Festival de Marseille

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Le Festival de Marseille mélange les genres et les cultures.

Spectacles de danse, théâtre, concerts, performances, surprises et fêtes seront encore au programme.

Hybride, festif, voyageur, le Festival de Marseille se vit au rythme et à l’image de la cité phocéenne. Il rassemble publics et artistes d’ailleurs et d’ici et joue avec la ville dans sa pluralité et sa diversité.

L’envahissement de l’être

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Noir… Générique hors-champ… La voix de Marguerite Duras. Fondu à l’ouverture… Bord de plateau, la traversée de Thomas Lebrun. Envahissement. Le verbe et le geste. Marguerite et Thomas. La danse est écriture. Thomas est Marguerite. Envahissement.

« On ne peut pas écrire sans la force du corps. ». Ecrire dans l’intimité des notes en bas de page pour ce portrait en creux à la grammaire faite de gestes. Et puis, les mots. Les mots pour danser ce pas de deux où les silences, les respirations et la voix si singulière de Marguerite Duras se métamorphosent en mouvement.

En réflexion. En miroir. Bouleversant. Thomas Lebrun incarne, fait prendre chaire. Habité.e et sublime. Subtil.e et puissant.e. L’allusion est parfaite. « Le corps s’emporte, se souvient, il danse sous dictée de la musique, il dévore, il brûle, il est fou de bonheur, il danse, il brûle […] ». Une déclaration d’Amour. Renversant.

Conception, chorégraphie et interprétation : Thomas Lebrun
Rencontre avec Thomas Lebrun à l’issue de la représentation du 5 décembre.

Solo création d’Ambra Senatore

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Dans un dialogue constant avec la musique de Jonathan Seilman, Ambra Senatore, chorégraphe du lien et de l’humain, renoue avec la forme du solo. L’occasion d’un retour aux sources aussi personnel qu’universel. Car dans le travail de la directrice du Centre Chorégraphique National de Nantes, la relation à autrui n’est jamais loin.

Ici, c’est au détour d’objets soigneusement dispersés sur le plateau qu’elle surgit. À travers ces fragments du quotidien qui n’en sont pas moins les dépositaires d’une mémoire, d’un passé qui ne demandent qu’à être partagés.

Appartenance, déracinement, nostalgie du pays : sans jamais verser dans l’explicite, elle orchestre une subtile matière à réflexion sur l’identité. Avec un art consommé de la composition, sa danse célèbre les racines qui nous constituent. Celles qui nous ancrent quelque part et nous permettent, depuis cet ici, d’embrasser tous les ailleurs.

Projet , chorégraphie par Ambra Senatore
Musique originale : Jonathan Seilman
Lumières : Fausto Bonvini
Regards extérieurs : Claudia Catarzi, Andrea Rocaglione, Agustina Sario

Press

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N’avez-vous jamais imaginé que l’espace de votre chambre rapetissait, que le plafond s’abaissait jusqu’à manquer de vous écraser ? De cette trame de cauchemar ordinaire, Pierre Rigal tire une fantastique fiction aux accents de réalité.

Sur scène, le voilà littéralement mis en boîte, prisonnier d’une pièce dont le volume ne cesse de se restreindre, menaçant à chaque instant de le réduire en miettes. Refusant de se laisser broyer, le danseur – par ailleurs ex-athlète – déploie des trésors d’inventivité pour s’adapter à son environnement, générant par son simple corps des images aussi éblouissantes que signifiantes.

Précis de chorégraphie dispensé dans quelques mètres carrés, le spectacle tient aussi de la leçon de philosophie. Sujet standardisé observé dans un inquiétant laboratoire, Pierre Rigal donne à voir et à éprouver nos vertiges existentiels. Personnage sous presse et sous pression, il nous rappelle à notre propre condition et notre si précieuse liberté. A chérir autant qu’à (re)conquérir.

Conception, scénographie, chorégraphie et interprétation : Pierre Rigal
Construction, lumières, machinerie : Frédéric Stoll
Musique : Nihil Bordures

Tap Factory

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Dans un imposant décor industriel, le chorégraphe et metteur en scène Vincent Pausanias a imaginé une performance grandiose qui fait fusionner toutes les disciplines.

