Exposition de l’nstitut national supérieur d’enseignement artistique Marseille-Méditerranée

Exposition INSEAMM - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Peinture Photographie Vidéo Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Pour la deuxième année consécutive, l’école des Beaux-Arts de Marseille – INSEAMM mettra à l’honneur ses diplômé·es en art et design lors d’une vaste exposition collective présentée au 5e étage de la Tour.
L’événement réunira une quarantaine d’artistes et designeur·euses émergent·es formé·es à Marseille.

Cette nouvelle édition sera orchestrée par Karin Schlageter, commissaire d’exposition indépendante dont les recherches actuelles portent sur les réécritures mythiques comme productrices d’utopies féministes et queer. Peintures, installations, prototypes, vidéos, performances, objets, photographies, prendront place au sein – et peut-être en dehors ! – de l’espace d’exposition témoignant ainsi de la vitalité de la jeune scène contemporaine.

Production : INSEAMM
En partenariat avec Fræme et la Friche la Belle de Mai

Vernissage jeudi 31 août à 14h

Carte blanche à Anis Chelbi et aux artistes de la Belle de Mai

Carte blanche à Anis Chelbi et aux artistes de la Belle de Mai - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Depuis l’automne 2022, la Galerie à l’entrée de la Friche, ouverte sur le playground et la Salle des machines, s’est transformée.

Sa programmation, collective et participative est choisie et animée par un groupe d’habitantes, de producteur·ices d’arts et de médiatrices, visant ensemble toujours plus d’inclusion et d’hospitalité.

Cet été, le collectif de la Galerie de tous les possibles invite les artistes habitant le quartier de la Belle de Mai à s’exposer à la Friche.

L’exposition sera ponctuée d’ateliers et d’évènements festifs et gratuits.

Vernissage mercredi 14 juin à 14h

Fondant – Zoe Williams

Fondant – Zoe Williams - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

« Fondant : dans ce temps suspendu et transitoire, l’espace du Panorama se fait boudoir kaléidoscopique d’un avant fait après, d’une scène à venir pourtant révolue, de plaisirs obsédés d’objets désirants.

Confiseries, glaçages, moiteurs, fluides, fusions, laves… Le titre et ses connotations donnent le ton du spectacle figé qu’orchestre Zoe Williams. Pris dans une croute luisante, un cœur mielleux n’attend qu’à se répandre. Les images que convoquent ce titre annoncent les thèmes récurrents de l’artiste : le goût, l’excès, l’érotisme, les flammes, les marges et donc les politiques sexuelles, les enjeux symboliques de pouvoir et de domination, la consommation et l’économie des biens.

Fondant est autant une exposition qu’une mise en scène explorant les notions d’artifice, de camp et de classe à travers les interactions parfois forcées du décor et des corps qui s’y adonnent : témoins, complices, voyeurs et victimes.

L’artiste Zoe Williams a conçu ce projet spécifiquement pour le Panorama, invitée par Fræme. Elle a produit les œuvres pour le site, en partie en résidence à la Villa Arson, Nice, au Studio Ernan Design, Albisola (Italie) et à Marseille. Fondant est la première exposition monographique de l’artiste dans une institution française. »

Vincent Honoré

Vernissage jeudi 22 juin à 17h

Exposition personnelle de Zoe Williams
Commissariat : Vincent Honoré
Une proposition de Fræme

Au hasard Balthazar

Au hasard Balthazar - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Au hasard Balthazar propose la première mise en espace – et en récit – de la collection d’art contemporain de Benoît Doche de Laquintane.

« L’exposition cherche ainsi à retracer le fil de sa constitution à partir des partis-pris de son collectionneur, son goût pour la poésie, l’histoire scientifique et celle des idées, ou encore l’archéologie. Elle suit les liens qui se devinent, qui s’établissent entre son activité professionnelle – la radiologie, la lecture et l’interprétation de l’imagerie médicale – et les œuvres des artistes de la collection qui souvent invitent à l’observation du vivant, de paysages en mouvements, à une attention renouvelée et une présence décidée au monde.

