mondialisation fut multipolaire, en Asie centrale, dans l’Océan indien et bien au-delà. Dans le prolongement du décloisonnement progressif du globe, les Européens eux-mêmes deviennent les sujets de nombreuses et parfois déroutantes représentations, et le monde un objet de multiples curiosités et d’ambitions encyclopédistes hors d’Occident. Face au récit européocentré produit par les empires coloniaux à partir du XVIIe siècle, les souverains, les élites et les artistes des autres continents ont cherché à se réapproprier leur histoire, parfois en s’inspirant des pratiques occidentales, pour mettre en scène leur pouvoir ou la résistance anticoloniale. De nouveaux romans nationaux leur permettent aujourd’hui de réécrire leur passé en réinventant leur rapport au monde.

Commissariat :

Pierre Singaravélou, historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King’s College de Londres et à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne
Fabrice Argounès, géographe spécialiste d’Histoire des savoirs cartographiques et géopolitiques, enseignant à l’Université de Rouen et commissaire d’exposition
Camille Faucourt, conservatrice, responsable du pôle Mobilités et Métissages

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Exposition - Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une importante collection d’objets d’arts extra-européens, à la fois témoins culturels et oeuvres à part entière. Né de collections remarquables, il contribue à une meilleure connaissance des cultures d’Afrique, d’Océanie et des Amériques.

Divers regards ont été successivement portés sur les collections extra-européennes. D’abord perçus comme objets de pure curiosité, elles participèrent dès le 18e siècle à une première appréhension de la diversité culturelle du monde. Le 20e siècle fut le cadre d’une double reconnaissance de ces objets, tant par les scientifiques qui les documentèrent, que par les artistes proclamant l’apport de ces arts dans leurs réflexions et expérimentations de nouvelles formes. Des collectionneurs éclairés se sont inscrits dans ces deux sillages. Ce début du 21e siècle s’ouvre sur la question de la provenance de ces oeuvres, celle de leur utilité dans le musée ou de leur restitution dans leur pays d’origine.

Le MAAOA est l’héritier de ces regards. Il l’est par la nature des collections qu’il présente (anciennes collections privées, dépôts, reliquats des musées coloniaux, collectes plus récentes), il l’est aussi de par sa mission : rendre intelligibles aujourd’hui ces objets, témoignages de l’histoire de la culture des hommes et des sociétés dont ils sont issus.

La spécificité et l’intérêt du MAAOA résident dans les trois salles qui composent sa collection permanente : chacune née d’une collection originale.

– La salle Afrique est constituée en partie d’une donation faite à la Ville par les héritiers de Pierre Guerre (1910-1978) grand collectionneur d’art africain, fasciné par ce continent depuis l’âge de 12 ans. Cette collection est composée d’une centaine de masques, statues… auxquels s’ajoutent des objets en dépôt de la CCIMP et autres acquisitions.
Parmi les pièces phares : un masque Marka (Mali), trois reliquaires bieri Fang exceptionnels (Gabon), ou encore un masque Nuna (Burkina Faso).

– La salle Océanie-Amériques : la Ville de Marseille fit l’acquisition en 1989 de la collection unique du neurologue marseillais Henri Gastaut (1915-1995) : une série de 80 crânes collectés dans le monde entier, des crânes humains sculptés, peints, surmodelés ou encore gravés, provenant essentiellement d’Océanie et des Amériques.

A cette collection exceptionnelle s’ajoutent également des oeuvres en dépôt de la CCIMP, des objets issus de collectes effectuées par le MAAOA au Vanuatu, ainsi que de magnifiques parures de plumes amérindiennes provenant du don de Marcel Heckenroth (1902-2008), médecin en Guyane, entre 1939 et 1942.

– La salle Mexique est consacrée à une collection d’art populaire mexicain tout à fait remarquable : composée de près de 3000 objets – masques, tableaux de laine, arbres de vie, sculptures – que le réalisateur François Reichenbach (1921-1993) a acquis au cours de ses nombreux voyages au Mexique et qu’il a légués en 1994 à la Ville de Marseille. En 2016, la collection de Bernard Meusnier, composée de remarquables tissu huipil, et de magnifiques sculptures alebrijes, ces fameux monstres de papier mâché, venait compléter l’ensemble.

« Se voir est une chose, se connaître en est une autre. » Proverbe africain

N’hésitez pas à contacter le musée avant votre venue pour préparer votre visite. Nous vous recommandons également de contacter le musée pour toute visite prévue autour des collections permanentes, les week-ends, afin d’éviter tout désagrément. Nous vous remercions de votre compréhension.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Mémorial des déportations

Mémorial des déportations - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Situé au pied du Fort Saint-Jean, le Mémorial des camps de la mort a été inauguré en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire de la libération des camps. Reconfiguré en 2019 dans un concept élargi de Mémorial des déportations, il est installé dans un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale construit par l’armée allemande dans un ensemble du verrou défensif, devant prévenir un débarquement des Alliés en Provence.

Ce Mémorial rend désormais compte de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou récits de victimes parce que nés Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, et de cartes, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région.

Dans l’exposition de préfiguration proposée depuis le mois de décembre 2019, les événements tragiques de l’année 1943 menés par les Nazis avec la collaboration du régime de Vichy seront longuement évoqués : rafles, déportations et destruction des vieux quartiers de la rive nord du Vieux-Port.

Entrée gratuite dans la limite des capacités d’accueil
Site rattaché au musée d’Histoire de Marseille

Résistants, une génération oubliée
Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite