Des grains de poussière sur la mer

Des grains de poussière sur la mer - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Sculpture Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti
Commissariat : Arden Sherman
Dans le cadre de Un champ d’îles
Une proposition de Fræme

Conçue à partir du médium de la sculpture, cette exposition présente les œuvres de vingt-huit artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haïti.

En 1964, effectuant un voyage d’État en Martinique, Guadeloupe et Guyane française, Charles de Gaulle survole en avion la mer des Caraïbes, et décrit les îles comme autant de « grains de poussière sur la mer ». Si cette citation du président de la République d’alors évoque l’effet mystérieux et presque surnaturel que peut susciter une vue aérienne de l’archipel des Caraïbes, elle est aussi révélatrice de la perspective surplombante depuis laquelle est perçue la région – une perspective dont les racines plongent dans l’histoire de la France comme puissance coloniale dans les Antilles. De Gaulle appuiera clairement la métaphore politique paternaliste, confiant lors de cette même visite et en présence de l’écrivain et homme politique d’Aimé Césaire « qu’on ne construit pas un État sur des poussières ».

En rassemblant les œuvres de vingt-six artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haiti, l’exposition défie cette image coloniale en prenant le parti de présenter des travaux d’une densité et d’une matérialité fortes. Conçue à partir du medium de la sculpture, Des grains de poussière sur la mer met en scène plusieurs approches matérielles et conceptuelles qui témoignent des pratiques des artistes de cette région du monde tout en posant la question de savoir qui est au « centre » et qui est à la « périphérie ». Les œuvres, placées à proximité et en conversation directe les unes avec les autres, forment un réseau d’idées autour du patrimoine, de l’histoire, de l’identité, du corps social et de la politique.

Artistes invité·es : Raphaël Barontini, Sylvia Berté, Julie Bessard, Hervé Beuze, Jean-François Boclé, Ernest Breleur, Alex Burke, Vladimir Cybil Charlier, Gaëlle Choisne, Ronald Cyrille, Jean-Ulrick Désert, Kenny Dunkan, Edouard Duval-Carrié, Adler Guerrier, Jean-Marc Hunt, Nathalie Leroy Fiévée, Audry Liseron-Monfils, Louisa Marajo, Ricardo Ozier-Lafontaine, Jérémie Paul, Marielle Plaisir, Michelle Lisa Polissaint et Najja Moon, Tabita Rezaire, Françoise Sémiramoth, Yoan Sorin, Jude Papaloko Thegenus, Kira Tippenhauer.

Visites de l’exposition
Visites Flash : Tous les samedis du 10 février au 2 juin à 15h, 16h et 17h, une médiatrice culturelle vous propose un format de 30 minutes pour échanger en toute simplicité autour d’une exposition.
La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

Visites Toute petite expo :: Le mercredi 19 juin puis tous les mercredis de juillet de 10h à 11h, les médiatrices culturelles donnent rendez-vous aux petit·es visiteur·ices de 18 mois à 3 ans et à leurs accompagnant.es pour découvrir l’exposition Des grains de poussières sur la mer.
Ces balades contées au fil des œuvres éveillent les sens et le sensible des tout-petits. Elles invitent au voyage, de l’espace d’exposition vers les îles caribéennes, à la découverte des étonnantes sculptures qui y sont nées et ont voyagé jusqu’à nous…
La visite, sur inscription à mediation@lafriche.org, est gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Rendez-vous à l’accueil-billetterie.

Visites Famille + goûter : Le dimanche 23 juin et tous les jeudis de juillet de 15h30-17h pour les enfants à partir de 6 ans et leurs accompagnant·es. Les médiatrices culturelles proposent une visite conviviale en famille pour découvrir l’exposition. Ce parcours ludique invite à ouvrir ses sens et aiguiser sa sensibilité tout en s’amusant à travers des jeux d’observation, des mini-ateliers ou des expérimentations sensibles.
La « visite famille » se conclut par un goûter aux saveurs ultramarines.

Week-end d’ouverture
Pour le lancement du temps fort Un champ d’îles, l’exposition
Vernissage vendredi 2 février de 18h à 22h

Le grand bain. Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000

Le grand bain  Ou comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000 - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Mode Photographie Exposition - Musée Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de la programmation de l’Olympiade culturelle.