L’exposition n’oublie pas pour autant que collectionner, c’est surtout prendre des chemins de traverse, et qu’une collection ce sont d’abord des rencontres, des découvertes faites chemin faisant. Une série de conversations enregistrées avec plusieurs artistes de la collection, mais aussi des galeristes, commissaires d’exposition, directeur·ices de foire, amis collectionneurs résonneront au sein même de l’exposition pour faire entendre qu’une collection ne se réduit pas à une démarche privée, à une méthode subjective, mais qu’un tel projet et celui de Benoit Doche de Laquintane en particulier, se fabrique collectivement, et est, avant toute chose, une démarche de connaissance. »

Thomas Boutoux

Avec les œuvres de :
Nikita Alexeev, William Anastasi, Ziad Antar, Abdelmalek Berhiss, Wang Bing, Katinka Bock, Colette Brunschwig, Corentin Canesson, Santiago de Paoli, Herman de Vries, Mimosa Echard, Franz Ehrard Walther, Haris Epaminonda, Naufus Ramirez Figueiro, Aurélien Froment, Christina Garrido, Francesco Genari, Ion Grigorescu, Blerta Hashani, Alexandre Hollan, David Horvath, Nona Inescu, Christian Jankowski, Jochen Lempert, Benoît Maire, Jonas Mekas, mountaincutters, Chalisée Naamani, Damir Ocko, Jean Painlevé, Wolfgang Tillmans, Francisco Tropa, Danh Vo, Raphaël Zarka.

Vernissage jeudi 22 juin à 17h

Commissariat : Thomas Boutoux
Une proposition de Fræme.

Ni drame ni suspense

Ni drame ni suspense - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

L’exposition estivale Ni drame ni suspense (les conditions de la durée) réunit dans la tour Panorama de la Friche la Belle de Mai quinze artistes aux pratiques et esthétiques diverses, qui ont pour point commun depuis bientôt deux ans de travailler dans les Ateliers de la Ville de Marseille.

Le centre d’art Triangle-Astérides les y accompagne et chemine ainsi au long cours avec leurs recherches, leurs interrogations – des plus théoriques aux plus quotidiennes et matérielles.
Une « activité ancrée dans les plis du présent et toujours à refaire », qui nous amène à considérer les œuvres non sous l’angle de l’innovation ou de la rupture mais au contraire en prêtant attention au « travail gigantesque de la continuité » ainsi qu’aux « gestes de celles et ceux qui assurent les conditions matérielles de l’art ».
(toutes les citations sont issues du Soin des choses, Jérôme Denis et David Pontille, éditions La Découverte, 2022).

Les artistes

• Mégane Brauer est diplômée de l’Institut des Beaux-Arts de Besançon en 2018. Son travail, fait de textes et d’installations se concentre sur des questions de classe, transforme les objets et les situations des classes populaires, leur donnant la place dont elles ne disposent pas. Née en 1994, elle vit et travaille à Marseille.

• Paul Chochois est diplômé des Beaux-Arts de Perpignan en 2015 et de l’Ecole supérieure d’Art d’Aix-en-Provence en 2017. Dans son travail, il manipule, détourne et modifie des images pour en créer de nouvelles, subtiles et bavardes, grâce à diverses techniques.Né en 1993 à Paris, il vit et travaille à Marseille.

• Juliette Déjoué est diplômée des Beaux-Arts de Marseille en 2011. Sa double pratique de peinture et de tableau vivant constitue une fabrique d’images issues d’une tradition populaire réinventée, où le motif, le décor, les objets et les personnages cohabitent dans une fiction aux couleurs franches. Née en 1983 à Brest, elle vit et travaille à Marseille.

• Côme Di Meglio est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014. Sa pratique de l’installation, de la sculpture, de la performance et du repas lui permettent de vivre et partager un état de présence, de disponibilité et d’attention accrue. Né en 1988 à Paris, il vit et travaille à Marseille.

• Abdessamad El Montassir est artiste-chercheur, né en 1989. Il travaille entre Marseille et Boujdour. Il est diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan et de l’École Normale Supérieure de Meknès.Ses recherches sont axées sur une trilogie: le droit à l’oubli, les récits fictionnels et viscéraux, et le trauma d’anticipation. L’approche d’El Montassir est interdisciplinaire et prend forme dans des collaborations avec des scientifiques, des poètes et des citoyens-témoins.