Humour, claquettes, percussions, danses urbaines, comédie… ce grand show débordant d’énergie mené tambour battant va vous embarquer dans un spectacle chaplinesque et moderne éblouissant.

Performances incroyables, rythmes entraînants, énergie positive et poésie, le tout est lié par un grand sens de la comédie et de l’humour, et porté par un casting de haut vol, composé de performers pluridisciplinaires tels que Gilles Guenat, double champion du monde de claquettes, Dorel Surbeck, huit fois champion du monde et multiple champion suisse toutes catégories confondues, Charlie Plaçais, gymnaste de formation qui se livre ici à un numéro de sangles aériennes aussi puissant qu’élégant mais aussi Andréa Catozzi, acrobate et danseuse qui avale la scène en tous sens en une cascade de culbutes aussi lestes que rapidement exécutées.

Jérémie Champagne danseur de claquettes époustouflant qui bouge comme Chaplin, également artiste de comédies musicales, apporte quant à lui la touche d’humour qui traverse tout le spectacle. Ils sont tous largement épaulés par l’impressionnant Konan Jean Kouassi, danseur, joueur de flûte peuhl, pince sans rire et accessoirement le balayeur de l’usine sans oublier Vincent Pausanias, danseur de claquettes hors norme lui aussi à qui il arrive de partager la scène avec sa troupe.

Mise en scène et chorégraphie de Vincent Pausanias

Danseurs : Gilles Guenat, Dorel Surbeck, Charlie Plaçais, Andréa Catozzi, Augustin Ledieu, Jérémie Champagne, Jean Kouassi.

Variations énigmatiques

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Autour de ces éternels mystères du sentiment amoureux, deux hommes s’affrontent : Abel Znorko, Prix Nobel de littérature qui vit loin des hommes sur une île perdue de la mer de Norvège où il ressasse sa passion pour une femme avec laquelle il a échangé une longue correspondance, et Erik Larsen, journaliste qui a pris prétexte d’une interview pour rencontrer l’écrivain. Mais pour quel motif inavoué ? Quel est son lien secret avec cette femme dont Znorko se dit encore amoureux ? Et pourquoi un tel misanthrope a-t-il accepté de le recevoir ?

L’entrevue se transforme vite en un jeu de la vérité cruel et sinueux, rythmé par une cascade de révélations que chacun assène à l’autre au fil d’un suspense savamment distillé.

Eric-Emmanuel Schmitt renoue dans ses Variations énigmatiques avec l’étincelante et cruelle dialectique qui a porté au triomphe son précédent ouvrage, Le Visiteur, joué dans le monde entier et déjà considéré comme un classique.
Texte superbe, comédiens au top, ce spectacle est un incontournable.

Texte d’Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène de Paul-Emile Fourny
Avec Hugo Becker et Pierre Rochefort
Décor et lumière Patrick Méeüs
Costumes de Dominique Louis

L’entre deux

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Sept danseurs époustouflants -quatre hommes et trois femmes-, et trois musiciens arrivent, tous vêtus de robes blanches.
Débute alors une cérémonie hors du commun devant un immense et splendide baobab. Cette réalisation conçue par l’équipe du maître japonais Satoshi Miyagi, évoque mille détails d’une incroyable finesse, propres à la flore et la faune africaine.

Autour de feuilles d’automne qui recouvrent le sol, la chorégraphie d’un extrême dynamisme dessine des corps souples et félins suivis par de multiples enchainements en cascade où les bras ainsi que le bassin et les pieds marquent le rythme zélé, enchanteur et fougueux engendré par les martèlements musicaux.

Est-ce ainsi que l’âme de la défunte va pouvoir s’élever au ciel en toute sérénité ?
Certainement. Soutenue par un rythme irrésistible, cette célébration du deuil donne pourtant lieu à de nombreuses fantaisies burlesques.

On plaisante sur la vie du défunt et on rit beaucoup. C’est avec cette désinvolture qu’on accepte la mort comme un passage.

Chorégraphie et mise en scène : Merlin Nyakam
Danseurs : Richard Anegbele, Lisa Civico, Mylène Couasnard, Merlin Nyakam, Mathilde Plateau, Serge Tsakap, Joseph Nama
Musiciens : Cyriaque Moaboulou, Daniel Seh, Bachir Sanogo.