Très présente dans les collections du château Borély, la mode balnéaire se fait l’écho des Jeux olympiques et des compétitions de voile qui se dérouleront dans la rade de Marseille, à travers une sélection de maillots de bain pour hommes, femmes et enfants, tenues de plage et sportives, accessoires et photographies de l’après-guerre à nos jours.

Longtemps élitiste, la mer, en tant que loisir, se démocratise avec l’accroissement des voies de communication, la mise en place des congés payés de 1936 et le développement des sports nautiques. Elle attire aujourd’hui des millions de baigneurs venus sacrifier au rite de la plage, théâtre des dernières tendances « beachwear ».

Du justaucorps unisexe et fonctionnel des années 30-40 aux créations « couture », parfois décalées de stylistes contemporains, l’exposition Le grand bain permet de suivre l’évolution des mœurs et des goûts de la société à travers l’histoire du maillot – ou comment bien se (dé)vêtir au soleil !

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME

Les Marseillaises et le sport – #JESUISLEGITIME - Culture Expositions - Rétrospectives Sciences humaines et sociales Photographie Exposition - Hôtel de Ville de Marseille  - Puis dans différents équipements sportifs et Mairies de secteurs de la ville - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire qui se déploie en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Aujourd’hui, l’inégalité face à la pratique sportive s’observe dès l’âge de 5 ans pour les jeunes filles. La pratique sportive est genrée : dès l’enfance, la danse et la gymnastique sont assignées aux petites filles, alors que le football et le judo sont les sports privilégiés des garçons.

De la même manière, elles restent trop souvent absentes des postes de directions dans les associations ou fédérations sportives.

Au travers de cette exposition, la Ville de Marseille souhaite mettre en lumière 15 portraits de femmes sportives, en leur permettant de raconter leurs parcours, leur construction, et d’occuper un espace public qui a été pensé par les hommes et fait pour les hommes.

Ce projet prend une importance toute particulière alors que la France s’apprête à accueillir cette année les Jeux Olympiques, où bien trop souvent le sport masculin valide est célébré, au détriment du sport féminin et des épreuves Paralympiques.

Où et quand voir l’exposition ?

Du 7 mars au 17 avril
Place Bargemon, Hôtel de Ville

Du 14 mars au 31 août
Mairie des 4e et 5e arrondissements
13 Square Sidi Brahim – 5e

Du 2 avril au 13 avril
Bibliothèque Saint-André
6 boulevard Salducci – 16e

Du 3 avril au 21 avril
Mairie des 9e et 10e arrondissements
150 Boulevard Paul Claudel – 9e

Du 17 avril au 30 avril
Place du Général-de-Gaulle – 1er

Du 29 avril au 19 mai
Mairie des 11e et 12e arrondissements
Boulevard Bouyala d’Aranud -12e

Du 6 mai au 2 juin
Mairie des 13e et 14e arrondissements
72 rue Paul Coxe – 14e

Du mardi 21 mai au 16 juin
Mairie des 15e et 16e arrondissements
246 rue de Lyon – 15e

Du Lundi 24 juin au 27 juillet
Mairie des 2e et 3e arrondissements
2 Place de la Major – 2e

Du lundi 22 juillet au 25 août
Mairie des 6e et 8e arrondissements
Villa Bagatelle – 125 rue du Commandant Rolland – 8e

Du mercredi 24 juillet au 11 août
Club 2024 / Village Olympique
Plages du Prado – 8e

Du jeudi 25 juillet au 11 août
Mairie des 1er et 7e arrondissements
61 La Canebière – 1er

Samedi 21 et dimanche 22 septembre (Journées Européennes du Patrimoine)
Maison Diamantée
Rue de la Prison – 2e

Puis dans différents équipements sportifs et mairies de secteurs de la Ville

+ d’informations : discriminations@marseille.fr

Adventures In Poetry

Adventures In Poetry - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - CIPM  Centre International de Poésie Marseille - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La bibliothèque américaine du Cipm.

Adventures in Poetry, c’est le nom d’une des innombrables petites maisons d’édition qui ont contribué à l’ »explosion de poésie » qui a lieu aux États-Unis entre les années 1950 et les années 1980 : Beat Generation, San Francisco Renaissance, Black Mountain College, Éthnopoétique, Intermedia, New York School, L=A=N=G=U=A=G=E. Les poètes apparentés à ces mouvements cultivent l’inventivité formelle, une nouvelle liberté de ton et un esprit de communauté entretenu par le sentiment de prendre part à une aventure qui est en train de changer ce qu’on entend par « poésie ».