• Estel Fonseca est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nantes en 2011. Dans sa pratique, elle allie une démarche d’enquête et une manière de faire spontanée pour donner forme à des contaminations symbiotiques à l’occasion d’installations immersives et de spectacles qui participent à l’émergence d’un autre regard posé sur le vivant, et sur la maladie comme fonction inhérente à la vie. Née en 1987, elle vit et travaille à Marseille.

• Basile Ghosn a étudié à la Villa Arson dont il est sorti diplômé en 2018. A partir d’images imprimées, de coupures de magazines spécialisés, il crée de nouvelles architectures tout en se réappropriant les espaces d’exposition qui accueillent son travail. Il est co fondateur avec Won Jin Choi de Belsunce Projects, et membre du collectif Atelier Panthera, deux initiatives basées à Marseille. Né en 1991, il y vit et travaille.

• En 2020, Samir Laghouati-Rashwan est diplômé de l’École supérieure d’art & de design Marseille-Méditerranée. Dans sa pratique artistique, il s’emploie à questionner les logiques de certaines cultures dominantes ou de certaines subcultures à travers l’installation, la vidéo, l’édition ou le son. Né en 1992 à Arles, il vit et travaille à Marseille.

• La pratique artistique de Sophie T. Lvoff oscille entre texte, son et photographie et se concentre sur la transmission d’idées décrivant le modernisme, le féminisme, la institutional critique et la vérité dans les narrations historiques, tout en se questionnant sur celle pouvant être transmise par un médium intrinsèquement déceptif mais démocratique tel que la photographie. Née en 1986 à New York, elle vit et travaille à Marseille.

• Manoela Medeiros est diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris et de l’Escola de Artes Visuais Parque Lage à Rio de Janeiro. Par l’intervention directe, sa pratique artistique révèle la mémoire contenue dans les ruines du passé grâce à des techniques d’excavation et d’évidement qu’elle s’applique à effectuer sur des différents supports. Née en 1991 à Rio de Janeiro, elle vit et travaille à Marseille.

• Eva Medin est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2013 et du pavillon Bosio de Monaco. Sa pratique artistique mêle vidéo, scénographie, cinéma et littérature d’anticipation et s’axe autour de la fiction, des récits et de la manière dont ces deux peuvent rendre compte de crises ou nous permettre de réinventer le futur. Née en 1988 à Rio de Janeiro, elle vit et travaille à Marseille.

• Nicolas Nicolini est diplômé de l’École supérieure d’art & de design de Marseille-Méditerranée en 2011. Sa pratique artistique comporte de multiples franges allant d’une réflexion sur les conditions de peintre dans son atelier, à des recherches plastiques faites de superpositions, sur ce qui caractérise la peinture en dépassant son simple statut de médium. Né en 1985 à Marseille, il y vit et travaille.

• Aurélien Potier a étudié à la Gerrit Rietveld Academie (NL) et la Cooper Union School of Art (US). Dans son travail, il sonde des états de vulnérabilité et de fragilité au travers d’installations, textes, performances, dessins et compositions sonores. En 2018, il crée la plateforme éditoriale “i apologize”. Né en 1992, il vit et travaille à Marseille.

• Hanna Rochereau a suivi le programme du Master Arts Visuels – European Art Ensemble de l’ECAL à Lausanne. Parmi d’autres expositions, elle a était invitée à exposer à Alienze ( Lausanne 2018 ), La Totale Collective ( Paris, 2020 ), « Usefulless » curatée par Mélanie Matranga et Clément Delépine à la Galerie Grèvecoeur ( Paris, 2019 ) et « Peeping through the looking glass » à Set Space ( Londres, 2021).

• Flore Saunois est diplômée de l’Universität der Künste Berlin (UdK) en 2011, du Conservatoire de Théâtre de Rome en 2014 et des Beaux-Arts de Marseille en 2018. Qu’il s’agisse d’œuvres immatérielles ou d’œuvres sculpturales, Flore Saunois s’emploi à une réflexion sur le langage, en s’intéressant au point de bascule entre apparition et disparition des choses.

Vernissage jeudi 22 juin à 17h

Exposition collective
Curatrices : Marie de Gaulejac, Florence Gosset, Victorine Grataloup et Camille Ramanana Rahary
Une proposition de Triangle – Astérides.

