Médusées !

Médusées ! - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Sciences humaines et sociales Exposition - Coco Velten - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition Médusées ! réunit le travail d’une vingtaine d’artistes professionnel.les et amateur.ices, mettant en lumière les représentations lesbiennes à travers la photographie contemporaine et l’écriture.

Ce projet, porté par l’association Musée Médusées, est la rencontre entre une démarche sociale et artistique. Les œuvres de l’exposition abordent l’introspection, la liberté d’être dans les lieux publics, ou encore la mise en scène amoureuse. Ce sont autant de points de départ dans ce que peuvent être la construction de soi et d’un amour en tant que lesbienne.

Ce projet participe ainsi à rendre visible les récits minoritaires, en rappelant la nécessité de créer des archives pour les communautés, le droit universel d’aimer et celui de donner matière à chacun.e pour nourrir son imaginaire.

L’exposition fait partie de la programmation de Coco Velten, projet social d’accueil et de programmation culturelle dans le quartier de Belsunce à Marseille.

Artistes exposées :

Aurore Abraham, Caroline Bonfond, Charlotte Caselles, Lili Chomat, Zoe Chauvet, Mylene Comte, Irina Dmitrovskaya, Anne-Sophie Guillet, Esteban Hell Gonzales, Shalom Joannic, Jessica Laguerre, Nicky Lapierre & Nour Beetch, Ophelie Legrand & Camille Poulain, Mila Emma Love, Sylvie Martin, Lea Michaëlis, Pauline Montagne, Alice Perotti & Luciel La Menace, Marion Renerre & Annabelle Jung & Mahe Boissin, Romeo, Loïs Rouge, Yvelizra.

Réouverture du [mac] musée d’art contemporain de Marseille – Grand week-end festif

Réouverture du [mac] musée d’art contemporain de Marseille – Grand week-end festif - Culture Expositions - Rétrospectives Et sinon… Concerts - Opéras - Soirées Art contemporain Exposition Concert Vernissage / Inauguration - Musée d'art contemporain de Marseille [mac] - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Le 7 avril prochain, le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueillera à nouveau les Marseillaises et les Marseillais après quatre ans de travaux et une remarquable campagne de rénovation.

Au programme, un tout nouveau hall d’accueil, un parcours totalement réinventé, un toit-terrasse dominant la ville… Autant dire une révolution, dans cette institution du quartier de Bonneveine, proche des Calanques et du boulevard du Prado, inaugurée en 1994 et qui bénéficiait déjà d’une notoriété certaine.
Un lifting complet, donc, qui a de quoi faire de cet équipement l’un des fers de lance de la scène artistique contemporaine internationale et méditerranéenne !

L’occasion de célébrer la richesse des collections du [mac] présentées dans un nouveau parcours de visite : Parade, qui permettra aux Marseillaises et aux Marseillais de se réapproprier ce musée municipal.

Et pour fêter sa réouverture, le [mac] propose un week-end des plus festifs ainsi qu’une exposition de l’artiste italienne Paola Pivi.

UN GRAND WEEK END FESTIF DU VENDREDI 7 AU DIMANCHE 9 AVRIL

En lien avec le riche écosystème du territoire marseillais, la programmation autour de cette inauguration déborde d’imagination !

Soirée festive avec D.J., installation de foodtrucks dans la cour du musée, concerts, visites à destination du jeune public et des familles, spectacles, médiation culturelle à destination des jeunes publics, etc. Ces premiers jours d’ouverture seront ponctués par des propositions culturelles et artistiques qui promettent une inauguration festive, ouverte à toutes et à tous.

Une célébration de ce nouveau chapitre de l’existence du musée, qui donnera envie d’en arpenter les moindres recoins à qui franchira ses portes.

LE RETOUR D’UNE COLLECTION REMARQUABLE

Avec « Parade », le parcours permanent proposé pour sa réouverture, les chefs-d’oeuvre du musée n’ont jamais été montrés avec autant d’ambition.
Le [mac] gagne en festivité et en surprise, pour une expérience encore plus absorbante !

La collection contemporaine des Musées de la Ville de Marseille est l’une des plus importantes de France, avec notamment des oeuvres de Jean-Michel Basquiat, Niki de Saint-Phalle, César, Annette Messager, Robert Rauschenberg, Richard Baquié, Daniel Buren, Yves Klein… nous faisant voyager à travers 70 ans de création.

