Kalahari San – Summer Pop-up Exhibit

Kalahari San – Summer Pop-up Exhibit - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Exposition - Rafale - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

La galerie Bonne Espérance de Paris présente à Marseille une exposition pop-up, « Kalahari San », de peintures de 2013 et de photographie de 1959.

Les San, autrefois connus sous le nom de « Bushmen », sont les premiers habitants de l’Afrique australe et ont vécu dans la région des dizaines de milliers d’années avant l’arrivée d’autres Africains et d’Européens. Les San sont les créateurs de l’art rupestre en Afrique australe. Bonne Espérance présente la première exposition à Marseille de la peinture San contemporaine. Bonne Espérance présente des peintures réalisées en 2013 par des artistes autodidactes appartenant à un collectif d’artistes San, The Kuru Art Project, basé dans un village du désert du Kalahari au Botswana. Bonne Espérance présente également des photos en noir et blanc prises en 1959 par le photographe sud-africain Jürgen Schadeberg d’une danse rituel de guérison San, la danse transe, pratiquée par des San depuis des siècles et souvent réprésentée dans l’art rupestre San. Les œuvres des artistes du collectif Kuru Art Project et de M Schadeberg font partie de nombreuses collections permanentes des musées autour du monde, notamment la Smithsonian Institution, le Victoria & Albert, le Art Institute of Chicago, le Tate, la Maison Européenne de la Photographie et d’autres.

I’m leaving a, teenage dream

I’m leaving a, teenage dream - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - La Mûrisserie - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Organisée par la collective glitch, « I’m leaving a, teenage, dream » est une exposition réunissant les œuvres de Juliette Blondel et de Sévérina Ianakieva, autour des récits et des objets qui ont marqué leur passage de l’enfance à l’âge adulte. Dans cet espace-temps transitoire, la quête d’une identité et d’un refuge occupe une place centrale mais ambiguë, entre la fiction et la réalité. De façon latente, les souvenirs, les rêves et les contes de fée incarnent des espaces de monstration et de projection de soi, capables d’enchanter le monde réel, ou du moins d’y échapper. Évacuant toute forme de rationalisme et résistant au rythme effréné du capitalisme, l’espace onirique mêlé au merveilleux nous plonge d’abord dans un état de contemplation, pour laisser libre cours à notre imagination et à l’expression des désirs enfouis depuis l’adolescence.

Les artistes partagent une pratique de la symbolisation, à travers laquelle les éléments du quotidien et les souvenirs de l’enfance sont magnifiés, tandis qu’elles tentent de saisir l’évanescence des choses.
Sans distinction d’origine, les objets sont dotés d’une affectivité, faisant entrer le fantasmagorique dans la réalité. De nature troublante, la part d’étrangeté contenue dans le rêve est quant à elle source d’agentivité. Elle permet aux rêveur·ses de passer de l’admiration, un état qui suscite une forme d’adhésion au merveilleux, à la réflexion, privilégiant ainsi une distance critique avec le monde fantasmé.

La collective glitch est un duo curatorial, formé par Zélia Bajaj et Chloé Bonannini, dont les projets d’exposition et les événements visent à soutenir la création artistique émergente. Basée entre Marseille et la Seine-Saint-Denis (93), la collective glitch entend relier des scènes artistiques géographiquement éloignées pour favoriser les rencontres et l’entraide.

Panoramas. Revoir les collections des Musées de Marseille

Panoramas. Revoir les collections des Musées de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Archéologie Design Mode Peinture Sculpture Exposition - Centre de la Vieille Charité - (CVC) - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition célébrera un ensemble d’environ 180 à 200 objets et œuvres d’art parmi les plus importants des collections préservées par le réseau des 14 musées de la Ville de Marseille.

Croisant époques, catégories et géographies, ce projet se présentera comme un portrait poétique des fonds patrimoniaux marseillais, en différents chapitres qui déclinent leurs nombreuses identités et les regards que les équipes scientifiques des Musées de Marseille leur portent.

Peinture, sculpture, arts décoratifs, mode, design, création contemporaine et archéologie seront ainsi convoqués, au prisme des enjeux de territoire, des trajectoires des objets, des individus et des cultures, des relations post-coloniales et du genre, au gré de l’histoire de l’art.

Portant l’ambition de favoriser la redécouverte et l’appropriation des collections par les publics, cette exposition sera accompagnée de projets participatifs à destination du plus grand nombre.

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées.

L’(œil) objectif

L’(œil) objectif - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Photographie Exposition - Musée Cantini - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Photographies des collections de la modernité des années 1930 aux années 2000.

