Concerts – Opéras – Soirées
L’église Saint-Joseph célèbre l’année anniversaire de Gabriel Fauré; en réunissant les chœurs Phocéen et Solea, les Petits chanteurs de la Major et la Maîtrise du Conservatoire seront dirigés par Rémy Littolf et Anne Périssé dit Préchacq.
Au programme :
Requiem de Fauré, Cantique de Jean Racine, motets de Dubois.
Les chanteurs:
Maïlys Radulic soprano
Maurel Endong baryton
Grégoire Rolland orgue
Anne Périssé dit Préchacq et Rémy Littolf , direction
Grand paresseux, Hercule ne veut pas faire les travaux confiés par Eurysthée, roi d’Argos. Délaissant également sa femme
Omphale, il tire mollement profit de la gloire qu’on lui porte, tandis que dans l’ombre, Augias oeuvre…
Avec une adaptation actuelle qui n’a rien perdu de sa force comique, Musicatreize s’empare de cette oeuvre pour lui donner
une touche de modernité. Après The Last Words Virginia Woolf Wrote (Prix Maurice Ohana), Le Grand dépaysement d’Alexandre
le Grand (théâtre musical) ou encore Nonsense policier (oeuvre participative), Jean-Christophe Marti propose une
orchestration originale de l’opéra pour 12 voix et un quatuor (clarinette, contrebasse, clavier et percussions).
Opéra bouffe en 3 actes de Claude Terrasse
Conception et adaptation Roland Hayrabedian
Orchestration Jean-Christophe Marti
Direction Hoviv Hayrabedian
Instrumentistes de l’orchestre BruMe
Patrice Balter : Hercule
Céline Boucard : Omphale
Xavier de Lignerolles: Augias
Alice Fagard : Erichtona
Thomas Le François: Orphée
Comment se moquer de la cour de Napoléon III et du même coup des opéras de Wagner ou Rossini ? Réponse : en transposant l’action dans la Grèce antique.
Si les nombreuses allusions à la mythologie souffrent d’une baisse de la culture générale, la fantaisie du texte de Meilhac et Halévy, et surtout le génie de Jacques Offenbach font de cet opéra bouffe un spectacle qui n’a pas pris une ride. Impossible de résister à la Marche des Rois et à « l’époux de la reine, pou de la reine, pou de la reine », à la parodie du Trio patriotique de Guillaume Tell : « Tu t’fiches pas mal de ton pays » ou de l’inénarrable « Pars pour la Crête. » On a beau tout connaître par cœur, on y prend un plaisir fou.
Créé au Théâtre des Variétés en 1864, La Belle Hélène n’en finit pas de nous amuser. Comme l’a écrit un critique à la sortie : « On a ri, on a ri ! »
OPÉRA BOUFFE EN 3 ACTES
JACQUES OFFENBACH
Livret est de Henri MEILHAC et Ludovic HALÉVY
Création à Paris, au Théâtre des Variétés, le 17 décembre 1864
Direction musicale Didier BENETTI
Adaptation et mise en scène Bernard PISANI
Hélène Laurence JANOT
Bacchis Carole CLIN
Loena Sabrina KILOULI
Pâris Matthieu JUSTINE
Ménélas Jean-Claude CALON
Agamemnon Marc BARRARD
Calchas Philippe ERMELIER
Oreste Alfred BIRONIEN
Achille Frédéric CORNILLE
Ajax I Joris CONQUET
Ajax II Philippe BÉRANGER
Chœur phocéen
Orchestre de l’Opéra de Marseille
Sei Solo : dévoiler une musique dissimulée dans les sonates et partitas pour violon seul de Johann Sebastien Bach.
Pourquoi cinq personnes pour interpréter les sonates et partitas ?
Parce qu’une musicologue allemande a découvert que ces pièces pour violon seul renferment une musique dissimulée aux oreilles non averties. Il faut donc bien un violoniste accompagné par quatre chanteurs chevronnés pour révéler ce qui n’est pas écrit.
Et parce qu’on n’est pas trop de cinq pour révéler l’impalpable.
Géraldine Jeannot soprano
Maximin Marchand contre-ténor
François Isserel Savary ténor
Johan Riphagen basse
Radboud Oomens violon
« Je m’imagine Jean-Sébastien Bach à son clavier. Dans sa tête les sons majestueux des cathédrales polyphoniques construites par ses précurseurs. Il cherche, il trouve. Sous ses doigts le tissu multicolore d’une fugue merveilleusement construite se déploie et remplit l’espace tel une prière, tel une sculpture. Et soudain cette idée : pourquoi ne pas faire la même chose juste avec un violon : construire des cathédrales de sons, ad majorem Dei gloriam. Alors il prend son violon. Il cherche et trouve : Sei solo a violino senza basso accompagnato »
L’Association des Amis des Orgues de Sainte-Marguerite organise un concert pour voix et orgue avec Gabrielle Varbetian, soprano, concertiste internationale et Emmanuel Friot, organiste diplômé du Conservatoire de Marseille.
À l’occasion de L’Opéra fête son siècle
Célébrons tous ensemble L’Opéra fête son siècle !