Sébastien Bayet – Le halo des haillons

Sébastien Bayet – Le halo des haillons - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - David Pluskwa - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

À l’approche de la période estivale, David Pluskwa nous étonne en proposant une exposition surprise, non prévue au calendrier, ancrée sur un nouveau coup de cœur…

Le galeriste accueille pour la première fois dans son espace du 53 rue Grignan, Sébastien Bayet, un artiste dont il suit le travail depuis plusieurs années et qu’il vient d’intégrer à la team…

« Quand une voile devient toile… » Quelle entrée en matière prometteuse ! L’artiste nous plonge dans un monde bien à lui, imaginé à partir de chutes de tissu soumis à l’épreuve des éléments, qu’il assemble, raccommode ou rafistole, sur lesquelles il peint parfois, pour en faire une œuvre chargée d’émotion, porteuse de sens et d’une nouvelle histoire…

Sébastien Bayet – Le halo des haillons

De la mer vient le monde D’elle viennent aussi les rêves, le voyage, l’ailleurs Elle inspire les esprits et transporte les coeurs Elle s’installe sur les côtes et offre ses richesses Avec Sébastien Bayet, la mer s’invite dans les pratiques artistiques Les côtes malgaches entrent dans le processus créatif, pénètrent dans l’atelier de l’artiste « Une voile qui devient toile ».

« Littéral » sur la Digue du Large – Mathieu Lorry Dupuy

« Littéral » sur la Digue du Large – Mathieu Lorry Dupuy - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Digue du Large - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Mathieu Lorry Dupuy installe Littéral : un paysage éphémère : panorama horizontal composé uniquement de « sel de mer » sur la Digue du Large.

Une étendue de formes brutes et scintillantes que les pluies, les embruns et le vent vont dissoudre au fil du temps. Le projet est issu d’une réflexion sur l’impact écologique de nos présences et de nos productions. Le sel est extrait aux Salins de Giraud. Il est littéralement emprunté, le temps que l’érosion exercée par les éléments naturels le restitue à la mer. L’exposition représente un état transitoire entre la cristallisation et la dissolution de cette matière. Littéral est un espace de vacance, de paisible insouciance. Il convoque dans ce vaste paysage l’imaginaire du bord de mer, ses rituels naïfs, ses sujets disponibles, désœuvrés, ses vestiges charriés par les flots.
Mathieu Lorry Dupuy, scénographe, s’est intéressé à la biologie et à la géologie avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

Une œuvre produite dans le cadre du programme de soutien à la création artistique Mondes nouveaux. Production déléguée Eva Albarran & Co. Direction technique Ateliers Puzzle. En partenariat avec : Grand Port Maritime de Marseille – Port de Marseille Fos.

Installation du 16 juin 2023 au 30 septembre 2024
Performance le 16 juin 2023 de 19h45 à 21h20
Dans le cadre du festival PAC
Digue du Large (hors-les-murs), Digue du Large, 13002 Marseille
Proposé par Mondes nouveaux

Le Mauvais Œil 66 : Color Eyes Climax – Pascalito Boleyder

Le Mauvais Œil 66 : Color Eyes Climax – Pascalito Boleyder - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Friche Belle de Mai - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Carambolage de deux créateurs hors-piste, entre art brut contemporain et graphisme punk underground.

Pakito Bolino, figure de l’édition underground, créateur du Dernier Cri et Pascal Leyder aka Boujiki, artiste résidant de la « S » Grand Atelier, centre d’art pour handicapés mentaux.

C’est l’accouchement au forceps de cette rencontre improbable et réussie où se croisent créatures dégoulinantes, typographies de séries Z et femmes à poil(s). Une oeuvre graphique spontanée rappelant les principes du cadavre exquis et du téléphone arabe réunis. Un 666e degré bien palpable et une édition qui va ravir les amateurs de sensations graphiques.

Tout commence il y a une dizaine d’années à la Friche, bastion de l’underground graphique où Pakito Bolino a planté depuis déjà plus de vingt ans le drapeau noir de sa « structure éditoriale associative indépendante polymorphe, mutante, protéiforme et intrusive ».

