Sur le devant de la nouvelle scène jazz manouche marseillaise en pleine ébullition, Basilic Swing s’inspire des musiques traditionnelles d’Europe de l’Est, de la musique française et du jazz américain pour distiller une énergie musicale pleine d’émotions et sauvagement festive !
Les populations manouches et tziganes dont est originaire Django ont traversé de nombreux pays comme la Hongrie, la Roumanie, la Russie et se sont imprégnés du folklore musical local. Ils ont également côtoyé d’autres types de musiciens itinérants comme les klezmerims (musique klezmer), les musiciens juifs ashkénazes d’Europe de l’Est.
C’est dans cette démarche que Basilic Swing propose un voyage aux racines du Jazz Manouche en s’inspirant des musiques traditionnelles d’Europe de l’est, françaises et du jazz américain pour distiller une énergie musicale emprunte d’émotions et sauvagement festive !
Les musiciens : David Bergeron à la contrebasse, Peyo à la guitare, Benjamin Marciano à la guitare, Frédéric Ladame au violon, Sylvain Congès à la clarinette.
Les trois frères Briaval sont les enfants de Yenish, descendant des Sinti de Hongrie et de Rose Glaudio, une Manouche authentique d’origine piémontaise, chanteuse de l’entourage de Django Reinhardt. La famille Briaval vivait dans le village provençal d’Eygalières dans les Bouches-du-Rhône, Arles puis en Avignon avec Loulou Aprin qui accompagnait Colette Renard et ils commencèrent à se produire dans le sud de la France.
Dans leur premier disque sur l’étiquette Philips, les trois frères bénéficient du soutien de la contrebasse d’un musicien itinérant espagnol, Diego Bernal, alors âgé de 19 ans, qui sera pendant quelques années le quatrième membre du quartet Coco Briaval, avant que le groupe manouche ne décide de jouer sans contrebasse, ce qui créa leur originalité et leur style particulier pendant deux décennies au moins.
Comme tous les guitaristes manouches et les musiciens gitans, Coco est d’abord prisonnier du style imposé par Django, mais il réussit rapidement à aller plus loin, notamment en assimilant une partie de la technique des octaves chère à Wes Montgomery et empruntant la folie du jeu à Charlie Christian pour finalement libérer sa propre personnalité.
Gilbert Briaval, batterie, vocal
Coco Briaval, guitare
Pascal Briaval, guitare
Zé Briaval, sax