Un plateau vocal d’exception placé pour l’occasion sous la direction du directeur musical de la maison, Michele Spotti. Des solistes invités, à la renommée internationale, régulièrement acclamés depuis plusieurs années sur la scène de l’Opéra de Marseille, accompagnés du Chœur et de la phalange orchestrale de la cité phocéenne. Au programme, de grands airs d’opéras, des ouvertures du répertoire lyrique… Des « retrouvailles amicales – musicales » à partager sans modération !
Giuseppe VERDI
La Forza del destino, Ouverture (Sinfonia)
Aida – « Ritorna vincitor! » (Acte I)
Rigoletto – « Caro nome » (Acte I)
Luisa Miller – « Quando le sere al Placido » (Acte II)
Il Trovatore – « Vedi le fosche notturne spoglie » (Acte II)
Vincenzo BELLINI
Norma – « Casta Diva » (Acte I)
Gioachino ROSSINI
Il Barbiere di Siviglia – « A un dottor della mia sorte » (Acte I)
Giuseppe VERDI
Rigoletto – « Cortigiani, Vil Razza Dannata » (Acte II)
Simon Boccanegra – « A te l’estremo addio… Il lacerato spirito » (Prologue)
Aida – « Gloria all’Egitto e ad Iside » (Acte II)
Richard WAGNER
Lohengrin, Prélude (Acte I)
Charles GOUNOD
La Reine de Saba – « Plus grand, dans son obscurité » (Acte III)
Giuseppe VERDI
La Forza del destino – « Pace, pace mio Dio! » (Acte III)
Il Trovatore – « Il balen del suo sorriso… Qual suono! » (Acte II)
Richard WAGNER
Lohengrin, Prélude (Acte III)
Jules MASSENET
Manon – « Obéissons, quand leur voix appelle » (Acte III)
Hérodiade – « Dors, ô cité perverse » (Acte III)
Charles GOUNOD
Faust – « Vin ou bière, bière ou vin, que mon verre soit plein! » (Acte II)
Jules MASSENET
Don Quichotte – « Riez – Riez, allez, riez du pauvre idéologue » (Acte IV)
Charles GOUNOD
Roméo et Juliette – « L’Amour… Ah! lève-toi, soleil! » (Acte II)
Gioachino ROSSINI
Guillaume Tell – « Tout change et grandit en ces Lieux » (Acte IV)
Direction musicale Michele SPOTTI
Soprano Csilla BOROSS
Soprano Patrizia CIOFI
Mezzo soprano Karine DESHAYES
Ténor Enea SCALA
Baryton Juan Jésus RODRÍGUEZ
Baryton Marc BARRARD
Basse Nicolas COURJAL
Chœur et Orchestre philharmonique de Marseille
Concert lyrico-épicé pour petits et grands gourmands
Deux commis de cuisine ont pour mission de préparer le repas d’un restaurant. Plus que des commis, ce sont des musiciens, amoureux de rythmes, de mélodies, et surtout d’opéra…
Dans leurs mains, les ustensiles de cuisine deviennent instruments de musique : la grille du four se transforme en harpe, la poêle en contrebasse… pour cuisiner au naturel ou revisiter joyeusement les grandes mélodies de Mozart, Puccini, Verdi, Rossini ou Bizet façon rap, techno, ou musiques du monde !
À PARTIR DE 4 ANS
COPRODUCTION Tous en sons, Festival d’Aix-en-Provence, Cie Minute Papillon
Conception et direction artistique Violaine FOURNIER
Mise en scène Cyrille LOUGE
Instruments Jean-Luc PRIANO
Arrangements Jean-Luc PRIANO et Stéphane ZUBANU DIARRA
Chorégraphie Francesca BONATO
Collaboration musicale Federica FALASCONI
Lumières Angélique BOURCET
Costumes Alice TOUVET et Delphine POIRAUD
Musicien Stéphane ZUBANU DIARRA
Chanteuse lyrique Violaine FOURNIER
Inutile de raconter l’histoire du Trouvère, elle est incompréhensible.
Verdi voulait des sentiments passionnés et ils regorgent dans ce sombre mélodrame qui exige quatre chanteurs de premier ordre. Après Rigoletto, l’opéra père-fille, Il Trovatore est un opéra mère-fils. C’est surtout un prodigieux gisement d’airs et d’ensembles plus sensationnels les uns que les autres. Impossible de ne pas trépigner au moment du chœur de la forge des bohémiens, ni frémir lors du fameux « Stride la vampa » d’Azucena, ni sauter au plafond quand Manrico couronne son « Di quella pira » par un contre-ut (apocryphe), ni sortir son mouchoir quand retentit le « Misereer » de Leonora…
Vous l’aurez compris, si Traviata appartient aux « amateurs » et Rigoletto aux « professionnels », Il Trovatore est à l’opéra ce que le grand huit est à la fête foraine.
