« Qu’est-ce qu’on attend pour faire la « Faites » ?
Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux… ensemble ? »
3 jours au rythme de l’amitié, de la fraternitéet d e l’échange entre les cultures.
Le Théâtre Toursky, implanté à Saint Mauront, va de nouveau prouver que ce quartier est celui de la poésie, de la culture et des liens fraternels entre les peuples. Artistes, associations et citoyens se mobilisent pour trois journées inoubliables.
Avec au programme, des activités de toutes sortes, pour tous les âges, et pour tous les goûts. Un voyage festif et convivial ouvert à toutes et à tous, dont vous trouverez un avant-programme ci-dessous.
JEUDI 23 MAI et VENDREDI 24 MAI – 18H
BONES (LES OS)
#THÉÂTRE #CRÉATION
Salle Léo Ferré
Durée : 1h30
Dans un monde où les génocides se sont succédés, où les guerres continuent de se multiplier, où le racisme, la ségrégation, l’injustice, sont encore d’actualité, cette œuvre nous dit l’horreur du silence qui protège ces crimes contre l’humanité.
L’action se déroule dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, mais cela pourrait se passer dans bien d’autres pays. Le mari de Madame Joubert, ancien policier plus que zélé du temps de l’apartheid est mourant. Sa femme a réussi à oublier le passé, mais celui-ci vient régler ses comptes.
Dans le jardin des Joubert, une pelleteuse creuse à la recherche des os des ancêtres noirs et de leurs esprits.
A qui appartiennent les os retrouvés ?
À partir de 12 ans.
Résidence de création au Théâtre Toursky.
Une co-production Théâtre International de Massilia, Théâtre Toursky.
VENDREDI 24 MAI – 21H
LES DAMES DE LA JOLIETTE
#MUSIQUE
Salle Toursky
Durée : 1h30
Lauréates du Prix des Musiques d’Ici et d’Ailleurs 2021, elles nous emportent dans leurs combats en occitan, en français, en grec, en italien, en sicilien et en espagnol.
Les Dames de La Joliette croisent le fer et s’interpellent à coup de pandeiro, de tamureddu, de bongos.
Pas de quartiers, les hommes ne seront pas épargnés.
Femmes au travail, chants de guerre, poèmes d’amour, chants récoltés et revisités, compositions originales, Les Dames de La Joliette se veulent héritières de l’esprit de résistance et de vie de toutes ces femmes, poétesses ou femmes du monde, qui luttèrent, à l’image de leurs illustres ainées du “Bastion des Dames” de Marseille qui défendirent courageusement la ville lors d’une invasion ennemie.
SAMEDI 25 MAI – 18H
EX(ODE) : AU FEU DES ORIGINES
#MUSIQUE
Salle Léo Ferré
Durée : 1h
Je m’appelle Matias, et je suis arrivé en France en décembre 2001, alors qu’une crise économique sans précédent frappait mon pays.
Après quatre ans de travail sur la mémoire de migrants arrivés au Creusot depuis le XXème siècle, Matías Chebel s’appuie sur l’histoire de sa famille et sur sa propre expérience d’exil pour prendre la parole et rendre hommage aux migrants de tous les temps.
Imaginé comme un récital/concert, le spectacle (ex)Ode est tissé avec des textes de Erri De Lucca, José Saramago, Niki Giannari, Amin Maalouf et Matías Chebel. Ces récits sont rythmés par des chansons de partout dans le monde, mettant à l’hommage les origines multiples de l’artiste.
Raconté et chanté en plusieurs langues tels que le français, l’italien, l’espagnol, le portugais, l’arabe, le grec et le tupi-guaraní, ce périple sonore se veut un seul et unique chant, un chant d’humanité et de partage : une ode à l’exode.
SAMEDI 25 MAI – 21H
LA MÉTHODE
Une poésie de combat
#CONCERT POÉTIQUE #CRÉATION
Salle Toursky
Durée : 1h
“Le Toursky, c’est un théâtre merveilleux !
C’est mon ami Richard Martin qui a ce théâtre, Richard Martin est un homme de théâtre formidable et qui travaille comme un damné.
Le Toursky, c’est ma raison d’être marseillais.”
“A Toi, Richard… Je t’ai envoyé ce texte…”
Léo Ferré
Léo parlait hier pour aujourd’hui et pour demain. La nécessité de son insoumission, de sa révolte et de ses insolences sont plus que jamais d’actualité.
Avec La Méthode, Richard Martin prend à bras-le-corps les mots du poète et
brandit ses vérités. Ainsi, c’est tout Léo qui renaît.
Richard Martin porte la poésie de ce maître visionnaire, ce révolté superbe aux indignations fulgurantes, ce poète magnifique et emporté qui nous parle de l’avenir avec l’exacte lucidité d’une jeunesse toujours buissonnière.
Une œuvre haute, fine et libre, programmée au service de l’amour et de la paix.
Trempée dans l’encre improbable du non-dit, du non-formulé, récit de fantasmes, de rêves, de morceaux de vie vécue dans le réel, de réflexions philosophiques : avec La Méthode, c’est comme si Léo Ferré s’efforçait à définir et à saisir ce rien, ce néant vers lequel nous plongeons.
Sa lutte continue sa route, dénonçant un monde froid et cerné de petites ambitions, une existence standardisée, desséchée, à l’image de nos misères urbaines où l’indifférence écrase et oppresse l’humain, où l’égoïsme et la bêtise ne cessent d’engendrer le malheur et le désenchantement.
Le verbe éclairé de Léo Ferré gronde toujours de la même clameur de ses utopies. Il épaule nos rêveries en nous conviant dans un monde insoumis où l’humain refuse toute forme de vie désincarnée de fraternité.
