Une autre histoire du monde

Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition

Du 08/11/2023 au 08/05/2024 sauf les 1er mai et 25 décembre.
Fermé le mardi.
Du 8 novembre 2023 au 5 avril 2024 de 10h à 18h
Du 6 avril au 8 juillet 2024 de 10h à 19h
Du 9 juillet au 30 août 2024 de 10h à 20h
Du 31 août au 6 novembre 2024 de 10h à 19h
Du 7 novembre au 5 avril 2024 de 10h à 18h
Du 6 avril au 8 mai 2024 de de 10h à 19h.

Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem
Indicateur de qibla, Empire ottoman, 2ème moitié du XVIIIe siècle - 1ère moitié du XIXe siècle. Bois peint, métal, verre, ficelle, 29,8 x 17,5 x 26 cm. Marseille, Mucem, 2019.9.2. © Mucem / Marianne Kuhn

Une autre histoire du monde

Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem
Quand ?
Du 8 Nov 2023 au 8 Mai 2024

Du 08/11/2023 au 08/05/2024 sauf les 1er mai et 25 décembre.

Fermé le mardi.

Du 8 novembre 2023 au 5 avril 2024 de 10h à 18h

Du 6 avril au 8 juillet 2024 de 10h à 19h

Du 9 juillet au 30 août 2024 de 10h à 20h

Du 31 août au 6 novembre 2024 de 10h à 19h

Du 7 novembre au 5 avril 2024 de 10h à 18h

Du 6 avril au 8 mai 2024 de de 10h à 19h.

Combien ?
Tarifs
  • Plein tarif : 11 €, Tarif réduit : 7,50 €, Forfait famille : 18 € (Valable pour 2 adultes acommpagnés obligatoiremement de 1 à 5 enfants).
Où ?
Musée des Civilisations d'Europe et Méditerranée - Mucem
  • Adresse : 7 Promenade Robert Laffont - 13002 Marseille
  • Y aller

Cette exposition entend présenter de manière accessible et réflexive une histoire décentrée du monde du XIIIe au XXIe siècle. Sans prétendre représenter le monde dans sa totalité, elle propose aux visiteurs d’abandonner la perspective occidentale encore dominante aujourd’hui, afin de privilégier d’autres points de vue en Asie, en Afrique, en Amérique et en Océanie, où sculptures, peintures, textiles, cartes, objets archéologiques, manuscrits et arts décoratifs donnent à voir autrement les mondialisations successives. Ces oeuvres permettent d’appréhender le rapport au temps et à l’espace des sociétés en dehors de l’Europe tout en mettant en lumière leur manière d’écrire l’histoire. Peau de bison lakota, bambou gravé kanak, sarong historié javanais, récit de griot sénégalais témoignent de l’infinie richesse des historiographies vernaculaires.

Les voyages et les explorations des marchands, pèlerins et savants arabes, asiatiques ou africains qui «découvrent» des contrées lointaines et produisent de nouveaux savoirs vont veni bouleverser ces conceptions du monde dites traditionnelles. Les cauris africains comme les cartes de navigation chinoises nous rappellent avec force que la mondialisation fut multipolaire, en Asie centrale, dans l’Océan indien et bien au-delà. Dans le prolongement du décloisonnement progressif du globe, les Européens eux-mêmes deviennent les sujets de nombreuses et parfois déroutantes représentations, et le monde un objet de multiples curiosités et d’ambitions encyclopédistes hors d’Occident. Face au récit européocentré produit par les empires coloniaux à partir du XVIIe siècle, les souverains, les élites et les artistes des autres continents ont cherché à se réapproprier leur histoire, parfois en s’inspirant des pratiques occidentales, pour mettre en scène leur pouvoir ou la résistance anticoloniale. De nouveaux romans nationaux leur permettent aujourd’hui de réécrire leur passé en réinventant leur rapport au monde.

Commissariat :

Pierre Singaravélou, historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King’s College de Londres et à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne
Fabrice Argounès, géographe spécialiste d’Histoire des savoirs cartographiques et géopolitiques, enseignant à l’Université de Rouen et commissaire d’exposition
Camille Faucourt, conservatrice, responsable du pôle Mobilités et Métissages

Publié par : Ville de Marseille