OPÉRA EN 4 ACTES
Livret de Salvatore CAMMARANO et Leone Emanuele BARDARE, d’après le drame espagnol El Trovador d’Antonio GARCÍA GUTIÉRREZ
Création à Rome, au Teatro Apollo, le 19 janvier 1853
Dernière représentation à l’Opéra de Marseille, le 4 mai 2012
NOUVELLE PRODUCTION
COPRODUCTION Opéra de Saint-Étienne / Opéra de Marseille
Direction musicale Michele SPOTTI
Mise en scène Louis DÉSIRÉ
Décors et costumes Diego MÉNDEZ-CASARIEGO
Lumières Patrick MÉEÜS
Leonora Angélique BOUDEVILLE
Azucena Aude EXTRÉMO
Inez Laurence JANOT
Manrico Teodor ILINCĂI
Il Conte di Luna Şerban VASILE
Ferrando Patrick BOLLEIRE
Ruiz Marc LARCHER
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille
À l’occasion de L’Opéra fête son siècle
Il s’appelait Rey et s’est fait appeler Reyer en hommage à Wagner. Comme son héros, le compositeur français s’est inspiré de la Chanson des Nibelungen pour composer son opéra Sigurd (Siegfried en langue scandinave), entrepris avant la création de la Tétralogie.
Créé à la Monnaie de Bruxelles, en 1884, il raconte comment Helda et Gunther ont envoyé Sigurd libérer Brünhilde sans se douter que ceux-ci tomberaient amoureux. Tué par Gunther, Sigurd montera au ciel avant d’être rejoint par Brünhilde. Ernest Reyer a composé un chef-d’œuvre méconnu, puissant et flamboyant, qui mérite de figurer au répertoire.
Choisi en 1924 pour inaugurer le nouvel Opéra de Marseille (après l’incendie de 1919), Sigurd célébrera ce centenaire – voilà pourquoi le Grand Foyer porte le nom d’Ernest Reyer – ainsi que les 140 ans de l’ouvrage.
OPÉRA EN 4 ACTES
Livret de Camille DU LOCLE et Alfred BLAU
Création à Bruxelles, au Théâtre de la Monnaie, le 7 janvier 1884
Dernière représentation à l’Opéra de Marseille, le 30 juin 1995
NOUVELLE PRODUCTION Opéra de Marseille
Direction musicale Jean-Marie ZEITOUNI
Mise en scène Charles ROUBAUD
Décors Emmanuelle FAVRE
Costumes Katia DUFLOT
Lumières Jacques ROUVEYROLLIS
Brünhilde Catherine HUNOLD
Hilda Charlotte BONNET
Uta Marion LEBÈGUE
Sigurd Florian LACONI
Gunther Alexandre DUHAMEL
Hagen Nicolas CAVALLIER
Un Prêtre d’Odin Marc BARRARD
Un Barde Gilen GOICOECHEA
Irnfrid Marc LARCHER
Hawart Kaëlig BOCHÉ
Rudiger Jean-Marie DELPAS
Ramunc Jean-Vincent BLOT
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille
On oublie trop souvent que le compositeur de la Symphonie du Nouveau Monde a appris son métier dans la fosse et qu’il a composé dix opéras.
Rusalka (Ondine) est incontestablement son chef-d’œuvre et Marseille a été l’une des premières places lyriques à l’inscrire à son répertoire. Si la célèbre « prière à la lune » est dans toutes les mémoires, il ne faudrait réduire la partition à cette magnifique cantilène immortalisée par Renée Fleming. L’ouvrage regorge de richesses. Dvořák a réussi à composer le grand opéra romantique tchèque entre La Fiancée vendue de Smetana et les drames lyriques de Janáček.
Conte merveilleux peuplé de dryades et de nymphes, tragédie intime proche de La Petite Sirène d’Andersen, Rusalka est aussi un hymne à la nature, une histoire de passion et d’humanité où l’humour a sa place.
OPÉRA EN 3 ACTES
Livret de Jaroslav KVAPIL
Création à Prague, au Théâtre National, le 31 mars 1901
Dernière représentation à l’Opéra de Marseille, le 13 novembre 1983
NOUVELLE PRODUCTION
COPRODUCTION Arsud / Opéra Toulon Provence Méditerranée / Opéra Nice Côte d’Azur / Opéra Grand Avignon / Opéra de Marseille
Direction musicale Lawrence FOSTER
Mise en scène, costumes et scénographie Jean-Philippe CLARAC et Olivier DELOEUIL
Collaboration à la scénographie Christophe PITOISET
Lumières Rick MARTIN
Graphisme Julien ROQUES
Vidéos Pascal BOUDET et Timothée BUISSON
Dramaturgie Luc BOURROUSSE
Rusalka Cristina PASAROIU
La Princesse étrangère Camille SCHNOOR
Jezibaba Marion LEBÈGUE
Le garçon de cuisine Coline DUTILLEUL
1ère Nymphe Mathilde LEMAIRE
2ème Nymphe Marie KALININE
3ème Nymphe Hagar SHARVIT
Le Prince Sébastien GUÈZE
Vodnik Mischa SCHELOMIANSKI
Le garde forestier / la voix d’un chasseur Philippe-Nicolas MARTIN
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille
ACCESSIBILITÉ
Dispositif de gilets vibrants pour les représentations des 13 et 16 février