Commissaire Abigail Lang

Vernissage samedi 20 janvier à 16h
Lecture « Solo » d’Alice Notley, précédée par quelques mots d’ouverture de Michaël Batalla, Giulia Camin et Abigail Lang

Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille

Le par­cours­ muséographique du Musée d’Histoire de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Archéologie Sciences Exposition - Musée d'Histoire de Marseille - (MHM) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Un musée d’Histoire pour un patrimoine vivant :

Marseille se dote d’un musée d’Histoire en 1983. Véritable musée de site, il s’inscrit pleinement dans les aménagements du Centre Bourse dont le chantier permit aux archéologues de mettre au jour entre 1967 et 1983 les vestiges monumentaux de la cité grecque et romaine. Conservés in situ, ces vestiges forment une introduction idéale à la visite du musée.

En 2013, le Musée d’Histoire de Marseille rouvre ses portes dans un tout nouveau parcours muséographique, didactique et numérique, allant de la Préhistoire à nos jours. Cet ensemble patrimonial, musée et site, offre au public des clés de lecture pour comprendre la ville d’aujourd’hui et son évolution.

UN MUSÉE D’HISTOIRE, UN MUSÉE DE VILLE

Musée moderne et accessible à tous, il propose une offre culturelle innovante et pédagogique. Les dispositifs multimédia présents dans le musée, sur le site archéologique de la Bourse et à travers la ville – le long de l’ancienne voie grecque jusqu’au fort Saint-Jean – permettent aux visiteurs de partir à la rencontre de Marseille et de ses habitants d’hier et d’aujourd’hui. Les effets de la réalité augmentée, les reconstitutions en 3D, les ambiances sonores permettent d’embarquer dans une grande machine à voyager dans le temps.

2 600 ANS D’HISTOIRE EN 13 SÉQUENCES

Le parcours muséographique s’appuie sur deux idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et c’est une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Partant de ces deux évidences, le visiteur découvre l’histoire de la ville grâce à un fil d’Ariane maritime reliant treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains.

Exposition virtuelle – Big Bang Bourse

Un parcours historique et ludique géolocalisé au coeur de Marseille, accessible gratuitement avec votre smartphone

Embarquez avec l’archéonaute pour un voyage insolite au coeur de Marseille et découvrez l’histoire incroyable du quartier de la Bourse, de l’Antiquité à nos jours.

Le quartier dit « de derrière la Bourse », aujourd’hui disparu, était délimité par le Cours Belsunce à l’est, La Canebière au sud, la rue de la République à l’ouest et la rue Colbert au nord.
Son histoire est marquée par plusieurs événements, qui ont bouleversé sa physionomie, depuis le percement de la rue Impériale en 1862 (actuelle rue de la République) jusqu’à sa totale destruction à la fin des années 1930.

Plongez dans un récit original et parcourez plus de 30 contenus audiovisuels en déambulant dans les rues du quartier de la Bourse.

Interviews, fictions, archives, témoignages, récits…
Application web réalisée par Tabasco Vidéo en partenariat avec le musée d’Histoire. Accessible sur https://bigbangbourse.com

Infos pratiques :

Pour profiter de cette expérience in-situ dans les meilleures conditions, vérifiez que la batterie de votre téléphone est chargée, que vous avez des datas en 4G, et munissez-vous d’un casque audio.

Vous pouvez naviguer librement dans les contenus ou choisir de les découvrir dans le sens du récit. Le point de départ se situe alors sur la Canebière devant le Palais de la Bourse.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation.
Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Naam Na La + Le sel, le vent – Charlotte Yonga

Naam Na La  + Le sel, le vent – Charlotte Yonga - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Le Zef - Scène Nationale de Marseille - À cour - Site du Merlan - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Deuxième vernissage de la saison avec une exposition signée Charlotte Yonga, autour d’une thématique universelle, l’amour ! Une soirée conviviale, à la rencontre de cette photographe talentueuse.