Alors que leurs parcours respectifs ne les prédestinent pas vraiment à se croiser, Pascal aka Boujiki se retrouve parachuté, à l’occasion d’une collaboration de la « S » Grand Atelier avec Le Dernier Cri dans la capitale du Pastis. Pascal, jeune artiste trisomique, passe alors une très grande partie de son temps à dessiner frénétiquement tout en matant des films de De Funès et tout en se foutant pas mal de ce qui l’entoure. Pour Pakito, c’est tout de suite le coup de foudre graphique, et c’est réciproque. Les deux nouveaux compères se retrouvent complètement en dessinateurs compulsifs et stakhanovistes de la ligne crade. Le projet mûrit, Pakito et Boujiki se décident à collaborer sur une forme d’étrange et long ping pong, se retrouvant tous les ans et de plus en plus en phase, l’amitié naissant, pour bosser comme des dingues sur ce dialogue graphique.

L’édition “This is Eyes Climax! “ de 100 pages en format A3 présente le travail dans toutes les étapes de son processus mais dans le désordre puisque c’est le leitmotiv de cette rencontre ! Une déconstruction à la fois spontanée et progressive d’une imagerie déjà digérée et surtout la révélation d’un combo magique entre art brut contemporain et graphisme punk underground.

Le dernier cri joue une fois de plus le passeur de cultures et le briseur de barrières en mettant à l’honneur le talent désormais reconnu de Pascal Leyder (prix du dessin / fondation guerlain 2023 ).

Loin des discriminations positives, Knock Outsider révèle une fois de plus une oeuvre sincère, puissante et infiniment singulière. Un nouveau coup de pied dans l’art brut et dans une expression qui n’a rien à faire dans une boîte hermétique.

Vernissage le 23 mai à 18h

Une proposition de Le Dernier Cri

Les fleurs diagonales – Karina Bisch

Les fleurs diagonales – Karina Bisch - Culture Expositions - Rétrospectives Art contemporain Exposition - Banana - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Une sensation de carré, comme un air de rectiligne flottant dans l’espace. Il ne faudra pas s’y fier : à bien regarder ces toiles, elles déjouent les lignes et s’amusent d’une focale mouvante. La place est laissée à une peinture exprimant sa volonté d’exister hors des limites qui lui ont été imposées. « Les Fleurs Diagonales » est une proposition de Karina Bisch dans laquelle se rencontrent motifs floraux, géométrie et peinture liquide.

Karina Bisch a développé un vocabulaire artistique unique usant de nombreuses références à l’art géométrique, mais aussi à la mode ou à la danse, élaborant une sensibilité particulière à la modernité. L’artiste examine de près l’esthétique des avant-gardes historiques qu’elle déforme et adapte en fonction de ses besoins. Par ses œuvres et performances au ton parfois théâtral, Karina Bisch, toujours irrévérencieuse et pragmatique, rejoue son XXe siècle en détournant l’universalité présumée des canons du modernisme.

Vernissage le 7 mai de 15h à 18h
Dans le cadre du festival PAC

Past Foward – Chypre moderne

Past Foward – Chypre moderne - Culture Expositions - Rétrospectives Architecture Art contemporain Exposition - Unité d'Habitation Le Corbusier - Galerie Kolektiv - Spectacle-Marseille - Sortir-a-Marseille

Past Forward met en scène le travail de Stavros Economou (1917-2004), l’un des plus importants représentants de l’architecture moderne à Chypre au sein de l’Unité d’Habitation Le Corbusier à Marseille.

L’exposition présente la pratique multi-dimensionnelle d’Economou qui s’est déroulée pendant une période de forte transformation à Chypre tant aux niveaux sociopolitique et économique que spatial, allant des dernières années de la domination Britannique jusqu’aux premières décennies après la déclaration d’Indépendance.

A travers la réalité virtuelle, la reconstruction numérique et la narration, l’exposition raconte également les mémoires conflictuelles et la post-colonialité autour du Patrimoine Moderne dans le dernier pays divisé d’Europe.

L’architecture moderniste résonne souvent avec les promesses non tenues du XX ème siècle : des expériences éphémères et politiquement chargées qui ont laissé une empreinte ambigüe sur les paysages des villes. Le modernisme chypriote et les lumineuses réalisations de Stavros Economou résument tout cela, faisant écho aux voix oubliées sous le béton coulé.