Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Culture Expositions - Rétrospectives Historique Sciences humaines et sociales Exposition

Du 09/02 au 31/12/2024 sauf les 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.
Fermé le lundi.
Du mardi au vendredi :
9h à 11h accueil des groupes, 
11h à 18h accueil des individuels. 
Samedi, dimanche et vacances scolaires : 9h à 18h
Fermé entre 12h30 et 13h30.

Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf les lundis de Pâques et de Pentecôte.

Mémorial des déportations
Eugène Beaudoin, Janvier 1942 © Marcel de Renzis, Chambre de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille-Provence, La Collection, 000255_0067 - Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - Mémorial des Déportations

Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation

Mémorial des déportations
Quand ?
Du 9 Fév 2024 au 31 Déc 2024

Du 09/02 au 31/12/2024 sauf les 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

Fermé le lundi.

Du mardi au vendredi :

9h à 11h accueil des groupes,

11h à 18h accueil des individuels.

Samedi, dimanche et vacances scolaires : 9h à 18h

Fermé entre 12h30 et 13h30.

Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf les lundis de Pâques et de Pentecôte.

Combien ?
Gratuit
Où ?
Mémorial des déportations
  • Adresse : Avenue Vaudoyer - 13002 Marseille
  • Y aller

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies, une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits. Elle est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques », un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

► Mardi 13 février à 18h – Conférence inaugurale
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires.
Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
Entrée libre à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles

► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite

► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées

Publié par : Ville de Marseille