Le parcours s’est aussi enrichi de dépôts et prêts majeurs, concédés par le Musée National d’Art Moderne — Centre Georges Pompidou, le Centre National des Arts Plastiques, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes Côte-d’Azur et des invitations à des artistes émergents.

Des propositions inédites voient le jour grâce à un programme de restauration des collections considérable.

Résolument contemporain, le projet curatorial nourrit une réflexion à forte dimension pédagogique sur la classification de l’art à travers certaines de ses caractéristiques distinctives. Très actuel, le parcours dissout toute hiérarchie entre les pratiques créatives.

UNE EXPOSITION ÉVÈNEMENT

Le choix d’inviter l’artiste italienne internationalement reconnue Paola Pivi semblait évident : elle ne s’interdit rien et a une approche ludique des sujets environnementaux, dans un vocabulaire plastique iconique constitué d’ours, de tableaux de perles ou d’une sculpture aux aiguilles affectueuses.
Cette invitation illustre le soutien apporté par la Ville de Marseille aux artistes, notamment ceux du pourtour méditerranéen.

Après 25,000 Covid Jokes (It’s not a joke), l’installation monumentale qu’elle présentait dans la Chapelle du Centre de la Vieille Charité en 2021, Paola Pivi revient en imaginant pour le [mac] l’exposition It’s not my job, it’s your job / Ce n’est pas mon travail, c’est votre travail.
Dans ce projet qui fait la part belle à ses pièces phares, l’artiste offre aussi une toute nouvelle œuvre participative : Free Land Scape (2023), créée spécialement pour l’espace architectural du [mac].

Entre installation et sculpture, ce parcours réalisé en toile de « jean » est une passerelle suspendue. Les visiteurs l’arpentent, expérimentent la vulnérabilité de sa membrane porteuse… Et quelles sensations ! Incertitude, désorientation, déséquilibre… Autant de ressentis forts, qui font de l’art un vecteur d’alerte face au déséquilibre du monde.

De printemps en printemps – Suzanne Hetzel

De printemps en printemps – Suzanne Hetzel - Culture Expositions - Rétrospectives Peinture Exposition - La Compagnie - Lieu de création - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« L’exposition De printemps en printemps clôture ma résidence à la compagnie, elle met en lumière un an et demi de présences à Belsunce, au rythme d’une semaine par mois. Il s’agit pour moi d’un quartier qui lie, d’une façon toujours inattendue, éminemment féconde et sans cesse mouvante, la question d‘un “vivre ensemble“ à partir d’une autre question, de quoi est composé le monde dans lequel nous vivons ?

Pendant cette résidence, j’ai glané des objets, des végétaux, des moments que la photographie retient et des documents. Je les réunis dans l’atmosphère d’une réserve : réserves de vie de quartier, réserves à rêver ou à connaître, réserves pour demain. L’espace de la compagnie accueille ce dépôt d’objets et d’images qui suscite un contact avec le public. Les visiteureuses pourront imaginer un lien entre un tesson du 1er siècle et un gant d’enfant trouvé dans la rue, voir qu’hier et aujourd’hui ne sont pas séparés. » S.H.

en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille, Arnaud Bizalion Éditeur, le Centre Social Frais Vallon, Soliha, Carte blanche Région Sud, Quartiers d’été (Agence nationale de la cohésion des territoires).

vernissage le 05 mai 2023 de 14h à 21h

Louis Pons

Louis Pons - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Galerie du Tableau - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Discret hommage à Louis Pons

A quelques jours de l’ouverture de la rétrospective de Louis Pons au musée Cantini (le 23 mars) nous avons voulu, nous aussi, honorer la mémoire de l’art et de l’ami.
Les photographies de Patrick Box qui témoignent du même sentiment accompagnent quelques œuvres majeures et des marques touchantes de son quotidien.
Nous ne pouvions pas ne pas nous joindre à l’hommage que lui rend sa ville natale, hommage tardif qu’il aurait pu connaître de son vivant.

Bernard Plasse

Vernissage le lundì 20 mars à partir de 18 heures

Bernar Venet, Si les canards pataugent alors 5 est un nombre premier

Bernar Venet, Si les canards pataugent alors 5 est un nombre premier - Culture Expositions - Rétrospectives Poésie Exposition - Centre International de la Poésie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Première exposition entièrement consacrée à l’œuvre poétique de Bernar Venet, avec livres ouverts (Poetic? Poétique ?, Paris, Jean Boîte Éditions, 2017), projection performance vidéo (Poèmes saturés, Arkadin, 2019), poèmes sursaturés et collages agrandis (Bernar Venet Studio, 2022), diffusion performance audio (Bernar Venet & Kenneth Goldsmith, Poetic? Poétique ?, Double LP publié par JBE Books, Paris, 2018)

Exposition du 3 au 16 décembre 2022 et du 4 janvier au 1er avril 2023

Une coproduction Centre international de poésie / Bernar Venet Studio, avec la participation du [mac] musée d’art contemporain et du Service des Bibliothèques de Marseille.