Charlotte Yonga capture de manière intuitive et sensible les personnes qu’elle rencontre, dans leur ville, dans l’intimité de leur lieu de vie révélant des instants a priori ordinaires…

Avec Naam Na La au Sénégal et Salt Wind à Malte, elle explore la complexité des relations intimes confrontées aux normes et contraintes sociales. Ces séries célèbrent toutes les formes d’amour, souhaitant proposer un regard libéré des clichés, pour exprimer leur ambiguïté, leur inconstance, leur fluidité et leur fierté. Parcourir ces images, c’est s’immerger dans un univers d’une douceur rugueuse, au cœur d’une apparente simplicité, qui n’est pas sans aspérités. L’amour y est représenté sous toutes ses facettes : d’une mère vers un fils, entre ami•e•s, dans ce qui pourrait être – ou ne plus être – un couple. Cette recherche multiple et complexe se fait ode aux amours polymorphes et organiques, habitées d’une part d’instabilité et de lacune que l’on devine en creux et au creux de vastes paysages, où la torpeur rivalise avec l’infini, le manque avec l’espoir.

En regard de ces images empreintes de réalisme, de force et de fragilité, la photographe dévoilera quelques-uns de ses dessins qu’elle nomme « saynètes thérapeutiques ». Une pratique résolument abstraite pour tracer de nouvelles voies vers l’amour, de soi, de l’inconscient, dans ses reliefs et ses failles, ses vides et ses pleins.

Vernissage jeudi 14 mars à 19h + Rencontre avec Charlotte Yonga

Collections permanentes du Musée des Beaux-Arts

Collections permanentes du Musée des Beaux-Arts - Culture Expositions - Rétrospectives Dessin Peinture Sculpture Exposition - Musée des Beaux-Arts - (MBA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée des Beaux-Arts de Marseille est un des quinze premiers musées créés en France par le Consulat en 1801. Il est installé depuis 1869 dans l’aile gauche du Palais Lonchamp et présente des œuvres du XVIe au XIXe siècles.

Le Musée des Beaux-Arts de Marseille présente des peintures et sculptures, italiennes, françaises, flamandes et hollandaises, du XVIe au XIXe siècles.

Les oeuvres de Lavinia Fontana, Guerchin, Lanfranco, Pannini et Tiepolo, illustrent l’évolution de la peinture en Italie de la fin de la renaissance au XVIIIe siècle.

Les écoles du Nord sont représentées par des tableaux de Jordaens, Stomer, et la Chasse au sanglier, chef-d’oeuvre de Rubens. Les tableaux de Champaigne, Vouet, Lesueur témoignent du renouveau de la peinture française pendant le règne de Louis XIII et ceux de Nattier, Vernet, Greuze, Hubert Robert ou David, du triomphe de l’école française au siècle des Lumières.

Une des caractéristiques de la collection du musée des Beaux-Arts est de témoigner du dynamisme des arts en Provence du XVIIe et XVIIIe siècles. Les oeuvres du peintre Louis Finson, ami de Caravage, de Jean Daret, Nicolas Mignard ou Michel Serre rappellent combien la Provence a su, durant deux siècles, attirer et retenir les artistes de l’Europe du Nord et du Sud.

Un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget, né à Marseille en 1620 et mort dans cette même ville en 1694, après avoir mené une brillante carrière entre la France et l’Italie, est la parfaite illustration de cet heureux mélange des influences artistiques en Provence.

L’École française du XIXe siècle est également l’un des temps forts de la collection permanente. Aux côtés des plus grands maîtres, Courbet, Corot, Daubigny, Millet et Puvis de Chavannes, figurent les représentants de l’école de Marseille comme Loubon, Guigou, ou Ziem qui vont imposer leur vision originale des paysages lumineux du Midi.

La Voix intérieure, chef-d’oeuvre de Rodin, donné par le sculpteur au musée, les bustes des célébrités du Juste Milieu ou le Ratapoil de Daumier, sont les oeuvres les plus célèbres de la galerie de sculpture du XIXe siècle.

► Événement : Gustave Caillebotte, Partie de Bateau 

Un trésor national au Musée des Beaux-Arts de Marseille
Partie de bateau de Gustave Caillebotte

Du 15 décembre 2023 au 17 mars 2024

Partie de bateau, chef-d’œuvre de Gustave Caillebotte nouvellement entré dans les collections nationales, fait l’objet d’un prêt exceptionnel du Musée d’Orsay au Musée des Beaux-Arts de Marseille cet hiver.