Dans le cadre du renouvellement de son accrochage, le musée présente une exposition-dossier de ses fonds photographiques ainsi que du musée d’art contemporain [mac].

En février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de photographies L’(OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre. Dans ce même temps, Gautrand recevait le Grand prix de la Ville de Marseille consacré à la photographie. Aux côtés de la Bibliothèque nationale et du musée Réattu, l’institution endosse alors un rôle précurseur en créant une collection constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le festival d’Avignon.

À travers les fonds du musée Cantini, du [mac] et du Fonds communal d’art contemporain (Fcac), L’(ŒIL) OBJECTIF dresse un panorama renouvelé des collections ; des jeux d’optiques de la Nouvelle Vision à la pratique documentaire de Valérie Jouve, en passant par les mises en scène de Man Ray, l’exposition propose une approche élargie de la photographie et la diversité de regards qui en émanent.

Cette exposition fait partie de la programmation des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express.

AUTOUR DE L’EXPOSITION
> Visite commentée
Durant toute la durée de l’exposition chaque samedi à 15h
[Tarifs adultes : entrée gratuite + 3 € (+1,50 € tarif réduit) / Tarifs enfants de 12 à 18 ans : entrée gratuite + 1,50€ / Tarifs enfants de moins de 12 ans : gratuit]

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite.

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées.

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille

Elles ! Femmes artistes dans les collections des musées de Marseille - Culture Expositions - Rétrospectives Art moderne / contemporain Historique Sciences humaines et sociales Peinture Sculpture Exposition - Musée des Enfants - Préau des Accoules - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Femmes, ne serait-il pas grand temps qu’il se fît aussi parmi nous une révolution ?
Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire de leur sexe et faire pitié à l’autre ? »
Olympe de Gouges (1791)

Après la Révolution française, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » mais semble oublier les femmes qui n’ont pas le droit de vote ni de monter à la tribune. Comme une réponse, en septembre 1791, Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne avec l’intention de faire reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette lutte est toujours d’actualité en Europe et, au-delà, dans le monde entier.

Comme un miroir de la société, l’art a longtemps refusé leur juste place aux femmes et aux créatrices. Jusqu’au XIXe siècle, celles-ci étaient écartées de l’apprentissage de l’art dans les ateliers de peinture et sculpture. Il ne leur était ainsi pas possible d’accéder aux classes de dessin où posaient des modèles nus, la morale de l’époque ne l’autorisant pas. Et si certaines femmes artistes sont parvenues à mener une carrière, bien souvent en lutte contre leur propre société, l’histoire de l’art les a souvent effacées. Célébrer leur empreinte dans l’histoire de la création, faire connaître leurs œuvres majeures, les reconnaître à l’égal des hommes est aujourd’hui un défi pour les musées dans le monde !

La nouvelle exposition du Préau des Accoules souhaite leur rendre hommage. Elle ambitionne, plus largement, d’interroger la question du droit des femmes, de la lutte pour les égalités de genre et la défense de la liberté d’accès à la création pour toutes et tous.

Le pouvoir des femmes dans les sociétés

Un premier volet du parcours qui sera proposé au jeune public abordera ainsi la question des droits dans une dimension sociologique, ethnologique et culturelle l’évolution des droits des femmes dans la société, à l’aide d’une frise chronologique. A l’opposé des traditions occidentales, seront ainsi valorisées les sociétés matrilinéaires existantes représentées par les collections Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens. Cette ouverture à la diversité des points de vue et des imaginaires sociaux sera un préambule à la découverte de certaines artistes majeures dans les collections des Musées de Marseille.

Le pouvoir des femmes dans la création artistique

La deuxième salle d’exposition mettra à l’honneur le travail des femmes dans la création artistique des XXe et XXIe siècles au travers de nombreuses techniques : sculptures, tableaux, photographies, céramiques, installations et vidéo. Des créations originales d’artistes du monde entier seront présentées : Laure Garcin, Louise Nevelson, Germaine Richier, Maria Helena Vieiria da Silva, Geneviève Asse, Niki de Saint Phalle, Fatima Haddad dit Baya, Atsuko Tanaka, Judith Bartolani, Ghada Amer et Marie Bovo.

Les œuvres présentées dans cette nouvelle exposition, proviennent des riches collections des Musées de Marseille et du Fonds Communal d’Art Contemporain. A travers elles se dessinent l’histoire d’une personnalité artistique singulière et celle de son époque, pour évoquer la question du féminisme, les coopérations entre créatrices, la place accordée au corps et à sa représentation. Des dispositifs ludiques seront proposés au jeune public pour mieux découvrir le sujet et s’approprier le patrimoine des Musées de Marseille.
Tarifs : entrée gratuite

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.