Que devient une image dans un champ électrique – Suzanne Doppelt

Que devient une image dans un champ électrique – Suzanne Doppelt - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Centre International de la Poésie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Suzanne Doppelt écrit et fait des photographies. Dans l’ensemble de ses livres, depuis Totem (2002) jusqu’à Et tout soudain en rien (2022), il est beaucoup question de perception. Que voyons-nous ? A cette interrogation banale les images spirites figurant le retour des défunts, Le pré est vénéneux (2007), les anamorphoses, ces tableaux doubles et à la perspective dépravée, Lazy Suzie (2009), ou celui à secret de Jacopo di Barbari et son nombre d’or, La plus grande aberration (2012) apportent une réponse chaque fois autre. Ou encore cette boite d’optique, ce peepshow de Samuel van Hoogstraten, Vak spectra (2017) montrant un intérieur hollandais dont la vision est démultipliée. Dans Amusement de mécanique (2014) il s’agit d’une enquête obsessionnelle qui tente de déchiffrer une nature morte fichée dans le paysage. Rien à cette magie (2018) comme une ritournelle tourne autour de la bulle de savon du tableau de Chardin, une figure spectrale soufflée par un jeune homme, dans laquelle se reflète une infinité d’images. Meta donna (2020) s’intéresse à la morsure de la tarentule des Pouilles et au rituel de dépossession dans les années 60 par la danse et la musique, et le tout dernier livre au film Blow up de Michelangelo Antonioni, une enquête inaboutie de plus dans laquelle les images se fabriquent entre un parc et un bain chimique avant de disparaitre bel et bien.

L’exposition que devient une image dans un champ électrique est une reprise et un redéploiement des photographies de Suzanne Doppelt hors du livre, des livres, ensemble par ensemble, ainsi qu’un réagencement documenté, complété à l’échelle d’un lieu, d’une pièce, d’une salle à parcourir. Un dispositif pour redécouvrir et approfondir cette fabrique singulière d’images liée à l’écriture poétique.

Suzanne Doppelt a codirigé avec Pierre Alferi la revue Détail et a fait partie du comité de rédaction de la revue Vacarme. Elle a également poursuivi des projets avec Anne Portugal, François Matton, Jean-Christophe Bailly et Cole Swensen. Elle a exposé ses photographies notamment au Centre Pompidou, à l’Institut français de Naples, à l’ENS Lyon, à la galerie Martine Aboucaya, au musée du Louvre, à NYU, à Brown University, aux Ateliers des Arques. Ses livres sont publiés essentiellement aux éditions P.O.L.

Vernissage le samedi 15 avril à 16h, suivi à 16h30 des lectures de Suzanne Doppelt, François Matton et Fabienne Raphoz.

Dashaetdasha

Dashaetdasha - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - Association Solarium - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

À travers des formes fixes et colorées répétées jour après jour dans ses carnets, DASHAETDASHA laisse avec curiosité se déployer l’inconnu. Elle devient alors l’observatrice de son propre geste. Sans quête d’évolution formelle ou de perfectibilité, cette pratique ritualisée se transforme en un champ d’exploration pour une meilleure connaissance de soi et du monde.

En attendant l’été de Christophe Bataillon

En attendant l’été de Christophe Bataillon - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - 1,2,3 Solène - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

En attendant l’été, Christophe Bataillon dessine, inlassablement. Pour son fils, avec les copains, pour la presse jeunesse, crée des livres pour les enfants et parfois pour les adultes.

1, 2, 3 Solène ! est heureuse de l’inviter ce printemps afin de présenter son travail sur les murs de la galerie. Cette exposition rétrospective sur 15 années de production sera l’occasion de découvrir des originaux présentés pour la première fois au public. Venez découvrir son univers miniature et ses scènes fourmillantes du 14 mars au 6 mai… avant de sauter à pieds joints dans l’été !