Ce tableau, véritable icône de l’impressionnisme, est classé «trésor national» en janvier 2020, alors qu’il est encore en main privée. Acquise par l’État en 2022, grâce au mécénat exclusif de LVMH, l’œuvre a rejoint les collections du Musée d’Orsay.

Le Ministère de la Culture et le Musée d’Orsay ont souhaité partager avec le plus grand nombre ce trésor national en proposant pour la première fois une itinérance dans les plus importants musées en région. Après avoir été présentée au Musée des Beaux-Arts de Lyon à l’automne 2023, l’œuvre est aujourd’hui exposée dans le parcours permanent du Musée des Beaux-Arts de Marseille. Elle rejoindra au printemps, après son étape marseillaise, le Musée d’arts de Nantes.

Cet événement annonce deux autres prêts exceptionnels du musée d’Orsay au Musée des Beaux-Arts de Marseille en 2024. A l’occasion de l’exposition Peindre Marseille, une autre modernité, qui sera présentée du 24 mai au 8 septembre 2024 dans le cadre des 150 ans de l’impressionnisme, le musée accueillera en effet La Lavandière de
Paul Guigou (1860) et le Golfe de Marseille vu de l’Estaque de Paul Cézanne (1878).

Événement labellisé Olympiade culturelle Paris 2024

Fermeture du 1er étage du lundi 15 au mardi 30 avril 2024 en raison de l’installation de l’exposition Peindre Marseille, une autre modernité – qui débutera le 24 mai prochain.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne

Collections permanentes du Musée d’Archéologie Méditerranéenne - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences Archéologie Exposition - Musée d'Archéologie Méditerranéenne - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Archéologie Méditerranéenne accueille deux collections majeures : le département d’égyptologie, premier de France après le Louvre et la nouveau département des civilisations du proche orient et du bassin méditerranéen.

La présentation dans un nouvel écrin, du département des civilisations antiques du bassin méditerranéen, valorise prés de 800 objets du Musée d’Archéologie Méditerranéenne et propose un nouveau discours et de nouvelles hypothèses.

Le visiteur est convié à un fascinant voyage de prés de six mille ans, une histoire qui part du Proche-Orient et qui traverse tout le pourtour méditerranéen.

Des inventions majeures pour l’homme ont vu le jour dans cette partie géographique du monde. Des progrès techniques et des savoir-faire encore utilisés par l’homme aujourd’hui ont été mis au point, toujours dans ce même périmètre. Comment faire le lien entre tous ces objets ? Comment dérouler leur histoire, pour mieux les comprendre et les admirer ? C’est un parcours à double lecture auquel le visiteur est convié.

Grâce à des espaces expliquant les diverses invention et techniques (l’écriture, le verre, les alliages cuivreux…) ponctuant la visite, il est possible d’envisager l’histoire artistique de l’objet, de le contextualiser, de le socialiser et de mieux comprendre les besoins et les contraintes des artisans et des techniciens qui l’ont réalisé. Les croyances et la ferveur, qui animaient ces femmes et hommes, se sont au fil des siècles, mêlées, séparées parfois, avec toujours l’espoir de progresser et d’avancer pour vivre mieux au sein d’un groupe, dans une société.

Des focus thématiques sur plusieurs savoir-faire antiques, les τέχναι (technaï), sont proposés au visiteur pour qu’il puisse apprécier de lui-même la maîtrise technique des artisans de l’époque et dans bien des cas, la prouesse dont relèvent certaines créations.

Vendredi 16 juin à 17h
Nouvelle présentation éphémère département Égyptologie (en lien avec les graffitis de Délos)
Présentation d’un papyrus inédit.
La navigation est au cœur de la civilisation de l’Égypte ancienne, Son importance se reflète dans le « livre de l’amdouat » : le lieu de passage quotidiennement de Rê pendant les heures de la nuit, quand il voyage d’ouest en est, et qu’il doit lutter contre Apophis afin de se lever chaque matin et ramener la lumière et l’ordre sur la terre.
Tout public, durée environ 1h

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens

Collections permanentes du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - Culture Expositions - Rétrospectives Arts plastiques / graphiques Historique Peinture Sculpture Exposition - Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une importante collection d’objets d’arts extra-européens, à la fois témoins culturels et oeuvres à part entière. Né de collections remarquables, il contribue à une meilleure connaissance des cultures d’Afrique, d’Océanie et des Amériques.