Vernissage le 17 mars à 18h

Genre Mars

Genre Mars - Culture Expositions - Rétrospectives Exposition - Montévidéo - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Vernissage le vendredi 17 mars à 18h, en présence de l’artiste

Genre définitions

– ensemble d’êtres ou d’objets ayant la même origine ou liés par la similitude d’un ou de plusieurs caractères ;
– classe d’œuvres ou de sujets artistiques ou littéraires, définis par des caractères communs déterminant le choix des moyens ;
– manière, style propres à un artiste, à un écrivain ;
– catégorie reposant, selon les langues et les systèmes, sur la distinction naturelle entre les sexes ou sur des critères formels ;
– nombre maximum de courbes simples fermées sans points communs que l’on peut tracer sur cette surface sans la morceler (math) ;


Genre au figuré

– scène de genre. Scène de la vie quotidienne ;
– être le genre de qqn. Correspondre à son type, à son idéal ;
– se donner un genre; changer de genre, avoir un certain genre, un petit genre, un genre à part, un drôle de genre.


Genre de vie

– Genre de vie nouveau, particulier;
– genre de vie agité ;
– genre de vie urbain ;

Genre Marseille
….

Pierre Oudart
26 février 2023

Marc Turlan est né le 10 juin 1969, vit et travaille, à Paris et Hyères

Springfield X Saint-Louis – Mythologies contemporaines – Philippe Conti

Springfield X Saint-Louis – Mythologies contemporaines – Philippe Conti - Culture Expositions - Rétrospectives Photographie Exposition - Le Zef - Scène Nationale de Marseille - À cour - Site du Merlan - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Il y a d’abord Springfield du nom de cette ville fictive, où se jouent les aventures des célèbres héros d’un dessin animé satirique. C’est aussi devenu le surnom de Vitrolles, petite ville non loin de Marseille, agrandie par des aménageurs dans les années 1960 et qui, avec cette extension, portait son lot d’espoirs. Le paysage, espace théâtral bien réel, est celui de la ville nouvelle et du mythe qu’il porte en lui. Entre béton et ruralité, avec ses roches ocrées, ses grandes avenues, centre commerciaux, cinémas et grosses voitures… Vitrolles revêt des airs de banlieue américaine. Jouant avec la symbolique du décor, Philippe Conti porte un regard décalé sur l’espace urbain. Éclot un travail sur l’imaginaire qui nourrit les représentations car, ici, la forme procède d’une interprétation du réel et contribue à perpétuer les mythes sous-jacents à la ville nouvelle.

Non loin de là : Saint-Louis. Territoire aux limites mouvantes, coincé entre fleuve et mer telle une presqu’île, n’a longtemps accueilli sur ses terres hostiles qu’une mince population nomade de pêcheurs-chasseurs, ou de pirates s’abritant dans les marais du delta, avant de devenir la cité industrialo-portuaire que nous connaissons aujourd’hui. De cette époque, une forme d’habitat particulier a été conservée. Dans le delta parmi les marais, au milieu d’un paysage composé de lagunes, d’étangs, de dunes et de zones marécageuses, se cachent encore des cabanes. Héritières des cabanes-bateaux et autres constructions vernaculaires, elles étaient construites selon un plan simple. Les premières, en bois de récupération, servaient parfois d’habitation, sinon d’abri pour la chasse ou la pêche. Ces activités, loin d’être alors un loisir, conféraient un revenu supplémentaire aux ouvriers du port. Détruites lors de la seconde guerre mondiale, elles furent reconstruites en dur avec les matériaux abandonnés par les soldats allemands. Avec le temps, elles sont progressivement devenues des lieux de villégiature attestant de la force de la tradition et de la vivacité du mythe qui les accompagne. La ferveur avec laquelle sont préservés ces modestes édifices témoigne de l’attachement des autochtones à cette tradition et à leur volonté de la transmettre. Reconnue avec le temps comme un symbole communautaire fort, la conservation de ces cabanes passe par la reconnaissance du patrimoine paysager auquel elles appartiennent.

À travers ces paysages théâtraux et les personnages aux allures de héros qui les habitent, Philippe Conti capture l’espace urbain, l’habitat, le loisir et, à travers eux, interroge les façons de vivre ensemble, dans des lieux imprégnés d’Histoire. Les mythes se révèlent alors, puissants, constitutifs de ces territoires… Qui du mythe ou de l’Homme influence l’autre ?

Dans le cadre du Festival Photo Marseille

Rencontre avec Philippe Conti
Jeudi 1er décembre, à 18h, dans le Hall du ZEF, dans le cadre du Festival Photo Marseille.