Divers regards ont été successivement portés sur les collections extra-européennes. D’abord perçus comme objets de pure curiosité, elles participèrent dès le 18e siècle à une première appréhension de la diversité culturelle du monde. Le 20e siècle fut le cadre d’une double reconnaissance de ces objets, tant par les scientifiques qui les documentèrent, que par les artistes proclamant l’apport de ces arts dans leurs réflexions et expérimentations de nouvelles formes. Des collectionneurs éclairés se sont inscrits dans ces deux sillages. Ce début du 21e siècle s’ouvre sur la question de la provenance de ces oeuvres, celle de leur utilité dans le musée ou de leur restitution dans leur pays d’origine.

Le MAAOA est l’héritier de ces regards. Il l’est par la nature des collections qu’il présente (anciennes collections privées, dépôts, reliquats des musées coloniaux, collectes plus récentes), il l’est aussi de par sa mission : rendre intelligibles aujourd’hui ces objets, témoignages de l’histoire de la culture des hommes et des sociétés dont ils sont issus.

La spécificité et l’intérêt du MAAOA résident dans les trois salles qui composent sa collection permanente : chacune née d’une collection originale.

– La salle Afrique est constituée en partie d’une donation faite à la Ville par les héritiers de Pierre Guerre (1910-1978) grand collectionneur d’art africain, fasciné par ce continent depuis l’âge de 12 ans. Cette collection est composée d’une centaine de masques, statues… auxquels s’ajoutent des objets en dépôt de la CCIMP et autres acquisitions.
Parmi les pièces phares : un masque Marka (Mali), trois reliquaires bieri Fang exceptionnels (Gabon), ou encore un masque Nuna (Burkina Faso).

– La salle Océanie-Amériques : la Ville de Marseille fit l’acquisition en 1989 de la collection unique du neurologue marseillais Henri Gastaut (1915-1995) : une série de 80 crânes collectés dans le monde entier, des crânes humains sculptés, peints, surmodelés ou encore gravés, provenant essentiellement d’Océanie et des Amériques.

A cette collection exceptionnelle s’ajoutent également des oeuvres en dépôt de la CCIMP, des objets issus de collectes effectuées par le MAAOA au Vanuatu, ainsi que de magnifiques parures de plumes amérindiennes provenant du don de Marcel Heckenroth (1902-2008), médecin en Guyane, entre 1939 et 1942.

– La salle Mexique est consacrée à une collection d’art populaire mexicain tout à fait remarquable : composée de près de 3000 objets – masques, tableaux de laine, arbres de vie, sculptures – que le réalisateur François Reichenbach (1921-1993) a acquis au cours de ses nombreux voyages au Mexique et qu’il a légués en 1994 à la Ville de Marseille. En 2016, la collection de Bernard Meusnier, composée de remarquables tissu huipil, et de magnifiques sculptures alebrijes, ces fameux monstres de papier mâché, venait compléter l’ensemble.

« Se voir est une chose, se connaître en est une autre. » Proverbe africain

N’hésitez pas à contacter le musée avant votre venue pour préparer votre visite. Nous vous recommandons également de contacter le musée pour toute visite prévue autour des collections permanentes, les week-ends, afin d’éviter tout désagrément. Nous vous remercions de votre compréhension.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr

Mémorial des déportations

Mémorial des déportations - Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition - Mémorial des déportations - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Situé au pied du Fort Saint-Jean, le Mémorial des camps de la mort a été inauguré en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire de la libération des camps. Reconfiguré en 2019 dans un concept élargi de Mémorial des déportations, il est installé dans un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale construit par l’armée allemande dans un ensemble du verrou défensif, devant prévenir un débarquement des Alliés en Provence.

Ce Mémorial rend désormais compte de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou récits de victimes parce que nés Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, et de cartes, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région.

Dans l’exposition de préfiguration proposée depuis le mois de décembre 2019, les événements tragiques de l’année 1943 menés par les Nazis avec la collaboration du régime de Vichy seront longuement évoqués : rafles, déportations et destruction des vieux quartiers de la rive nord du Vieux-Port.

Entrée gratuite dans la limite des capacités d’accueil
Site rattaché au musée d’Histoire de Marseille

Résistants, une génération oubliée
Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite